Contact Formateur-expert en technologies audio, vidéo et multimédia pour le web et la musique. Compositeur, performer, producteur, fondateur de Plan Sonore, Audio Formations et Audiorama, il écrit et crée les contenus du blog, du podcast et des formations.
Audio & Multimedia Expert of the Year 2023 - France (AI Business Awards)
Entendez-Voir est le rdv du livre & du film accessible à tous. C’est une rencontre multi-facettes, un espace inter-générationnel et multiculturel. Le festival strasbourgeois a présenté sa 3ème édition du 7 au 11 juillet 2021, sur la lancée de la dynamique créée ces deux dernières années et des évolutions rapides de l’écosystème, liées aux adaptations du livre, du film et de la sensibilisation du public.
C’était un événement à la fois culturel, intergénérationnel et inclusif à la portée de tous ! En 2021, Vue (d’) Ensemble a poursuivi ainsi ses objectifs : militer contre la sédentarisation des déficients visuels et des handicapés en général en organisant des manifestations innovantes et porteuses qui rassemblent.
Vous pouvez aussi écouter cet article en podcast ci-dessous :
L’accessibilité Démocratiser et rendre la culture accessible à toutes et tous en proposant un panel d’oeuvres cinématographiques et littéraires de qualité, accessibles aux handicapés visuels, aux sourds et aux personnes valides, au même moment et aux mêmes endroits.
Le livre pour tous En incitant les librairies de Strasbourg et d’ailleurs à s’intéresser davantage aux différents formats du livre, le champ des possibles s’ouvre et favorise l’accès à la lecture à travers des moyens techniques et humains, grâce aux soutiens des diverses institutions, associations et maisons d’édition.
Les films accessibles Encourager les salles de cinéma à projeter encore plus de films tout public accessibles, en audiodescription et en sous-titrage, représente un objectif majeur qui met en lumière les métiers du doublage ainsi que le travail de la voix.
Sensibiliser le grand public et les jeunes. Leur faire découvrir les handicaps et les adaptations sensorielles possibles. L’audiodescription et le sous-titrage, mais aussi initier à l’analyse d’une image, la mécanique d’écoute d’un film, d’un dessin animé et la construction d’un texte.
Focus sur le podcast audio
Cette 3ème édition d’Entendez-Voir ! a fait la part belle au podcast audio. C’est le média qui monte sur internet : communication orale, écoute en mobilité, inclusion et réalisation légère en font un nouveau moyen d’expression pour tous.
Un Atelier d’Initiation au Podcast
Découverte de l’écriture audio, prise de son et montage d’un épisode de podcast. Une immersion dans l’univers du podcast pour très pratiquement écrire, raconter, parler et réaliser votre tout premier podcast audio.
Samedi 10 juin – 9h à 12h – pour voyants, malvoyants et non-voyants à partir de 17 ans. Inscription : https://bit.ly/3vjt1cA
Les Prix du Podcast – Strasbourg 2021
Un grand concours de podcasts audio francophones entre malvoyants, non-voyants et voyants, proposé par l’association Vue (d)Ensemble et Plan Sonore dans le cadre de la 3ème édition du festival Entendez-Voir ! et parrainé par Ausha et Le Pod.
Plus d’une cinquantaine de podcasteurs francophones ont participé au concours. Les prix seront décernés lors de la cérémonie de clôture du festival.
Le programme du festival
Où ?
L’évènement Entendez-Voir ! s’est déroulé dans 3 lieux différents autour de la place Kléber, au coeur de Strasbourg : la Salle de l’Aubette, le Cinéma Vox et l’Hotel Kaïjoo.
Quand ?
Mercredi 7 juillet : Ouverture, projection sous-titrée et en audiodescription du film de François Ozon Eté 85 et concert Cherry Jazz Quartet.
Jeudi 8 juillet : Avant-première cinéma avec Arte
du Vendredi 9 au dimanche 11 juillet : Salon du livre, concerts, projections, ateliers
Entendez-Voir est soutenu financièrement par la Drac Grand-Est, la Région Grand-Est, le départeme nt du Bas-Rhin, la Ville de Strasbourg. Les partenaires sont Arte, Plan Sonore, Ausha, LePOD, Cinéma Vox, Hotel Kaijoo, Afriq’elles, Talents et Partages, Des Mains pour le Dire, Les Bibliothèques Sonores, AnimEico, Editions du Signe, Café Signes, Bastian Editions
Sébastien Chauveau a été primé dans la catégorie pro des Prix du Podcast – Strasbourg 2021. Bruno de Chénerilles s’entretient avec lui. Il est journaliste radio, podcasteur, non-voyant et raconte son parcours professionnel, de la réalisation audio au journalisme radio, en passant par le podcast audio.
Vous pouvez aussi écouter cet interview en podcast :
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Son parcours, ses activités professionnelles en audio, en podcast
Sébastien Chauveau : J’ai fait l’université en fac de droit et puis ensuite je me suis formé au journalisme. J’écrivais déjà des articles pour la presse locale et je me suis dit que c’était sympa ce métier. Ce serait sûrement moins long que des études de droit, donc je me suis lancé dans le métier de journaliste. Je me suis formé au CFPJ, le Centre de Perfectionnement et de Formation des Journalistes.
Au départ, j’ai fait beaucoup de presse écrite ou internet et quand je me suis rendu compte que la presse écrite commençait à battre de l’aile, il y a déjà une petite dizaine d’années, je me suis dirigé vers l’audio, via le podcast.
J’ai d’abord monté une web-radio.Elle n’a pas très bien fonctionné parce que c’était un peu précurseur comme domaine. Et puis je me suis formé avec un technicien du son en ligne, Étienne Tremblay de la Machine à Mixer et ça m’a permis d’acquérir de super bonnes bases et un bon bagage technique et puis bon an, mal an, j’ai fait mon chemin dans l’audio.
Ensuite, j’ai été chroniqueur pour Fréquence Ter durant plusieurs années. J’y ai eu plusieurs chroniques. Et puis j’ai fait des podcasts. Il y a 3 ans à peu près, je me suis vraiment destiné qu’à cela. Aujourd’hui je fais du podcast de marque pour les entreprises, pour les institutions.
Depuis 5-6 ans, je produis pour un diffuseur de programmes pour les radios locales privées en France, CMCF (Créations Maurice Clément Faivre). Je produis des programmes de sport, santé ou environnement qui sont diffusés sur une vingtaine de radios locales privées. Par exemple, une série de 20 documentaires qui s’appelle Autour de la Terre.
Toutes ces émissions sont d’abord des émissions de radio. Mais une fois que mon diffuseur a joué de son exclusivité, je les mets en ligne en podcast sur toutes les plateformes.
Les difficultés des non-voyants en réalisation audio
SC : je dirais qu’il n’y a pas vraiment de difficulté pour le montage et le mixage, parce qu’on a accès à des logiciels qui nous sont plutôt assez accessibles. Le plus gros souci qu’on peut rencontrer ce sont les captations sur le terrain.
Personnellement, les déplacements ne me font pas peur. Parallèlement à mes activités professionnelles, je suis un grand sportif, donc je suis dynamique et je vais aisément sur le terrain. Mais quand on doit aller faire des captations de type micro-trottoir, quand on doit couvrir des événements, ça peut parfois être un peu plus compliqué.
Par exemple les manifestations. Moi, j’y vais. Mais il faut faire attention quand on est non-voyant. Il faut éviter d’aller au front, donc je vais sur les côtés et à l’arrière. Quand je fais des micros-trottoir, j’utilise 2 micros. En effet, pour nous c’est difficile de mettre le micro juste sur le visage de la personne.
Il y a des petites adaptations comme ça. Mais elles ne me posent pas vraiment de problèmes. Evidemment, je n’irai pas sur un théâtre de guerre, ça c’est clair. Mais on peut globalement tout faire en captation en prenant quelques précautions, en étant vigilant sur le terrain. Notons aussi que dans les déplacements, on est très dépendants des transports en commun.
Un véritable problème pour nous les non-voyants, c’est l’utilisation des enregistreurs d’aujourd’hui. Ils sont de plus en tactiles et pour nous, non-voyants, pas faciles à utiliser.
Les non-voyants, l’informatique et les logiciels audio
SC : La technologie nous a beaucoup aidé dans ce domaine. On a le choix comme Monsieur tout le monde entre Windows, Mac et Linux. Du côté des logiciels, c’est un peu l’inverse des enregistreurs, en quelque sorte. Tous ne nous sont pas accessibles évidemment, mais on dispose quand même largement de quoi faire pour travailler.
Il y a 3 logiciels qui sortent du lot en matière d’accessibilité :
Audacity : l’incontournable pour faire du montage amateur, pour se faire plaisir, pour découvrir. D’ailleurs j’ai commencé par ça.
Reaper : du côté professionnel, on peut sans problème travailler aussi bien qu’un voyant sur Reaper pour Windows ou sur Mac.
Logic Pro : côté Mac
Une fois qu’on a installé les extensions qui permettent d’utiliser son lecteur d’écran, on a parfaitement parfaitement accès à tout dans le logiciel. On peut très bien travailler, utiliser les plugins intégrés. Pour ma part, j’utilise aussi les plugins Waves et iZotope qui sont aussi parfaitement accessibles.
A part la correction spectrale, les égaliseurs graphiques, où il faut un petit peu s’arracher les cheveux. Mais pour le reste c’est parfaitement accessible. Il n’y a pas vraiment de soucis. Mais il y a quand même des logiciels qui ne sont pas accessibles pour nous : comme Adobe Audition, Cubase ou Protools.
La réalisation de podcasts et les déficients visuels
SC : Je pense qu’il n’y a là pas plus d’intérêt pour les déficients visuels que pour les voyants. L’audio est juste plus accessible techniquement pour un déficient visuel que de faire de la vidéo, puisqu’il n’y a pas d’images. Bien que, personnellement, je fais de la vidéo, même du son à l’image, ce qui est un peu plus technique. Mais pour qui ne voit pas, c’est plus simple effectivement sur le plan technique de faire un podcast.
Après se pose la question sur le plan éditorial. Là je dirais que il n’y a pas vraiment d’intérêt supplémentaire. Le podcast a son intérêt pour tout le monde.
L’intérêt de faire du podcast, c’est déjà et surtout sa facilité de consommation. Les podcasts s’écoutent partout, tout le temps, facilement et sans être collé à un écran. On peut faire sa cuisine, son sport : on peut tout faire en même temps. C’est le principal intérêt du podcast. C’est cool dans les transports… Donc l’écoute est très facile et elle demande moins de consommation de data que de regarder une vidéo.
