Bruno de Chénerilles

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    Contact Formateur-expert en technologies audio, vidéo et multimédia pour le web et la musique. Compositeur, performer, producteur, fondateur de Plan Sonore, Audio Formations et Audiorama, il écrit et crée les contenus du blog, du podcast et des formations. Audio & Multimedia Expert of the Year 2023 - France (AI Business Awards)

    Alzheimer – Les Madeleines Sonores de Fred Voisin

    Alzheimer Fred Voisin

    Quelques extraits d'un entretien avec Frédéric Voisin, musicien et informaticien, au sujet de son parcours et particulièrement de son projet en cours : les Madeleines Sonores. Dans un Ehpad en Bourgogne, il conçoit et installe des paysages sonores pour les patients atteints de la maladie d'Alzheimer.

    Le parcours de Frédéric Voisin

    Frédéric Voisin a étudié la musicologie en Sorbonne, la sémiologie à l’EHESS, la linguistique inuit à l’Institut National des Langues Orientales (INALCO).

    Son parcours professionnel commence en 89, lorsqu'il développe pour le CNRS, avec l'ethnomusicologue Simha Arom, les premières expériences d’ethnomusicologie interactive avec analyse/synthèse audionumérique en Centrafrique et en Indonésie.

    Assistant musical à l’Ircam de 1995 à 2004, puis réalisateur indépendant, il participe à de nombreuses créations musicales auprès d’associations, de compositeurs, de chorégraphes et de réalisateurs de renommée nationale et internationale.

    A la croisée des domaines artistiques, scientifiques et techniques, ses recherches sont présentées et mises en œuvre lors de conférences, d’ateliers, d’installations musicales et de concerts.

    Il exerce actuellement une activité indépendante de création et de design, enseigne l’informatique musicale dans différents cadres associatifs, universitaires et de formation professionnelle...

    Frédéric Voisin raconte dans le détail son parcours atypique d'artiste expérimentateur entre musique et science dans le podcast qui lui est consacré et que je vous conseille vivement d'écouter.

    Alzheimer - Fred Voisin en Centre-Afrique

    Vous pouvez écouter ici l'intégralité (38 mn) de cet entretien avec Fred Voisin :

    Extraits de l'entretien - Alzheimer et Madeleines Sonores

    Bruno de Chénerilles : - Comment ce projet des Madeleines Sonores a-t-il commencé, quelle en est l'origine ?

    Frédéric Voisin : - … Je travaillais avec les Universités de Bourgogne sur un projet de recherche dans lequel on essayait de voir comment la musique peut ralentir l'évolution de la maladie d'Alzheimer.

    Et un médecin, le Dr Jeannin m'a contacté parce qu'il avait eu connaissance de ce projet de recherche et il m'a expliqué de son point de vue comment le son en général, pas seulement le musique, peut aider les patients atteints de la maladie d'Alzheimer, comment il peut participer à ralentir l'évolution de la maladie.

    Je trouvais son approche tout à fait pertinente et je pouvais tout à fait l'aider à mettre en œuvre ses idées du point de vue sonore.

    On a étudié la question ensemble. Il s'agissait surtout de faire revenir des souvenirs anciens à travers le son. Et nous avons commencé à expérimenter dans l'Ehpad dans lequel il travaille. Et ça marche pas mal en effet. Indépendamment de l'évolution de la maladie, les patients se souviennent très bien en fait de l'origine des sons qui leur rappellent des souvenirs personnels anciens...

    BC : - Pourrais-tu décrire très simplement les dispositifs techniques que tu as mis en place dans cet Ehpad ?

    FV : - … Je me suis d'abord occupé des espaces communs. Il s'agit d'une unité Alzheimer fermée, sécurisée. Les résidents ne peuvent pas en principe sortir parce qu'ils ne sauraient pas revenir donc c'est pour éviter qu'il se perdent ou qu'il leur arrive un accident. Il faut bien en avoir conscience que c'est un environnement confiné et qu'ils vivent là pendant des mois, même des années.