Donc, l’audio c’est beaucoup plus simple pour les non-voyants, comme pour les voyants. Et puis aussi la qualité du message : on n’est pas trahi par l’image. Le podcast parle directement à l’oreille de son auditeur, donc le message y est nettement plus captif qu’en vidéo.
En réalisation vidéo, on a tendance à se focaliser sur l’image et s’occuper de la bande-son ensuite. On met le son, le commentaire sur l’image. Alors qu’il faudrait presque faire l’inverse, si vous voulez délivrer un message clair. Mais seulement les gens de l’image pensent d’abord à l’image. A force qu’on leur tire les oreilles en leur disant que le son doit être bon, maintenant ils commencent à s’y intéresser.
Le message du podcast est beaucoup plus captif. Les grandes marques comme Hermès et comme beaucoup d’autres se sont mises au podcast. Elles ont bien compris le message. L’auditeur de podcasts est plus fidèle que celui qui regarde des vidéos. Le podcast c’est un ton, c’est une histoire…
Après, le problème aujourd’hui est que trop de podcasts peut tuer le podcast. Actuellement, Il y a une vraie frénésie du podcast. Il y en a pour tout et pour n’importe quoi. Alors peut-être que le non-voyant aurait un avantage pour bien choisir son podcast. Comme intrinsèquement, il sait mieux entendre, il devrait pouvoir faire la différence de ce qui est intéressant à entendre ou pas.
Et puis évidemment il va sans dire que, non-voyant ou pas, le podcast, le bon podcast passe par la qualité du son.
Les déficients visuels et la communication orale
SC : Aujourd’hui, les déficients visuels ne la privilégient plus. Non, ce serait réduire le non-voyant à ce qu’il était il y a 20 ans ou même 50 ans peut-être. L’accès littéraire était plus compliqué qu’aujourd’hui. Aujourd’hui ,un non voyant est comme Monsieur tout le monde, il lit et écrit comme Monsieur tout le monde. Aujourd’hui, tous les non-voyants savent envoyer des SMS, aller sur les réseaux sociaux. Leurs lecteurs d’écran leur décrivent les photos. On sait faire tout çà.
Heureusement qu’on ne passe pas que par la communication orale. Non, il n’y a pas vraiment de différence aujourd’hui qu’on soit voyant ou pas. Il n’y a pas une préférence. Par exemple pour ce qui m’occupe, je lis autant que j’écoute.
Aujourd’hui, bon nombre de non-voyants sont capables de tout en informatique et en technologie dans tous les sens du terme. Je pense qu’ils font souvent 1000 fois plus de choses que les voyants avec leurs outils. En effet, c’est notre support privilégié.
Il faut que les voyants arrêtent d’avoir des préjugés, des idées préconçues. Car, même si aujourd’hui énormément de chemin a été fait, il en reste quand même encore beaucoup à faire. Oui, on est plus autonome que jamais, on sait utiliser le GPS, on est hyper-technophiles que ce soit pour le travail de l’audio, que ce soit pour se déplacer.
Voilà pourquoi l’accès à l’emploi pour nous devrait être plus facile. En effet, c’est une hérésie que les entreprises, pour beaucoup encore, contournent la loi. Et on ne les sanctionne pas assez. De ce côté-là, elles préfèrent payer les amendes, mais il faudrait que ce soit beaucoup plus dur comme système, beaucoup plus rigide.
J’entends bien que les non-voyants ne peuvent pas conduire un semi-remorque, mais aujourd’hui tous les non-voyants ou une grande partie d’entre eux, sont capables de faire de la bureautique. Ils sont capables de faire plein de choses. Il n’y a pas de raison pour qu’ils ne soient pas dans les entreprises.
Dans les radios par exemple, il y a quelques années les non-voyants avaient pleinement accès au travail radio. Aujourd’hui c’est devenu presque impossible : toutes les tables de mixage sont tactiles, les logiciels d’automation sont inaccessibles avec un lecteur d’écran. Certes on peut présenter le journal avec son terminal Braille, mais la plupart des applications audio en radio ne sont pas accessibles aux lecteurs d’écran, les prompteurs non plus.
C’est un comble dans un milieu où on pourrait penser que c’est le son le plus important, que les non-voyants ne puissent pas y avoir accès. C’est une hérésie totale.
Et pourtant technologiquement, ça pourrait être sans problème et je dirais même un plus. On devrait avoir des non-voyants dans toutes les rédactions, là où il y a du son, parce qu’on pourrait apporter techniquement beaucoup.
Moi, je ne rentre jamais avec une captation saturée. Dans les milieux du son, Il y aurait tout intérêt à faire appel à des non-voyants. On est capable d’entendre très facilement des souffles, des défauts, il y a plein de choses qu’on peut entendre.
Par exemple, la télévision : je me demande parfois qui travaille le son à la télé. C’est horrible : le téléspectateur pourrait passer son temps à monter le son, à le baisser, à le remonter … On a quand même des plugins qui vont bien pour remédier à tout ça. Mais moi, je veux bien leur vendre mes oreilles de non-voyant.
Bruno de Chénerilles : Exact ! C’est ce que je dis toujours à mes élèves : la télévision vous pouvez très bien l’écouter sans image. Dans les trois quarts des émissions, l’image est vraiment peu importante pour la compréhension. Dans toutes les émissions grand public, on peut très bien suivre l’émission en coupant l’image. Il n’y a souvent pas grand-chose à voir, c’est du décor, mais rien au niveau du sens.
Je me souviens très bien il y a très longtemps avoir écouté des films de Jean-Luc Godard qui travaillait beaucoup le son et de les écouter comme une bande-son. Je suis retourné voir deux ou trois fois le même film pour l’écouter, en fermant les yeux et c’était absolument fantastique.
Sébastien Chauveau : Vous avez raison de souligner le cinéma, parce qu’il faut relativiser. Autant très souvent en radio et en TV, le son est minable, en revanche au cinéma il y a du bon son : il y a de quoi se régaler avec le sound design, un vrai travail du son. Ecoutez le son au cinéma car il y a là beaucoup à apprendre. C’est souvent un vrai bonheur !
Dans le podcast, je parle du bon podcast, on est presque obligé de faire du bon son pour raconter de belles choses et là ça peut être un avantage d’être non-voyant ou déficient visuel.
Les podcasts de Sébastien Chauveau
La Grande Bleue, Atout Sport, Question de santé sont sur toutes les plateformes de podcast. Sa page Facebook : Sébastien Chauveau Production Sa newscast : une newsletter audio qui annonce ses nouvelles diffusions.
Comment s’y retrouver dans tous ces fichiers media que nous sommes bien obligés de manipuler tous les jours ? C’est la jungle ? Et que signifient tous ces suffixes ? Pas si compliqué que çà, vous allez voir. Audio, vidéo, image, pour chaque usage choisissez le format de fichier le plus standard, celui que tout le monde pourra lire.
En effet, les fichiers media servent en premier lieu à communiquer. Vous les envoyez à vos correspondants, à votre imprimerie, vous les mettez en ligne sur votre site, sur vos réseaux numériques, vos réseaux sociaux.
Ils doivent être de bonne qualité et à une définition appropriée au mode de diffusion que vous envisagez. Aussi, dans la plupart des cas, on sera amené à utiliser plusieurs formats pour une même image, un même son, une même vidéo.
La première indication est le suffixe du fichier qui commence toujours pas un point : .aif, .mp3 … Il va nous permettre de reconnaître la nature du fichier : son, vidéo ou image fixe.
Dans un deuxième temps, on pourra faire clic droit sur le fichier (windows) ou cmd+i (mac) pour avoir plus de précisions, quant à son poids (sa taille) et à son format (sa définition ou leurs dimensions pour les images)
Plus le fichier media sera de bonne qualité, plus il sera lourd. Sur internet, les fichiers très lourds ont du mal à être lus correctement. Voilà pourquoi on utilise en général des formats compressés qui sont plus légers et donc plus faciles à lire à distance.
On fera donc toujours un compromis entre qualité et portabilité, pour ainsi dire. Seules les conditions professionnelles de diffusion ne souffrent guère la compression : cinéma, télévision, pressage cd ou vinyle, diffusion en salle, l’imprimerie …
Les fichiers Audio
Les fichiers son sont utilisés – écoutés – par tout le monde, mais ce sont les musiciens, les producteurs, les podcasteurs qui les manipulent et les génèrent.
Mono ou stéréo ?
Une première distinction est à faire : un fichier mono ne comporte qu’une seule piste. Un fichier stéréo comprend 2 pistes (gauche et droite) qui sont en général entrelacées pour pouvoir être lues simultanément par tous les appareils ou logiciels.
Les fichiers mono ne sont utilisés qu’en studio : on enregistre une source avec un micro, cela génère un fichier mono. En diffusion, tous les fichiers son sont stéréo, c’est le standard absolu qui vous permet de les écouter partout, sur un téléphone, un ipad, un ordi, en ligne …
Un fichier stéréo pèse 2 fois plus lourd qu’un fichier mono de la même durée. De plus ce n’est pas la quantité ou le volume du son qui va changer le poids d’un fichier. Un fichier de silence pèse aussi lourd qu’un fichier de musique techno. On verra que ce n’est pas du tout la même chose pour les fichiers image.
.wav ou .aif ?
Les fichiers son professionnels sont en 2 formats possibles : .wav sous windows et .aif sur mac.
Il est un fait établi que les mac peuvent lire les 2 sans distinction, alors que sous windows on peut encore avoir des problèmes à lire des aif . Voilà pourquoi les fichiers wav sont très conseillés, puisqu’ils peuvent être lus partout.
16/44.1 ou 24/48 ?
Il est ensuite 2 dimensions très importantes pour la qualité d’un fichier son professionnel : la définition du message informatique en bits et le taux d’échantillonnage en KiloHertz. Le CD audio a longtemps été un étalon en matière de fichier son numérique, son format est de 16 bits et 44.1 Khz. Mais c’est déjà un format un peu compressé, car ce format de fichier permet de stocker jusqu’à 80 minutes de son stéréo sur cette petite galette.
Une meilleure définition, celle qu’on utilise la plupart des cas en studio pro ou en home studio, c’est 24 bits et 48 Khz qui permet un meilleur rendu de l’image sonore. Mais il est plus lourd de 40% environ, car il comporte plus d’informations.
.mp3
Le mp3 est le format standard du son sur internet et sur les lecteurs numériques de poche (lecteurs mp3, smartphones). C’est un format de fichier très compressé qui permet de stocker et de lire très facilement de grandes quantités de musique. Le format haute-qualité (HQ)en mp3 pèse environ 10 fois moins lourd que le wav 16/44.1 . Evidemment, c’est un format grand public, car la perte de qualité est sensible.
.flac
Ce nouveau format compressé est apparu qui est souvent utilisé sur les plateformes numériques de diffusion musicale. Il est de bien meilleure qualité que le mp3. On considère généralement qu’il n’y a pas de différence à l’écoute avec un wav. Le fichier flac peut être en 16/44.1 ou bien en 24/48. Il est environ 2 fois moins lourd que le wav.
Tableau comparatif des formats et poids des fichiers son
.wav
.flac
.mp3
24/48
100 Mo
66 Mo
6 Mo (HQ)
16/44.1
60 Mo
30 Mo
Les fichiers Vidéo
Tous les fichiers vidéo utilisés actuellement en communication vidéo utilisent la norme mp4 et ont donc comme suffixe .mp4. Notons que sur mac on rencontrera souvent des fichiers avec .mov comme suffixe, mais ce sont toujours des mp4, d’ailleurs vous pouvez modifier ce suffixe et le changer en .mp4, sans autre manip.
Les dimensions des images vidéo et cinéma sont variables, des plus rectangulaires au plus carrées.
16/9
Le média le plus répandu sur internet est bien entendu la vidéo. Il y a des vidéos partout : sur Youtube, Vimeo, sur tous les sites web, les blogs, les vlogs. Mais la vidéo numérique est aussi utilisée maintenant de manière universelle en télévision et au cinéma.
Le format d’image qui s’est imposé est le format 16/9ème ou format rectangulaire ou encore appelé format allongé.
En même temps que lui, s’est imposé également sur internet, mais aussi sur les caméras vidéo, les smartphones, les tablettes un format de fichier vidéo qui est le mp4. C’est le format universel au 21ème siècle qui a détrôné tous les autres.
On le trouve principalement en 3 définitions HD :
1280/720 HD qui a tendance à ne plus trop être utilisé, sauf peut-être en formation à distance, où on a souvent affaire à des vidéos de cours qui ne demandent pas forcément une qualité optimale.
1920/1080 HD qui est actuellement le standard sur les plateformes vidéo internet et les sites web, comme sur les téléviseurs.
3840/2160 HD encore appelé 4K qui est en ce moment le format professionnel dit de ultra haute définition utilisé en télévision, au cinéma et sur les caméras ou appareils photo de dernière génération.
Alors, que signifie ces dimensions : ce ne sont pas des cm, mais des pixels : le premier chiffre désigne le nombre de pixels dans la largeur et le deuxième le nombre de pixels dans la hauteur de l’image.
Le pixel est l’unité de surface dans toutes les images numériques. L’image la plus petite qui soit serait une image 1/1 : un carré de 1 pixel de côté de couleur unie. C’est la version image de l’échantillonnage numérique que nous avons déjà vu dans les fichiers son.
On comprendra bien que si on veut projeter une vidéo numérique sur grand écran, ce qui équivaut à l’agrandir, il nous faut le plus grand nombre de pixels dans le fichier. Voilà pourquoi on est aussi en train de passer au cinéma en 8K, ce qui double la définition du 4K.
Par conséquent le choix d’un format d’image vidéo dépend de son support de diffusion et de la performance de la plateforme ou de l’appareil qui la diffusera. Par exemple, les vidéos Youtube sont regardées très majoritairement sur des tout petits écrans de smartphone et jamais sur des grands écrans. Il serait donc très inadapté de vouloir les diffuser en 4K ou en 8K.
Par ailleurs le poids d’une image dépend énormément aussi de sa complexité. Un aplat de couleur pèse beaucoup moins qu’une image de paysage par exemple. Une image fixe également.
Pourquoi ? Et bien la raison en est que la vidéo numérique reconnaît les pixels semblables et permet de les représenter de manière virtuelle, pourrait-on dire… Plus il y a de changement et de diversité dans une image numérique, plus elle sera lourde.
Carré
Le format d’image carré est très récent. Il a été introduit par Instagram et contamine maintenant aussi Facebook et même Linkedin. C’est donc un format de fichier spécifique à internet et on le trouve dans plusieurs dimensions qui conviennent toutes très bien sur les réseaux sociaux : 600/600, 720/720, 1000/1000, 1080/1080
Mais il s’agit toujours d’un fichier mp4 : seules ses dimensions changent. Ce qui est intéressant, c’est que l’image va occuper plus de surface dans le fil des publications : elle attirera donc plus le regard.
Vertical 9/16
Autre avatar des réseaux sociaux : le format vertical. Il provient du fait que toutes les personnes qui possèdent des smartphones le tiennent vertical pour faire des selfies ou des vidéos. Ce qui m’a toujours paru très étrange en terme de vidéo, mais ça se justifie intuitivement : quasiment toutes ces images sont des portraits de personne (sa propre personne, en fait).
On pourrait appeler çà le format narcissique, non ? C’est en tout cas le format favori des stories sur Instagram et des vidéos sur TikTok. Et comme ce sont les mêmes personnes qui regardent les vidéos sur ces réseaux sociaux, exclusivement sur leurs smartphones, ils les regardent évidemment en vertical.
On voit que ce format inversé 9/16 correspond pile à l’écran du téléphone. il occupera donc toute la surface disponible. Et comme sur tous les réseaux sociaux et les sites web, le format de fichier le plus utilisé est le format HD 1920/1080 ou en vertical 1080/1920.
Le débit
Il faut rapidement aussi parler du débit de la vidéo, c’est à dire du nombre d’images par seconde. On utilise actuellement 2 débits : 25 images/seconde et 30 images /seconde. L’unité est souvent abrégée : fps pour frames per second.
Là encore, le 30 images /seconde s’impose maintenant un peu partout. L’image est un peu plus fluide et donc le mouvement est mieux retranscrit.
60 images /seconde est utilisé aussi pour les sports où le mouvement est le plus souvent très rapide. Evidemment, ça alourdit considérablement les fichiers et les appareils doivent être capables de les enregistrer et de les lire.
Les fichiers d’images fixes
Internet
Photos, illustrations, les images fixes sont aussi omniprésentes sur les sites, les blogs internet. Là aussi, la compression est de mise, car les grandes images peuvent ralentir considérablement le temps de chargement des pages internet et impacter très sérieusement le référencement des pages par les moteurs de recherche.
.png ou .jpg ?
Le standard très conseillé sur internet est le fichier .jpg qui permet une bonne compression.
Le seul avantage du .png semble être la possibilité d’avoir un fond transparent et donc de présenter des images détourées sur un fond de page coloré. C’est un avantage en terme de design. Toutefois, le fichier .png est moins bien récompensé par les moteurs de recherche.
La taille des fichiers images
60% des images sur internet sont vues sur des smartphones et non pas sur ordinateur. Les sites internet doivent donc s’adapter souplement à ces écrans de taille extrêmement différentes. Ce qu’on appelle responsive, c’est justement la faculté d’une page internet de s’adapter aux formats des mobiles.
C’est une contrainte depuis quelques années qui se rajoute au fait que le trafic internet ne cesse d’exploser. Donc les pages internet doivent être les plus légères possibles à charger.
Voilà pourquoi on doit prêter attention à la fois au poids des fichiers image (compression) , mais aussi à la taille de chaque image. Une image qui va être placée par exemple dans une colonne qui fait 250 pixels de large, ne doit pas excéder cette taille.
Autrement dit, la taille des images doivent être appropriées à la taille du conteneur qui la reçoit. Donc toutes les images qui peuvent être grandes et bien définies doivent être compressées en taille et en définition pour diminuer le temps de chargement de la page internet.
On estime qu’une bonne page internet doit avoir un temps de chargement moyen qui n’excède pas quelques secondes, un grand maximum de 5 secondes. Sinon on diminue grandement le pourcentage de visiteurs qui va voir la page, car les internautes zappent très vite.
Donc il est évident qu’une photo prise sur un smartphone ou un appareil photo ne peut pas être publiée sur internet, sans être drastiquement compressée. Une telle image à son état brut peut peser facilement plusieurs Mo et il faudra sur un site internet la réduire en un fichier de quelques centaines de Ko, voire à quelques dizaines de Ko.
Pour cela, on va réduire la taille au strict nécessaire, mais aussi la définition sera réduite de 300 ou 600 dpi à 72 dpi (dots per inch, en français points par inch). C’est un peu l’équivalent de ce qu’on a vu précédemment avec les pixels en vidéo.
Imprimerie
Pour l’impression papier, affiches, flyers ou édition papier, les standards de fichier ne sont pas du tout les mêmes.
En général, en photo ce sont les fichiers .tif qui sont préférés pour des raisons de colorimétrie et à la meilleure définition possible. Là il n’est plus question de compression, ni de réduire la taille des images. Bien au contraire !
Ensuite une maquette graphique comprenant des photos, du texte, des titres, des illustrations sera la plupart fournie à l’imprimerie sous un format .pdf non compressé
Pour conclure
Bien évidemment, il existe beaucoup plus de formats de fichiers audio, vidéo ou image. Mais nous venons de voir les plus utilisés, les standards actuels sur le net et en production pro. Il est fortement déconseillé de publier des fichiers dans des formats plus exotiques ou plus anciens ou encore réservés aux professionnels.
Comment convertir un fichier média ? La plupart du temps, vous n’aurez pas besoin d’application spécifique : l’appli avec laquelle vous l’avez fabriqué ou dans laquelle vous l’avez ouvert sur votre ordinateur vous permettra le plus souvent de l’exporter à un de ces formats de base.
Ne prenez pas le risque que vos fichiers soient illisibles pour la plupart des usagers. N’oubliez jamais que vos fichiers media n’ont pas la plupart du temps comme objectif N°1 d’être les meilleurs possibles, mais au contraire de communiquer des images et des sons à un public, sur des réseaux ou dans des modes de diffusion différents.