    J'ai commencé à diffuser des sons plutôt sympathiques, qui rappellent des choses qui existent dans la réalité au dehors, c'est-à-dire par exemple un clocher. Comme il y a du double vitrage, on entend pas les sons qui viennent de l'extérieur, surtout l'hiver où les fenêtres sont fermées. Et puis aussi des oiseaux. J'essaie de restituer en fait l'environnement extérieur à l'intérieur et sous forme de balises, de repères sonores dans les différents espaces communs de l'établissement.

    Et ensuite il y a la deuxième étape où j'ai commencé à sonoriser les chambres individuelles. C'est assez différent. L'idée c'est de diffuser des sons qui rappellent à chacun de manière individuelle des souvenirs personnels qui sont liés à l'histoire de leur vie, si possible des souvenirs anciens.

    Il faut savoir que la maladie d'Alzheimer affecte les mémoires plutôt immédiates, les mémoires de travail, les mémoires a quelques heures où a quelques jours ou quelques semaines. Mais ce qu'on appelle la mémoire épisodique, les souvenirs anciens eux restent pour leur plus grande partie.

    Donc les patients se souviennent assez bien de leur jeunesse, même de leur enfance. Pour moi il s'agit donc de rechercher des sons de la vie, des activités qui correspondent aux années d'après guerre pour ces générations de malades ...

    Le dispositif sonore pour les malades Alzheimer de l'Ehpad

    le dispositif de diffusion des Madeleines Sonores à l4Ehpad

    Disposition des haut-parleurs dans les espaces communs de l’Unité Alzheimer : 
    - Les points de diffusion des points de repère dans les espaces communs : séquences anthropophoniques (activités humaines, géophoniques (sons des éléments) et biophoniques (animales)
    - Les chambres ont chacune deux points de diffusion (cercles bleus plus petits).


    BC : – Quels rapports entretiens-tu avec l'équipe soignante ? Ce sont simplement des retours que tu as où est-ce que l'équipe soignante te suggère aussi des choses directement , des nouvelles choses auxquelles tu n'as pas forcément penser ?

    FV : - … La question du feed-back, du retour, c'est très fondamental. Moi je commence à suggérer des choses et après le personnel qui est là sur place pratiquement 24 sur 24 peut effectivement me faire le retour sur la perception des patients. Et donc ça me permet de m'adapter et d'aller plus loin.

    Par exemple un son qui pourrait évoquer un sentiment de tristesse chez un patient pourrait être jugé comme étant négatif ou mal venu, mais du point de vue d'un médecin, c'est important. Un souvenir peut être triste, mais l'important c'est qu'il y a une émotion.

    Il s'agit bien de faire revenir des émotions, qu'elles soient gaies ou tristes. Dans la limite d'un point de vue strictement médical, l'important c'est ce que le patient a vécu et d'entretenir ce souvenir là....

    Alzheimer douche sonore sous un haut-parleur
    Alzheimer dans le patio sous les hauts parleurs

    Les pensionnaires peuvent très bien choisir des points d'écoute dans les espaces communs, sous les haut-parleurs implantés dans le plafond.


    BC : - C'est beaucoup de contraintes pour ta création sonore, mais j'imagine quand même qu'au niveau de la motivation et de la créativité, ça peut être aussi une dynamique très forte, non ?

    FV : - … La contrainte, ça c'est une règle de base. Je pense qu'un artiste ne peut pas créer sans contrainte. En fait c'est le cadre pour sa création. Par exemple, un peintre a besoin d'un cadre pour son tableau. Il va choisir un format, ca va devenir une contrainte et il va partir de là... C'est pareil pour la musique.

    Et pour moi, la musique c'est particulier : je suis plus sensible à ce domaine-là car mes études des musiques du monde m'ont fait comprendre que les structures musicales que produit une certaine société, sont à l'image de la représentation qu'elle se fait du monde.

    En tout cas ma pratique de la musique, de la création musicale est très expérimentale comme pour beaucoup d'artistes d'ailleurs. Et puis finalement c'est une recherche aussi. Un artiste, comme un chercheur scientifique, c'est pareil il va consacrer sa vie à confirmer ses intuitions et son style, sa manière de représenter le monde.

    Je vois çà comme ça : c'est très très naturel pour moi la relation entre la musique et les mathématiques ou la neurobiologie. Le travail que j'ai fait par exemple de création de réseaux de neurones artificiels sur un ordinateur, ça m'a appris à comprendre le fonctionnement du cerveau.