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Les non voyants peuvent-ils avoir accès à la réalisation de podcasts audio ? Jusqu’à maintenant, c’était presque une mission impossible. Et pourtant le podcast pourrait être pour eux le mode de communication rêvé : pas d’images, rien que de l’audio pour communiquer avec leur voix. Ils avaient besoin simplement d’une formation accessible qui n’existait pas…
En janvier 2021, à l’initiative d’Yves Wansi, Audio Formations a ouvert un gros chantier pour rendre accessible aux non voyants et aux mal voyants sa formation Réaliser ses podcasts de A à Z.
Vous pouvez aussi écouter cet article en podcast en cliquant ci-dessous :
Comment un mal voyant en est-il venu à s’intéresser au podcast ?
Yves Wansi, animateur de Vue d’Ensemble et du podcast DVLV – Déficients Visuels Lancez-vous :
“ Tout est parti en 2019, lorsque nous nous sommes rencontrés, toi et moi, Bruno et nous avons collaboré pour l’organisation de la 2e édition du festival Entendez-Voir !
Le podcast je connaissais un tout petit peu, sans vraiment m’y intéresser, parce que je ne voyais pas trop l’intérêt. Je connaissais déjà le livre audio et je considérais que le podcast c’est une autre forme des livres audio.
Grâce à toi et aux articles que tu m’as conseillé, je me suis documenté sur le sujet et c’est là où je me suis vraiment rendu compte que c’était une réelle opportunité pour les malvoyants et les non-voyants.
Etant moi-même malvoyant, je suis en contact avec plusieurs malvoyants et non-voyants et j’avais toujours ces remarques : certains publiaient beaucoup de contenu sur Youtube.
Le problème de Youtube, c’est qu’il n’est pas forcément accessible pour un déficient visuel. Certains malvoyants et non-voyants qui partagent du contenu audio sur Youtube ont toujours besoin d’être accompagnés car ils sont obligés de mettre une image figée pour que leur contenu audio puisse être accepté dans le logiciel.
C’est un véritable casse-tête quand on a un handicap visuel. “
Quel est l’avantage du podcast pour un déficient visuel ?
“ L’avantage du podcast est qu’on a juste besoin d’enregistrer sa voix, son contenu, faire la postproduction, puis télécharger en format mp3 ou wav et ensuite publier. C’est tout simple.
Je suis donc rentré dans le milieu du podcast. Il fallait donc se former avant même de démarrer, non seulement pour une compréhension technique, mais il fallait aussi que je comprenne l’impact économique et surtout sociétal de la discipline.
Ensuite je me suis donc formé aux techniques de production, de prise de son, d’habillage sonore, de narration, de diffusion.
Etant moi-même malvoyant, les avantages du podcast pour moi vont encore plus loin en terme de publication et de diffusion. Tout simplement parce que aujourd’hui nous sommes inondés par la communication vidéo et tout le monde n’a pas forcément le temps de regarder tout le temps les vidéos sur son smartphone ou son ordinateur.
Et en plus quand on est malvoyant ou non-voyant, ça ne sert forcément pas à grand-chose d’avoir des images. Donc c’est plus l’audio qui nous intéresse.
Et si on analyse plus loin, il existe 4 canaux de communication et diffusion de contenu vidéos : YouTube le plus connu, Facebook, Instagram et Tic-Toc.
A la différence du podcast, où on a plus d’une dizaine de plate-formes de diffusion. C’est énorme ! Entre Apple Podcasts, Deezer, Spotify, SoundCloud, Google Podcasts, Podcast Addict ou encore Amazon, Audible… Si on analyse, on se rend compte qu’on a plus de possibilités de diffuser son contenu et en plus, gratuitement.”
Comment un non-voyant peut-il réaliser des podcasts ?
“ Donc, pour cela il faut faire une formation. Ce n’est pas juste enregistrer sa voix et le balancer en ligne. Il faut donc comprendre les techniques de production, le bruitage, la technique de prise de son, l’habillage sonore et surtout la diffusion.
En effet, il faut savoir comment diffuser en utilisant des mots clés et surtout qu’il soit visible, accessible sur toutes les plateformes. J’ai pris le temps de me former à la production, à la diffusion, à la publication, à la prise de son, à la création de contenu, à la narration, à la rédaction, etc.
Et bien évidemment à l’accessibilité de cette formation. Il fallait trouver le moyen de rendre la formation accessible à un non-voyant.
De nombreux malvoyants et non-voyants ont d’énormes choses à dire. Des musiciens, des narrateurs, des poètes, des conteurs, des formateurs, des écrivains, des scénaristes, des réalisateurs… Grâce au podcast, ils ont l’opportunité de mettre leur création sur un support pour se faire connaître, faire reconnaître leur travail et surtout s’émanciper.
De plus avec les conditions sanitaires actuelles, nous sommes un peu obligés de rester chez soi. On a donc la possibilité de s’exprimer, d’exprimer son talent chez soi, dans son bureau, dans sa chambre, dans son salon et de partager avec les autres. ”
Qu’est ce qu’une formation accessible aux non voyants et aux mal voyants ?
Les voyants l’ignorent, mais les non voyants et les mal voyants, en raison même de leur handicap, utilisent déjà énormément les outils numériques : ordinateur, smartphones, principalement.
Leur principale difficulté est évidemment qu’ils ne peuvent voir l’écran. Ils utilisent donc des lecteurs d’écran vocaux comme Voice Over sur mac et sur les iphone, comme NVDA sous windows ou encore Talk Back sur androïd.
Mais en plus, ils utilisent de manière extensive les commandes au clavier, les raccourcis clavier. En effet, ils ont besoin de pouvoir contrôler tout au clavier.
Beaucoup d’entre eux ont d’ailleurs acquis en la matière une dextérité stupéfiante pour les voyants. Ils sont capables de jongler très vite entre les commandes vocales et les raccourcis clavier.
L’accessibilité aux non voyants et aux mal voyants d’une formation à distance passe par une plateforme de cours bien organisée, des modules de cours en audio et des documents texte bien calibrés.
De plus, la particularité d’une formation audio est qu’elle doit comporter une initiation à un logiciel audio, parfaitement accessible aux non voyants. La difficulté principale était donc de concevoir un tutoriel de réalisation audio accessible sur un logiciel audio accessible.
Et c’est là que la collaboration avec un non voyant, expert en informatique s’imposait pour tester et valider dans le détail cette nouvelle formation dont l’enjeu était d’être 100% accessible aux non voyants.
Emmanuel Coutris, le consultant idéal
Emmanuel Coutris, administrateur système à l’Université Paris-Saclay et lui-même non voyant, a collaboré activement à la création de cette formation en en étant en quelque sorte le bêta-testeur et le consultant en accessibilité :
“ Alors de mon côté, dès que j’ai entendu parler d’une possibilité de formation au podcast pour les déficients visuels ça m’a beaucoup intéressé, tout simplement parce que j’ai aussi un intérêt là-dedans. Effectivement j’aimerais bien créer un podcast autour des instruments de musique rares ou peu utilisés.
Et donc j’ai répondu présent dès qu’on m’a dit que ce serait bien qu’il y ait un testeur non-voyant. Surtout que j’ai des connaissances dans tout ce qui est site internet, accessibilité et je pense pouvoir réfléchir aussi aux difficultés des déficients visuels.
Jusqu’à maintenant mon expérience de cette formation en ligne est assez positive parce que le format me plaît beaucoup. Et puis l’accessibilité, elle était déjà pas mal au départ. Je parle du site lui-même, la plateforme de formation.
Et après l’ajustement, avec les petites observations que je peux apporter, comme Bruno est très à l’écoute, je ne vois que des améliorations.
Et voilà, je ne peux qu’inviter d’autres personnes à suivre cette formation dès qu’elle sera mise en place.”
Non voyants, mal voyants – Comment réaliser vos podcasts audio de A à Z
La formation Podcast Audio Touch existait déjà pour les voyants et dans une certaine mesure aussi pour les mal voyants.
Il s’agissait donc pour Audio Formations de proposer une nouvelle version de cette formation à la réalisation de podcasts, cette fois-çi 100% accessible aux non voyants, aux mal voyants et bien entendu 100% à distance.
Ne cherchez pas plus loin, c’est la première et la seule qui existe actuellement. Elle est le fruit de la collaboration entre voyants, mal voyants et non voyants.
Elle est ouverte dès maintenant à tous les non voyants et mal voyants francophones. La première session débute en avril de cette année 2021. Audio Formations ouvrira une nouvelle session tous les mois et les prises en charge du coût de formation sont possibles via Pôle Emploi (et votre Cap Emploi) ou les Opcos de votre secteur si vous êtes salarié ou salariée.
Pour en savoir plus sur le programme détaillé, les sessions, les conditions d’inscription et de prise en charge de cette formation :
Tout ce qu’il faut savoir sur le direct monitoring , qui est une notion souvent mal comprise en home-studio et qui peut vous poser de gros problèmes en prise de son sur votre logiciel de MAO si vous ne savez pas le gérer correctement.
Vous connaissez sans doute le problème, car il est récurrent et il ressemble à çà :
Lorsque vous voulez vous enregistrer, vous vous entendez dans votre casque avec un petit décalage très perturbant qui vous empêche de chanter ou de jouer sereinement, comme un écho très court…
Dans la notice de votre logiciel, de votre interface, vous ne trouvez pas d’explications claires pour résoudre facilement ce grave problème.
Et pourtant c’est très simple de supprimer cette latence à l’enregistrement !
Direct monitoring : A quoi ca sert ?
Sur votre station de travail audio, lorsque vous enregistrez une piste d’instrument ou de voix avec un micro ou une ligne analogique, le son entre dans votre interface audio.
Vous avez besoin d’écouter au casque ce que vous êtes en train de jouer. Si vous écoutez la sortie master de votre logiciel, il est certain que vous allez entendre votre son avec un décalage de temps non-négligeable.
Cela est dû au temps que va mettre votre processeur pour enregistrer numériquement le son à l’entrée, par exemple 5,9 ms . C’est ce qu’on appelle la latence d’entrée. A cette latence, s’en rajoute une deuxième, la latence de sortie. C’est le temps qu’il va mettre pour retransformer votre signal numérique en son analogique pour que vous puissiez l’écouter sur vos haut-parleurs ou votre casque. Par exemple 4,6 ms
Si vous additionnez ces 2 retards, vous avez un décalage qui peut être conséquent entre le son que vous jouez et le son que vous entendez dans votre casque, c’est ce qu’on appelle la latence globale ou totale . Ici 10,5 ms.
Vous le percevrez comme un petit écho, ce petit temps de quelques milli-secondes, mais ca perturbe votre écoute, le son n’est pas propre et sur des mises en place rythmiques, ca peut vous troubler énormément.