    Alors après quand on travaille sur la maladie d'Alzheimer et la dégénérescence cérébrale, on en est tout proche...

    BC : - Et finalement, tu es dans une forte relation entre Art et Science, mais aussi entre Musique et Société, n'est-ce pas ?

    FV : - … Exactement. A ce sujet, je côtoie dans ce travail aussi des musiciens-intervenants qui viennent faire de la musique avec beaucoup de passion et d'engagement avec les patients. C'est tout à fait complémentaire avec mon travail qui lui relève aussi de la musique, mais au sens de Murray Schafer, la musique du monde, les paysages sonores du monde et de notre mémoire.

    La pluie, l'orage, les ruisseaux, l'eau, les craquements, des choses comme ça, voilà mes matériaux. C'est une autre approche artistique.

    Et une fois que le système informatique est installé, je disparais, je ne suis plus là. Mais d'une certaine manière, je reste là, dans le programme que j'ai écrit qui lui est joué. Il continue à être joué en mon absence...

    BC : - Comment un tel projet, atypique et au long cours, complètement hors cadre, peut-il se financer ?

    FV : - … Il faut évidemment qu'il y ait une forte motivation de l'équipe soignante et administrative au départ, ce qui est le cas dans ce projet. Donc cette implication très forte du système de santé nous a permis déjà d'obtenir des aides du Département et de l'Agence Régionale pour la Santé.

    Mais il s'agit aussi d'obtenir des soutiens publics, académiques à la recherche scientifique. Et il nous faut encore chercher des soutiens des fondations privées, notamment de celles qui s'occupent de la maladie d'Alzheimer...

    Vous pouvez écouter l'intégralité de cet entretien avec Frédéric Voisin sur notre podcast Plan Sonore.

    Plus d'infos sur Frédéric Voisin, son projet des Madeleines Sonores et ses autres activités, actions et expérimentations sur son site internet : http://fredvoisin.com

    Vous pouvez écouter ici l'intégralité (38 mn) de cet entretien avec Fred Voisin :

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    Podcast USA : les stats en 2019

    podcast usa : le podcast audio a envahi les foyers américains

    Le boom du secteur continue : + 27% de croissance en ​1 an

    Les chiffres sont éloquents, c'est une explosion ! Très rares sont les marchés, les secteurs qui connaissent une telle progression et qui se confirme depuis plusieurs années. 

    Malheureusement en milieu 2019, nous n'avions pas encore beaucoup de chiffres pour la France. Ici le boom est encore ​plus énorme, car on est au début de l'explosion : préparez-vous à révolutionner votre communication web, quelque soit votre secteur d'activité. Soyez parmi les premiers à réagir !

    ​Podcast USA en 2019

    Voilà les chiffres Podcast USA 2019 mis à jour et présentés en plusieurs infographies. Ils proviennent du site américain Podcast Insights, qui a agrégé en juin 2019 les stats des sources suivantes : Edison Research, Nielsen, Statista.

    Les chiffres parlent d'eux-même. Mais je vous les commente, ​bien que je sois certain que vous saurez les interpréter. C​e sont donc essentiellement des traductions pour les non-anglophones.

    podcast usa 2019
    • ​​En 2019, 51% de la population a écouté au moins un podcast.
    • ​49% de l'écoute se fait à la maison et 22% en voiture.
    • ​Les auditeurs américains sont fidèles, nantis et éduqués.
    • 80% écoutent tout ou la plus grosse partie des épisodes
    • 44% sont des femmes et 56% sont des hommes.
    • Plus de 30% de la population us écoute mensuellement des podcasts.
    podcast usa 2019 homes
    podcast usa 2019 - lieu d'écoute
    • ​50% de tous les foyers us sont fans de podcasts, soit 60 Millions de foyers.
    • ​Sur le camembert, le détail des lieux d'écoute
    podcast usa 2019 - smartphones
    podcast usa 2019 - monde
    • ​L'écoute des podcasts sur smartphone est en ​augmentation de 157%
    • ​Pourcentage des répondants à l'étude qui ont écouté un podcast le mois ​précédent, par pays

    Remerciements à Ross Winn - https://www.podcastinsights.com


    Musique et technologies numériques – Augmenter les instruments et voix

    pour les musiciens - Live electronics with Lemur and Ableton Live

    Nouvelle session de formation - Automne 2020 - inscriptions ouvertes. 
    Les sons musicaux d'aujourd'hui, au 21ème siècle, sont électroniques. C'est le cas des 3/4 des sons dans les musiques enregistrées d'aujourd'hui. Musique et technologies numériques : Apprendre à augmenter les instrument et les voix.

    Ils font partie intégrante de notre paysage musical. Pour autant, les vrais instruments acoustiques sont loin d'être obsolètes, bien au contraire.

    Et pour peu qu'ils acceptent de flirter avec l'électronique, ils resteront les rois de la musique pour longtemps. C'est le mariage musique et technologies numériques.
    Mais, et là je m'adresse à vous les musiciens·nes, comment étendre les possibilités sonores de votre instrument ou de votre voix ? Peut-être utilisez-vous déjà un Looper ?, des pédales d'effets ?
    Et vous vous sentez limités·ées, très limltés·ées.

    Car vous voulez aller de l'avant, découvrir d'autres possibilités, pouvoir modeler les sons, jouer avec eux, élargir votre champ sonore.

    Je ne vais pas vous mentir, votre solution vous la trouverez dans l'informatique, les nouvelles technologies numériques.

    Alors, devez-vous apprendre à coder ? Apprendre à programmer ?
    Vous vous voyez déjà parti pour 2 ou même certainement 3 ans d'apprentissage intensif !

    Et vous êtes musicien·ne, comme moi. Ce qui vous intéresse c'est la musique, les sons. Pas d'aligner des lignes de code, des pages de code pour traiter vos sons.

    Mais ne vous inquiétez pas, aujourd'hui on peut faire autrement, ce n'est plus un problème.

    Musique et technologies numériques

    Pour ma part, depuis le début des années 80, je joue de plusieurs instruments acoustiques, électriques ou électroniques, j'improvise et je compose dans des styles très variés allant du funk, du blues à la musique électroacoustique, musique de films, pour des spectacles vivants.
    Et ce qui me passionne tout particulièrement, c'est ce qu'on nomme Live Electronics où on performe en manipulant les sons en direct. Au fil des années, j'ai développé des techniques très particulières pour expérimenter et jouer avec d'autres musiciens.
    Et mon plus grand plaisir maintenant, c'est de transmettre cette expérience.

    • Apprendre à coder ?
      J'ai bien peur que ce soit des années d'apprentissage avant d'arriver à faire des choses très simples, que vous utilisez déjà la plupart du temps avec vos pédales d'effets ou vos loopers.
      Donc à mon sens, beaucoup de perte de temps et d'énergie.
    • Apprendre Max-msp ou Pure Data ?
      Ca vous parle ? On a du déjà vous parler de ces systèmes de programmation qui étaient à la mode dans les musiques expérimentales et le spectacle vivant au tournant du siècle. Ces langages étaient censés être plus faciles à apprendre et à utiliser que le code pur. Bon courage !

    Combien d'entre vous sont passés par là et ont suivi des cours donnés par des ingénieurs de l'Ircam, totalement décalés de vos aspirations musicales ? Là encore beaucoup de temps perdu pour fabriquer des petits outils qui plantent tout le temps et qui en fait existent déjà. Pendant longtemps, musique et technologies numériques n'ont pas bon ménage. Personnellement, je connais bien et je m'y suis cassé le nez, comme la plupart d'entre nous.

    La métaphore de l'outil

    Pour bien saisir ces enjeux, permettez moi de vous donner un exemple :

    Imaginez qu'un menuisier se dise tout à coup : je veux fabriquer mes marteaux, mes scies, tous mes outils et mes machines, moi-même. Comme çà je ne dépendrai plus des fabricants, je n'aurai plus à les acheter et je les façonnerai exactement comme je le désire.

    Le voilà parti à apprendre un 2ème métier, celui de fabricant d'outils et de machines. Il lui faudrait sans doute toute une vie pour maitriser et arriver à égaler les excellents outils conçus au fil des siècles.

    Conclusion : jamais un menuisier ne se lancerait dans une telle aventure,
    Car son métier à lui, celui qu'il a appris, qu'il a déjà mis des années à apprendre , c'est : fabriquer des meubles, pas fabriquer des outils pour fabriquer des meubles.