Et bien, le direct monitoring est un réglage qui va vous permettre de supprimer radicalement ce petit décalage insupportable.
Comment régler le direct monitoring en 3 étapes ?
1. Couper le son sur la piste
La première chose à faire dans votre logiciel est de couper le monitoring sur la piste que vous voulez enregistrer. Vous ne voulez pas entendre du tout le son qui ressort de cette piste.
2. Activer le direct monitoring
Puis vous allez vous rendre dans le petit logiciel de contrôle qui s’est installé en même temps que les drivers de votre interface-audio. Et vous allez activer le direct monitoring pour la ou les pistes que vous êtes en train d’enregistrer en ouvrant le volume de la piste entrante.
Sur les Focusrite de la série Saffire, dans le Saffire MixControl il suffit de lever le volume de la piste en question,
Chez Motu, le tableau de contrôle Cue mix-DSP permet comme sur la Saffire de monter le volume de votre piste et de l’envoyer directement vers la sortie 1-2 Scarlett Control 2nd ou 3rd Generation : on nous dit ici que le direct monitoring est configuré par défaut. Si vous avez un problème, allez vérifier dans la section Hardware inputs dans ce tableau de bord, le routing des inputs de vos pistes ou bien les créer, s’il le faut.
Scarlett 2i2 : certaines interfaces peuvent avoir un petit bouton en face avant qui va vous éviter tout çà : il vous permet d’activer tout simplement le direct monitoring.
Chez M-Audio, c’est aussi la solution choisie avec par exemple sur la Fast Track Pro un bouton Mix en face avant qui permet un très astucieux mélange de niveaux entre les pistes entrantes (direct monitoring) et les pistes déjà enregistrées (playback).
3. Coupez vos haut-parleurs
Et maintenant vous coupez vos haut-parleurs en mettant à zéro le volume de sortie sur votre interface, mais pas le volume du casque.
NB : sur les interfaces Motu, très souvent on ne trouve pas de bouton de volume de sortie, il faudra le faire dans le logiciel, ce qui est plus compliqué.
Et voilà votre direct monitoring est réglé ! Désormais vous n’entendez plus que dans votre casque. Et ce que vous entendez c’est votre instrument, sans décalage aucun, car il ressort directement à la sortie casque sans passer par votre logiciel.
Mais vous y entendez aussi les pistes déjà enregistrées si votre casque est bien réglé sur la même sortie master 1-2 que la sortie principale. Et le tout sans décalage gênant.
Pour aller plus loin
Si vous voulez gagner beaucoup de temps, résoudre tous vos problèmes techniques, progresser dans votre home-studio et atteindre rapidement le son pro, la meilleure solution c’est de vous faire accompagner, de vous faire coacher par un professionnel aguerri dans un cursus de formation d’excellence :
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De très bonnes nouvelles pour le podcast français ! Ce 2ème sondage Havas confirme en 2020 les tendances déjà très positives de l’évolution de l’audience du podcast en France, déjà très remarquées en octobre 2019.
Le podcast natif s’affirme donc de plus en plus comme un média important, très original, très accessible.
Le podcast natif a un avenir radieux devant lui, que ce soit en progression d'audience ou en développement potentiel de son marché en France. Et voici l'analyse du sondage présentée sur scène le 15 octobre 2020 au Paris Podcast Festival par le CEO de Havas, Yves Del Frate :
« Cette 2ème édition de l'étude sur le podcast natif en France utilise la même méthodologie que celle de l'année 2019. L'échantillon est de 1000 personnes représentatives de la population française. Les réponses ont été recueillies online.
On s'aperçoit que cette famille du podcast natif s'agrandit ce qui est plutôt une bonne nouvelle. Le mot podcast est entré dans le vocabulaire des Français puisque 93 % d'entre eux ont déjà entendu parler de podcast et 30 % de podcast natif, ce qui représente une progression de 5 points par rapport à l'édition de de l'année dernière.
Plus important encore, l'habitude d'écouter est en nette progression, particulièrement chez les 25-34 ans qui sont une cible particulièrement recherchée par les annonceurs, qu'ils soient privés ou publics. 14 % des Français écoutent des podcasts natifs de manière hebdomadaire. C'est très important car on parle là de 5 Millions de français. 14 % c'est une progression de 5 points par rapport à l'année dernière. Et pour les 25-34 ans on est quasiment à 1/4 de cette population, soit 26 %. Cela représente une progression de 11 points par rapport à à l'année dernière. Ces auditeurs sont de plus en plus accros.
La fréquence d'écoute chez les auditeurs hebdomadaires
Et 52 % envisagent d'en écouter encore davantage dans les prochains mois. Donc on est réellement sur une pratique d'avenir et en plein développement.
La crise du Covid19 et le confinement au printemps 2020, a été une aubaine pour le podcast et en particulier pour le podcast natif. Le confinement a été un accélérateur d'écoute et de découverte.
13 % des auditeurs hebdomadaires ont commencé à écouter des podcasts pendant le confinement. Ils avaient un petit peu plus de temps et ils ont découvert qu'il existait des choses intéressantes à écouter.
61 % des auditeurs d'avant le confinement ont augmenté leur fréquence d'écoute pendant cette période.
L'écoute de podcast natif est donc réellement un phénomène massif et qui s'accélère, quoi qu'il arrive.
Un autre phénomène très intéressant qui mérite d'être souligné, c'est le boom des podcasts jeunesse pendant cette période du printemps 2020. Est-ce que c'est une alternative aux écrans ou même une alternative à l'éducation nationale ?
On ne sait pas, mais en tout cas, 34 % des familles ont écouté des podcasts natifs avec leurs enfants, dont 20 % de manière hebdomadaire. Donc cette habitude d'écoute de podcasts entre non seulement par l'individu, mais également par la famille.
C'est une pratique qui date de moins de 6 mois. Donc c'est encore nouveau. Entre 6 et 12 mois, 44 % des gens déclarent avoir ce comportement. On voit qu'il y avait des early-adopters à 6 % qui faisaient ça déjà il y a 3 ans.
Podcast natif : un média de confiance
De plus apprentissage et authenticité sont des leviers de confiance très importants. En effet, c'est un format ou un média qui
- Permet aux auditeurs d'apprendre et découvrir : 95 % - Propose des contenus vrais et authentiques : progression de 10 points. - Fait réfléchir + 7 points - Est libre + 7.
Donc c'est vraiment un média qui naît avec beaucoup de chair, beaucoup de consistance, beaucoup d'intérêt et qui est apte à générer cette confiance de la part de ses auditeurs.
Une confiance qui va plus loin puisque les gens sont prêts, seraient prêt à payer pour écouter. 65 % des auditeurs hebdomadaires déclarent être prêts à payer pour écouter leur podcast natif préféré.
Par conséquent, on voit qu'il y a là un business possible non seulement publicitaire, mais aussi directement un business qui permettrait de monétiser l'audience et monétiser le contenu, ce qui est une pratique qui se développe de plus en plus.
Portrait-robot de l'auditeur de podcast natif
Depuis l'année dernière, le portrait-robot de l'auditeur français de podcast se confirme :
34 ans en moyenne,
28 % vit plutôt à Paris ou dans l'agglomération parisienne,
39 % dans d'autres villes de + 2000 habitants
12 % sont étudiants
26 % ont des enfants
Sans surprise ils sont sur-connectés, sur-consommateurs de médias, de culture et hyper curieux.
C'est la cible que tous les publicitaires veulent apporter à leurs clients, que toutes les marques, toutes les entreprises essaient de séduire. Et bien sûr, ils ont là l'occasion rêvée pour leur parler dans des podcasts natifs.
Il y a encore un petit sujet d'accessibilité. Elle s'améliore, même si c'est pas encore hyper lisible est hyper hyper simple. 87 % des auditeurs hebdomadaires déclarent les trouver facilement, mais chez les auditeurs occasionnels ils ne sont que 68 %.
Donc on voit qu'il y a encore un sujet sur la présentation, sur la distribution, sur la manière de rendre accessibles les podcasts. Et évidemment il y a là un ou des business à monter autour de cette distribution.
On voit aussi un intérêt grandissant pour les podcasts humoristiques et de développement personnel quand on regarde le Top Ten des thématiques qui sont suivies en podcast.
Dans un univers sérieux où on ne se marre pas tous les jours, on parle de news, on parle de sciences, on parle de société, de musique, de high tech, etc... l'humour et le divertissement se glissent à la 2ème place.
Par rapport à l'année dernière, on voit aussi la montée en puissance de la psychologie et du développement personnel. Par rapport à l'année dernière également, il y a une envie d'histoires, tout le monde a envie d'histoires.
Quel que soit l'âge, les interviews, les conversations, ainsi que les enquêtes et investigations restent en tête, mais on voit que le récit personnel, le témoignage, la fiction, la narration gagnent du terrain par rapport à l'année dernière, ce qui enrichit encore la variété des contenus.
Les produits des podcasts indépendants restent en tête (68 %), suivi de près par les médias (65 %).
Les marques et le podcast natif
Mais on voit aussi une évolution pour les podcasts proposés par des marques, des entreprises ou des produits. Les gens ont pris l'habitude de les écouter et les écoutent avec intérêt et dans un nombre assez significatif, si on compare aux autres médias ou aux autres contenus publicitaires.
En terme de formats, il est intéressant de constater une appétence pour les formats de moins de 30 minutes parce qu'on est dans une société où tout va vite, où on est toujours pressés ... mais ce qui est intéressant dans le format podcast natif, c'est qu'il y a quand même encore plus de 30 % de gens qui sont intéressés par des formats supérieurs à 30 minutes. Voire à 1h. Donc c'est un média qui gagne également être découvert dans sa longueur.
Le podcast s'écoute le plus souvent en solitaire (73 %), mais aussi avec des amis et des proches, en couple, avec des enfants.
L'écoute en mobilité a été un peu impactée par la crise sanitaire. Donc on voit que cette crise sanitaire a eu un impact non seulement sur l'augmentation de la consommation et de l'écoute des podcasts natifs, mais également sur la manière de les écouter, puisque pendant le confinement par définition, on était moins dans les transports, moins dans la rue.
Cela a fait augmenter mécaniquement l'écoute au domicile et en voiture. Dans cette même situation, on a perdu sur le smartphone au profit de l'ordinateur, tout simplement parce qu'on est un petit peu plus restés à la maison.
La présence des marques dans ce nouveau média est très bien acceptée par les auditeurs., beaucoup plus que dans la publicité. Et elle a un score qui est assez stupéfiant, assez surprenant pour un publicitaire : elle est jugée à
65 % : présentes juste ce qu'il faut dans les podcasts. Et ce qui est très intéressant : ce 65 % d'opinion positive sur le podcast natif, c'est exactement le même chiffre de rejet de la publicité par les moins de 35 ans en France.
L’écrin narratif du podcast natif
On voit que le podcast est un écrin dans lequel les marques et les entrerprises sont les bienvenues, elles vont pouvoir s’exprimer, se raconter et elles sont plutôt bien acceptées pour le moment.
On constate aussi que ce soit dans une publicité ou un message dans un podcast natif, où que ce soit un podcast de marque ou d’une entreprise, ils donnent envie de se renseigner ou ils permettent de découvrir ou de mieux connaître une marque.
Mais le plus étonnant c’est qu’un podcast d’une marque ou d’une entreprise a déjà fait changer d’avis sur la marque et l’entreprise dans 71 % des cas. C’est juste massif et il faut d’urgence communiquer ça à tous les annonceurs, parce que c’est une puissance, un levier qui n’existe dans aucun autre média.
Il y a vraiment là un potentiel absolument incroyable à exploiter. C’est un média qui fait changer de regard sur les marques, c’est l’effet de transfert de valeur.
A partir du moment où elle est présente dans un podcast natif, la marque est jugée d’emblée comme plus innovante à 86 %,3 plus proche de ses consommateurs, de ses clients, plus intéressante, plus responsable et engagée et plus crédible. Ca aussi, c’est un levier que recherchent toutes les marques et sur lequel elles sont un peu à la ramasse en ce moment.
Aller chercher de la crédibilité avec les podcasts natifs c’est plutôt une bonne idée : les entreprises peuvent s’y raconter différemment.
C’est un nouveau format sur le marché français, un territoire vierge d’expression et 82 % des auditeurs hebdomadaires du podcast natif seraient intéressés pour que des marques et des entreprises qu’ils aiment, proposent leur propre podcast pour faire découvrir leur histoire, celle de leurs produits, celle de leurs salariés et celle de leurs engagements.
Par conséquent, on voit qu’il y aura forcément dans les jours, les mois et les années qui viennent de très, très belles histoires entre les entreprises et le podcast natif. »
Pourquoi pas vous ?
Réaliser un podcast audio n'est pas très compliqué, beaucoup plus simple et rapide qu'une vidéo. Sans chercher les complications, la clé de la réussite n'est pas technique. Le podcasteur raconte ses histoires à ses auditeurs, il leur parle de manière très spontanée.
Mais il ne faut pas occulter pour autant que quelques compétences sont requises pour la réalisation : maitriser un logiciel audio basique, savoir enregistrer, monter, mixer, illustrer, exporter, archiver.
Débuter ne requiert pas spécialement de budget. Le logiciel audio recommandé Audacity est gratuit.
Pour aller plus loin
Mais si vous désirez créer concrètement votre podcast natif, des épisodes réguliers et diffuser votre émission, votre chaîne de podcasts, vous pouvez vous y mettre dès maintenant. Ce n’est pas si compliqué !
Pour vous accompagner dans cette création, votre réalisation de podcasts, nous avons créé une formation qui va droit à l’essentiel : les bons outils, les bonnes méthodes et un parcours concret de la conception à la mise en ligne.
Cette formation vous permettra de gagner beaucoup de temps et d’être finalement autonome. Vous partez de votre désir de podcast et vous sortez de la formation avec votre chaîne, votre émission, clé en mains et mise en diffusion.
Et pour cette formation PodcastAudioTouch – Réalisez vos podcasts de A à Z , vous avez droit à une prise en charge à 100%, quelle que soit votre situation professionnelle : salarié, entrepreneur, demandeur d’emploi.
En effet, Audio Formations est un organisme de formation certifié, ce qui vous ouvre très simplement la porte de la formation professionnelle continue.
Vous pouvez vous doter de cet outil de communication web formidable qu’est une chaîne de podcast natif. Il ne tient qu’à vous !
Et si vous êtes déficient visuel ?
Vous pensez que la réalisation de podcasts n'est pas pour les déficients visuels ? Détrompez-vous : que vous soyez non voyant ou mal voyant, c'est possible !
Nous avons adapté cette formation en la rendant 100% accessible aux déficients visuels, 100% en ligne avec un accompagnement à distance. C'est une grande première. Profitez des toutes premières sessions en avril, mai et juin.
La troisième édition du Paris Podcast Festival aura lieu du 15 au 18 octobre 2020 à la Gaîté Lyrique, en hors les murs et en ligne.
Trouver votre voix au Paris Podcast Festival
Le Paris Podcast Festival se réinvente et sera à vivre sur place à la Gaîté Lyrique (dans le respect des mesures sanitaires en vigueur), mais aussi en hors les murs (à Ground Control, Mk2 Quai de Loire et en exterieur). Il y aura aussi une retransmission des temps forts de la programmation en live sur les réseaux du festival ! Cette année encore le festival explore les nouveaux horizons du podcast pour que chacun·e puisse trouver sa voix.
Un podcast natif, c’est quoi ?
À la différence du podcast de radio qui permet de rattraper une émission que l’on n’a pas pu écouter lors de sa diffusion, un podcast natif est un contenu sonore conçu, produit et diffusé exclusivement en ligne et auquel chacun peut accéder grâce à une application quand il le souhaite. Quand on écoute un podcast natif, on écoute ce que l’on n’entend pas à la radio : des voix, des histoires, des conversations, qui sont de nouvelles manières de raconter le monde et de captiver l’attention.
En contradiction avec l’omniprésence de la culture de l’image, passant majoritairement par la télévision et les smartphones, le podcast libère de la dépendance aux écrans et fait le pari de l’imaginaire. Les podcast natifs s’imposent aujourd’hui comme une nouvelle frontière du récit donnant naissance à une culture sonore.
Le podcast natif est un véritable phénomène culturel de cette décennie qui vient défricher tout un champ des possibles pour le récit et la conversation sonore. L’idée du Paris Podcast Festival est de faire découvrir le plaisir de cette nouvelle culture de l’écoute à des publics nombreux.
Le programme du Paris Podcast Festival
Pour sa troisième édition, le Paris Podcast Festival vous propose quatre jours de rencontres professionnelles, de découvertes, d’écoutes en avant-première, d’enregistrements publics, d’ateliers, de masterclass… sans oublier sa compétition officielle !
L’accès au festival est toujours gratuit, mais cette année il vous faut obligatoirement réserver vos places sur la billetterie de la Gaîté Lyrique. En raison du protocole sanitaire, si vous souhaitez venir en groupe, il est recommandé de réserver en une seule fois, et de vous présenter ensemble à l’événement.
En raison de la crise du Covid-19, la plupart des présentations, interventions sont retransmises en direct, en streaming sur Facebook. Vous pouvez donc suivre tout le Paris Podcast Festival en ligne, à distance, en toute sécurité et sans vous déplacer. Profitez-en !
Le marché du podcast (jeudi 15 octobre) est une journée entièrement déstinée aux professionnel.le.s disposant d’accréditations. Celles-ci seront mises en vente dans les prochains jours.
Au cours de ce 3ème Paris Podcast Festival, seront dévoilés les résultats de la 2ème grande enquête Havas sur la situation du podcast en France. Vous pourrez y trouver tous les chiffres, le profil des auditeurs et apprécier l’évolution, la progression en comparant avec l’Etude de l’année dernière.
Si votre activité a un rapport avec la communication et le web, ne manquez pas de consulter cette étude. Celle de l’année dernière était très riche en infos sur le boom du podcast en France. Cette année, ces résultats seront encore plus stratégiques dans le contexte de la crise du Covid-19, qui a débloqué considérablement tous les freins à la communication à distance.
Il y a fort à parier que cette année encore verra se confirmer la forte accélération du boom du podcast en France, déjà constatée par tous les observateurs et les acteurs du secteur dans le pays.
Par conséquent, ne manquez absolument pas ce rendez-vous tout à fait incontournable de la communication web.
Le Paris Podcast Festival 2019 et l’analyse des tendances du podcast en France issues de l’étude Havas 2019 :
Le dossier complet du podcast en France et dans le monde : une 40aine d’ articles, des chiffres, des études et des recommandations et des formations si vous voulez démarrer dans le podcast :
L’épidémie du coronavirus n’impacte pas que les bars, les restaurants, les évènements publics. Tous les lieux et les activités qui impliquent la prise de son audio ou en vidéo sont concernés et tout particulièrement la prise de son des voix parlées ou chantées.
Si vous la pratiquez dans votre activité, vous devez absolument prendre les mesures de protection nécessaires.
Vous pouvez écouter cet article sur le podcast Plan Sonore :
A partir du moment où vous utilisez dans votre activité un ou plusieurs micros, vous êtes dans la plupart des cas concerné·e par le coronavirus et de très près. Pourquoi ?
La voix parlée est un des vecteurs principaux de contagion du coronavirus. Comme on vous l’a répété déjà des centaines de fois, les gouttelettes propagées en face de la bouche par le simple fait de parler sont la principale cause de propagation du coronavirus.
Et ce risque est grandement augmenté dans les lieux clos et non-ventilés.
Par conséquent lorsqu’on parle en face d’un micro, le risque est très grand. Toutes les personnes qui enregistrent de la voix parlée en audio ou en vidéo pour leur activité sont donc concernées de très près.
Et bien là, le risque est encore plus grand ! En effet, la voix chantée émet encore plus d’air, propulsé avec beaucoup plus de puissance que la voix parlée. Beaucoup plus de gouttelettes et donc beaucoup plus de risques d’infection au coronavirus.
Et bien sûr, il n’est guère concevable de chanter avec un masque, que ce soit pour le son de la voix, comme pour la respiration qui est tout à fait comparable à la respiration sportive.
Voilà pourquoi toutes les activités impliquant de la voix chantée sont très problématiques : enregistrement en studio, mais aussi pratique du chant choral, cours de chant …
Donc, musiciens, chanteurs, chanteuses, professeurs de chant, chefs de choeur, soyez très prudents !
Dans ce cas, il n’y a pas forcément de micro, mais dans les écoles de musique et les conservatoires, les cours de chant se passent et se succèdent dans des salles fermées, souvent très petites, pas assez aérées. Donc, on risque d’y projeter du coronavirus en très grande quantité.
Les instruments à vent sont aussi concernés de très près par les risques de propagation du coronavirus. Les saxophonistes, clarinettistes, trompettistes … le savent bien : ils vident et sèchent constamment leur instrument de toute la salive qu’ils y ont projeté et dont une grande partie est rejetée dans l’air autour d’eux lorsqu’ils jouent.
Imaginez une section de cuivres qui répète dans une salle fermée ou enregistre dans un studio pendant des heures…
Pour vous permettre d’évaluer correctement vos risques, de les réduire, de vous protéger et de protéger les autres dans ces situations, nous allons voir dans le détail toutes les mesures techniques de protection à mettre en œuvre pour réduire les risques de contagion et de propagation du coronavirus.
1. Comment protéger votre micro du coronavirus ?
Le nettoyage d’un micro n’est pas chose facile. Il faut à tout prix éviter de mouiller la capsule à l’intérieur du micro. Donc on ne peut pas asperger de produit désinfectant, ni même de l’eau, sur la grille.
Le corps du micro peut être essuyé gentiment avec un chiffon imprégné de produit pas trop agressif : par exemple un peu de sanytol (assez naturel) ou dans beaucoup de cas alcool isopropylique à 70° (voir le manuel du fabricant) et très léger sur la grille.
Mais dans tous les cas, il vaut mieux systématiquement chausser le micro d’une bonnette en mousse qui va arrêter les projections. La bonnette est lavable à l’eau tiède et au savon. Bien rincer, bien essorer et bien sécher (sur un radiateur ou avec un sèche-cheveux).
Si vous utilisez un micro de studio à large membrane, vous savez qu’il vous faut utiliser en plus un écran anti-pop, nous verrons après de quel type.
2. Comment vous protéger ?
Si vous êtes le seul ou la seule à utiliser votre micro, inutile de paniquer. Le micro ne vous transmettra pas le coronavirus … ni la bonnette d’ailleurs.
Si vous êtes invité·e à parler dans un micro qui ne vous appartient pas, exigez à l’avance une bonnette en mousse désinfectée. Attention certaines personnes, même dans les radios ou TV professionnelles, négligent ces mesures anti coronavirus.
3. Comment protéger vos invités ?
Cela coule de source, vous devez protéger du coronavirus vos invités quand vous en avez. Privatisez micro et bonnette lavée et désinfectée, si c’est possible.
Si vous passez le même micro à plusieurs personnes, il faut vraiment éviter aussi que les lèvres ne touchent la bonnette, donc respectez la distance de 20cm minimum. Attention, cette distance minimum est trop souvent mal calculée : 20cm c’est en gros la distance entre le bout de votre index et de votre pouce lorsque vous les écartez au maximum.
Si vous évoluez dans un studio de radio avec des invités qui se succèdent, il est obligatoire d’essuyer les micros avec une lingette imbibée (voir plus haut) et de donner à chaque invité une nouvelle bonnette en mousse (propre, lavée). Il faut aussi dans ce cas, désinfecter la table du studio entre chaque invité.
4. Quelles bonnettes utiliser ?
Nous y voilà ! N’utilisez pas les bonnettes à poil : elles sont difficiles à désinfecter et fragiles.
Utilisez desbonnettes en mousse. Elles se lavent facilement au robinet avec de l’eau tiède et du savon (ou du produit vaisselle). Bien rincer, bien essorer et bien sécher (sur un radiateur ou avec un sèche-cheveux).
Je dis des bonnettes, car vous serez probablement obligé·e d’en acheter plusieurs. Elles sont très bon marché et peuvent s’acheter par lots. On en trouve partout sur le net depuis l’apparition du coronavirus.
Et n’oublions pas non plus de protéger les micros cravate, ils sont eux aussi placés en ligne de mire pour les projections de coronavirus. Vous pouvez facilement trouver sur le net des bonnettes en mousse pour vos micros cravate.
5. Quels anti-pop utiliser ?
Là aussi, si vous êtes bien équipé·e avec un micro à large membrane, il vous faut un écran anti-pop rigide et non pas les plus courants dont la matière filtrante est souple : plus difficiles à laver.
Par exemple, ceux-ci : vous pouvez les acheter chez Thomann : 29 à 70 €
Notons au passage, pour les enregistrements musique ou studio, qu’il faut aussi désinfecter les pupitres, les pieds de micros, les claviers d’instrument, les amplis, bref tout ce que les musiciens et les techniciens tripotent constamment…
6. Quels produits et méthode de nettoyage utiliser ?
Nettoyer tout ce qui a été touché après chaque séance. Si vous partagez un studio, faites-le avant et après. Ne faites pas confiance à vos collègues, certains sont certainement négligents ou paresseux, voire encore complotistes… il y en a pas mal un peu partout !
Evitez les produits de nettoyage agressifs. Ce n’est pas une pub, mais je recommande Sanytol sols et surfaces qui ne contient pas de javel et a une bonne action anti-virus. Si vous avez un doute, nettoyez un petit bout de votre surface pour voir si le produit n’altère pas votre matériel.
Enfin, évitez les lingettes jetables, c’est un vrai fléau pour la planète.
7. Respectez les consignes générales contre le coronavirus
Toutes les règles générales de distanciation de la pandémie du Coronavirus sont évidemment à respecter. A commencer par la toute première : se laver les mains au savon ou au gel hydroalcoolique avant et après.
Les techniciens et toutes les personnes qui ne parlent pas ou ne chantent pas doivent se protéger avec un masque.
Enfin, aérez au maximum la pièce entre ou même pendant les séances. Et ce n’est pas forcément facile, ni même possible dans la plupart des studios.
Les recommandations particulières aux microphones ont été établies à partir de celles des fabricants de micro Schoeps, Sennheiser, de la RTBF et de l’Alliance des Radios Communautaires du Canada. Elles ont été émises à l’occasion de la crise du coronavirus.
Plus d’info :
Si vous désirez vous informer plus précisément sur la prise de son que ce soit de la voix parlée, chantée ou des instruments de musique, vous pouvez en savoir plus sur ces deux pages de notre blog :
Le studio de production musicale est né au début du XXème siècle avec la possibilité d'enregistrer des musiciens en train de jouer. Des tous débuts de l'enregistrement monophonique en gravure directe au multi-pistes digital sur ordinateur, chaque nouvelle technologie a fait évoluer les stratégies de production musicale en leur apportant toujours plus de moyens et de choix possibles au service de la création musicale, ce qui bien sûr influe directement sur la manière de produire votre musique aujourd'hui dans votre home studio.
Pour simplifier et donner des repères méthodologiques, on peut distinguer 3 grandes méthodes de production musicale :
Classique linéaire Créative rhizomatique expérimentale Combinée pour votre production musicale
La méthode classique
Dans les studios multi-pistes analogiques des années 70, s’est forgée une méthode de travail qui tient à la fois des moyens techniques disponibles et de la commercialisation de la musique sur le disque vinyle. Les deux supports d’enregistrement analogiques et physiques sont assez coûteux et contraignants : la bande magnétique au studio et le disque vinyle dans les magasins.
Le modèle de production musicale forgé à cette époque par l’industrie du disque comprend typiquement 5 étapes :
Composition : Un compositeur et un auteur, souvent c’est une seule personne, un auteur/compositeur (en anglais songwriter) écrit une mélodie et des paroles, souvent harmonisée dans une grille d’accords, avec des couplets et un refrain. C’est le moment du piano-voix ou du guitare-voix qui est lui rarement enregistré à cette époque.
Arrangement : Ici intervient un arrangeur, souvent c’est le producteur lui-même, celui qui dirige le label de disques. Il recrute les musiciens, les rassemble en studio et leur indique les parties à jouer. C’est un peu le même processus pour les petites et les grosses productions. Parfois aussi c’est un groupe, un orchestre constitué.
Prise de son : L’ingénieur du son enregistre en multi-pistes les musiciens, le plus souvent ensemble dans la même session de studio. Entre ce qui a été composé, écrit au départ et ce qui ressort des séances d’enregistrement, il peut y avoir une grosse différence.
Car c’est là que la créativité musicale s’exprime le plus, lorsque les musiciens jouent ces arrangements en studio. N’oublions pas qu’à cette époque on enregistre sur la bande magnétique où les différentes pistes physiques sont gravées. Le support coûte assez cher, on ne peut pas facilement le découper. Le montage et les reprises sont compliqués.
Voilà pourquoi les très bons instrumentistes sont très recherchés dans ce contexte, ainsi que les producteurs talentueux qui doivent vraiment maitriser leur sujet et travailler très vite.
Mixage : Bien souvent dans les grands studios, avant d’aller plus avant, on a besoin d’une décision commerciale. Car le centre de décision, la direction du label n’est pas dans le studio. Elle est dans les bureaux de la compagnie de disques et attend de pouvoir donner son feu vert, de se décider commercialement à poursuivre la production, puis la fabrication du disque.
Voilà pourquoi en studio, on va faire une mise à plat, un mixage très rapide et sommaire qui va simplement permettre de faire écouter un brouillon, une maquette aux décisionnaires qui vont engager les fonds nécessaires pour publier.
Dans le meilleur des cas, cette mise à plat étant validée avec des suggestions nouvelles, on va pouvoir retourner au studio apporter les retouches dans les arrangements, rejouer certaines parties, en rajouter de nouvelles et faire un mixage définitif qui va prendre beaucoup plus de temps.
Mastering Cette dernière étape était très souvent confiée à un studio spécialisé, à un ingénieur de mastering renommé. A partir de la bande stéréo mixée, celui-ci va affiner les couleurs, les niveaux, l’équilibre général du mixage et préparer techniquement le document sonore dans les normes de la gravure.
L’objectif est là de finaliser le son du mixage et en même temps d’anticiper le son du disque pressé. Il n’est pas rare qu’on presse des tests en vinyle pour vérifier le rendu du mastering.
Toutes ces précautions, ces étapes successives, cette ligne de production sont rendues nécessaires par les coûts, les techniques physiques, analogiques, très lourdes et en même temps relativement imprécises, très difficiles à maitriser.
On est donc obligé d’avancer de la manière la plus rigoureuse, en vérifiant à chaque étape avant de poursuivre. On a quasiment pas le droit à l’erreur technique, musicale et commerciale.
On est bien loin de la souplesse du home studio (qui est encore très loin d’exister) pour produire votre musique.
La méthode créative rhizomatique
Faisons maintenant un grand bond en avant en nous posant à notre époque, les années, comment peut-on dire : les années 2010 ?
En un peu plus de 30 ans, la technologie n’a pas cessé de changer : de l’analogique au digital, avec en fond l’évolution formidable des moyens informatiques. Réservés tout d’abord aux gros projets industriels, les ordinateurs ont envahi notre vie quotidienne en même temps que leur puissance augmentait de manière exponentielle.
Songez que votre smartphone dispose d’un processeur digital des dizaines de milliers de fois plus puissant que le Block II qui pesait 30 kilos et a permis il y a 50 ans à l’Homme de marcher sur la Lune.
Ca change quoi pour produire votre production musicale ?
La musique est-elle meilleure ? Non, certainement pas. Les disques enregistrés dans les années 70 font toujours référence et les grands chefs d’oeuvre de cette époque n’ont pas pris une ride, quel que soit le style de musique. Et ils sont tous réédités sur les nouveaux supports dématérialisés.
Produire votre musique est-il plus facile ? – Oui et non. Certes les moyens audio sont à la disposition de tout le monde. On peut faire une maquette sur son smartphone, quasiment de la même qualité qu’une mise à plat dans les années 70.
Vous, musicien·ne vous pouvez enregistrer et produire votre musique chez vous sur votre ordinateur à très peu de frais. La production musicale s’est donc considérablement démocratisée.
En revanche, l’outil N°1 de la production musicale et de la musique tout court lui n’a pas changé : c’est toujours l’oreille. L’oreille des musiciens, des ingénieurs, des producteurs et aussi à l’arrivée des auditeurs.
Et là où 10 à 30 paires d’oreilles entraient en jeu dans la chaine de production musicale, comme nous l’avons vu, aujourd’hui une seule paire d’oreilles, la vôtre, va gérer le processus pour produire votre musique.
Oui, tout a changé : en positif comme en négatif…
La méthode rhizomatique est celle des jeunes musiciens-producteurs : Rhizome : une structure évoluant en permanence, dans toutes les directions horizontales, et dénuée de niveaux. Elle vise notamment à s’opposer à la hiérarchie en pyramide (ou « arborescence ») et à la trajectoire linéaire. C’est aussi le cercle contre la ligne.
De plus en plus de musiciens composent au fur et à mesure leur musique dans leur home-studio en expérimentant directement avec les outils de production, en s’enregistrant, en traitant le son, en arrangeant, en mixant très tôt leur production, en masterisant eux-même, puis en retournant à la compo … Tout çà dans un désordre apparent, mais qui a le mérite de permettre de tout expérimenter, de chercher, de se tromper et finalement de trouver en libérant sa créativité.
C’est aussi la méthode expérimentale scientifique : on cherche sans savoir ce qu’on va trouver et c’est comme çà finalement qu’on avance le plus. Vous la connaissez bien cette méthode, n’est ce pas ? C’est peut-être même celle-là que vous pratiquez en partie pour produire votre musique.
Les allers et retours incessants entre jouer, enregistrer, écouter, rejouer … etc, c’est aussi la méthode de composition en studio de musique électroacoustique dès les années 40. Mais c’est tellement plus facile techniquement aujourd’hui, chez vous, pour produire votre musique.
La méthode combinée pour produire votre musique
Maitriser votre outil technique On pourrait croire que la grande liberté apportée par le home studio peut se passer d’une bonne connaissance des outils techniques. Mais il n’en est rien, bien au contraire …
Pour pouvoir être à l’aise et libérer votre créativité dans votre production musicale, il est essentiel de bien maitriser les outils. Sinon, votre élan créatif pour produire votre musique va être continuellement stoppé par votre méconnaissance technique. Et c’est bien sûr un handicap énorme, car on a besoin de fluidité dans le processus de création. Tout ce qui vous bloque techniquement stoppe le flux de votre création et vous fait perdre le fil pour produire votre musique.
Se donner des règles Je vais peut-être vous choquer … Mais quand on a autant de possibilités offertes par le logiciel et ses plugins, qu’on peut à tout moment retourner aux prises son pour ajouter des pistes, des phrases, des sons … Vous avez sans doute intérêt aussi à vous poser des règles, des limites pour éviter de vous égarer.
Tout ce que vous aurez préparé, décidé, délimité à l’avance, composé, arrangé avant de tout jeter dans le chaudron de votre production musicale, tous ces éléments, ces principes, ces règles seront autant de garde-fous pour cadrer, avancer et ne pas vous perdre en chemin dans votre réalisation.
Inventer vos propres procédés de création Si vous savez inventer votre propre manière de faire à partir d’une très bonne connaissance technique et de la maitrise des outils, cela va décupler le potentiel disponible pour produire votre musique.
Pour faire la différence ?
C’est là qu’on revient à l’essentiel : les qualités musicales, l’oreille, l’écoute sont là l’arme absolue pour réussir. Et plus que jamais !
L’intention musicale, le projet musical doit être fort. Les idées, l’inspiration seront bien propulsées par des techniques de création, de composition les plus ouvertes possibles. Et c’est ce qui est passionnant et grisant pour vous le musicien-compositeur-producteur, c’est d’avoir les moyens, les outils, les techniques pour aboutir vous-même votre réalisation musicale et produire votre musique de A à Z.
Pour aller plus loin
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Maitriser votre Production Musicale en Home Studio
Vous le savez très bien : vous former en permanence quelque soit votre métier, votre activité est devenu aujourd'hui une nécessité pour rester au top ou pour avoir des chances de succès. Tous ceux qui réussissent ont investi beaucoup de leur temps et très souvent beaucoup trop d'argent dans leur formation continue professionnelle. Et ils continuent à le faire en permanence.
Pourquoi et Comment ?
Acquérir de nouvelles compétences permet de rester compétitif
Dans notre monde innovant, tout change de plus en plus vite
Continuer à apprendre stimule votre potentiel professionnel et votre vie quotidienne
Le plaisir d'apprendre est déjà en soi une récompense extrêmement stimulante
En revanche, vous savez aussi que le coût des formations continues de qualité est non-négligeable et peut représenter un investissement permanent prohibitif.
Mais ce dont on parle moins et qui semble être méconnu de beaucoup de postulants au succès : il est presque toujours possible de trouver en France des financements pour sa formation continue.
En effet nous avons la chance en France de pouvoir profiter d'une législation très favorable en matière de prises en charge de la formation continue : elle reconnait à tous, salariés, indépendants ou demandeurs d'emploi, le droit de pouvoir se former tout au long de la vie.
Mais de plus en 2020, la politique gouvernementale a réaffirmé la formation professionnelle comme un des moyens majeurs pour la reprise économique après la grosse crise générée par le Covid19. Faire repartir l'économie à grands coups de formation professionnelle est un des enjeux majeurs en 2020.
Avez-vous déjà essayé de vous renseigner et de comprendre ?
Comment le coût parfois très élevé des formations continues qui vous tentent, peut il être pris en charge ?
Quelles sont les formations continues éligibles ?
Quels sont les formateurs, les organismes de formation agréés ?
A quoi avez-vous droit ?
Comment procéder ?
Des rouages complexes à découvrir ? Des démarches et des conditions d'éligibilité à décrypter ? Du temps à perdre ?... Comme d'habitude en France, il n'en faut pas plus pour décourager et faire reculer tous ceux qui n'ont pas la fibre administrative, tous ceux qui n'ont pas la patience, tous ceux qui n'y croient pas ...
Mais nous sommes peut-être en train de sortir du tunnel ....
En effet la bonne nouvelle, c'est que cette époque semble être révolue, car tout est devenu beaucoup plus facile tout d'un coup, à cause de la crise du Covid19.
Pôle Emploi prend en charge beaucoup plus facilement les formations pour les demandeurs d'emploi
La formation en ligne est dorénavant favorisée pour toutes les catégories de formation continue et pour tous les statuts professionnels.
Gagnez du temps et de l'argent grâce à la formation continue
Au vu de ma longue expérience de formateur, mais aussi d'apprenant, je comprends très bien ces appréhensions, elles étaient tout à fait justifiées. Voilà pourquoi j'ai décidé de vous faciliter la tâche, de vous baliser le chemin : j'ai fait le tri, éliminé tout ce qui est périmé, puis structuré tout çà pour vous faire gagner beaucoup de temps et donc aussi vous faire économiser beaucoup d'argent.
Notre organisme de formation continue Audio Formations et moi-même, en tant que formateur, nous estimons devoir vous apporter les informations-clé qui vous permettront facilement d'accéder à la formation continue professionnelle en France, à ses financements et dans les meilleures conditions.
Suivez le guide gratuit 2020 : Comment financer vos formations
Ce guide gratuit - édition 2020 a été conçu pour la situation de la formation continue en France. Je vous y propose :
une synthèse de toutes les infos que vous pourriez trouver en perdant plusieurs journées sur internet pour faire le tour de la question,
les modes d'emploi pour tous les statuts professionnels, donc forcément le vôtre, celui que vous devriez déduire de vos recherches parfois assez complexes.
Une réactualisation 2020
Au sommaire :
1
Introduction
2
Pourquoi faut il se former en permanence ?
3
La formation coûte cher : vrai ou faux ?
4
Quel est votre statut professionnel ?
5
Trouvez votre Opco
6
Comment décrocher les financements pour votre formation continue ?
7
Pour quelles formations ?
8
Deux études de cas
9
Conclusion et en annexe : nos sources et les liens utiles
Comment vous le procurer ?
Vous pouvez ci-dessous télécharger gratuitement ce guide et par la même occasion être tenu informé·e de la parution de nos articles et de nos formations en recevant notre newsletter mensuelle en lien avec votre domaine d'activité.
En 2020 et 2021, le fonctionnement décrit dans ce guide ne change pas. Vous gardez les bénéfices du plan formation du gouvernement français face à la crise économique. Les premiers effets en sont très positifs :
Pôle Emploi prend en charge beaucoup plus facilement les formations pour les demandeurs d'emploi
La formation en ligne est dorénavant favorisée pour toutes les catégories de formation continue et d'ayant-droits.
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Audio Formations est un organisme de formation professionnelle continue, habilité à dispenser des formations dans le cadre réglementaire.
Toutes nos formations sont donc en général prises en charge à 100% dans le cadre de la formation continue et ce , pour tous les statuts professionnels : salarié, auto-entrepreneur, professions libérales, demandeur d'emploi ...
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