    En musique et technologies numériques, c'est exactement la même chose.

    Pour vous, pour nous , les musiciens, ce qui nous intéresse c'est faire de la musique, jouer avec les sons de nos instruments, et non pas fabriquer nos instruments, nous ne sommes pas des luthiers. 
    Donc nous faisons confiance aux luthiers, car il y en a plein qui sont des génies, que ce soit dans la lutherie acoustique, électronique ou informatique. Et nous leur achetons des instruments, des outils.

    Et dans le domaine qui nous occupe ici, les années 90 ont vu se développer la MAO, les outils informatiques pour la musique : des logiciels, des plugins très sophistiqués.
    C'est incroyable ce qui s'est développé en musique et technologies numériques en à peine une dizaine d'années. Ces outils sont beaucoup moins chers que les outils analogiques et nous permettent de faire des merveilles en création et en production musicale avec un simple ordinateur portable.

    Mais depuis toujours, le désir le plus fort des musiciens c'est de faire du live, de la scène , de jouer en direct avec les sons.
    Et là ca se complique, allez jouer de la souris en live ! Cliquer sur vos sons, c'est totalement anti-musical.

    Alors des contrôleurs midi ont été inventés pour permettre aux musiciens électro de tourner des boutons, de taper sur des pads, de jouer avec les sons comme on joue avec ses dix doigts d'un instrument.

    surface de contrôle Trigger Finger - musique et technologies numériques
    Éditer

    Vous connaissez ces surfaces de contrôle hardware, ces contrôleurs midi qui sont souvent mal commodes, pas souples du tout.
    Par exemple : la TriggerFinger !

    Génial : vous auriez envie d'avoir 10 faders, mais sur le panneau de commande , vous n'en avez que 4 et il y a plein de boutons ou de pads dont vous n'auriez pas forcément besoin pour jouer cette création musicale bien particulière.. 

    De plus, ces boites en plastique coûtent cher. Pour quelques boutons !

    Le cœur du problème 

    c'est l'interface entre le musicien et les machines ! Retrouver un geste et des sensations instrumentales avec les machines.
    Prenez un moment pour réaliser çà, c'est extrêmement important, c'est capital !
    Pour le développement de votre pratique musicale.

    Alors, quantité de musiciens, dont moi-même, peut-être vous aussi d'ailleurs, ont utilisé avec bonheur les contrôleurs midi. Ne les jetez surtout pas, ils peuvent encore servir. Et comment ! 

    Et puis, tout d'un coup en 2010, une nouvelle technologie s'est répandue comme la poudre dans notre vie quotidienne et par ricochet, potentiellement, dans notre pratique de la musique.
    Et cela change tout !

    Personnellement, cela a changé ma vie de musicien. Car j'ai été parmi les pionniers qui ont sauté sur cette aubaine pour faire un bond en avant !

    Musique et technologies numériques : des outils intuitifs, souples et tactiles

    • Et si vous pouviez faire tout çà avec le logiciel audio le plus répandu chez les musiciens, un iPad et quelques pédales ou boutons ?
    • Construire des dispositifs de jeu pour votre instrument, votre voix ou votre groupe ou encore pour des installations sonores interactives, avec de la vidéo en plus ? Allez, avec de la vidéo !
    • Augmenter votre instrument , votre voix, traiter leur son en temps réel, les réinjecter et leur ouvrir un monde sonore inouï en les transformant en live.
    • Sans une seule ligne de code et avec des interfaces conviviales – user friendly, comme on dit – des interfaces tactiles que vous pourriez dessiner vous-même. Oui, très facilement et en fonction de vos besoins, selon vos désirs.

    Vous allez me dire :

    - Objection ! Il va falloir beaucoup de temps pour pouvoir apprendre tout çà. Des années, non ?
    - Non, non, non ! Vous n'avez pas encore tout à fait compris ... Alors, bien sûr,  je n'ai pas de recette miracle, il va falloir quand même bosser un peu, c'est clair ! On n'a rien sans rien …

    Sérieusement :

    • L'équivalent de 2 semaines de formation devraient suffire pour vous permettre d'acquérir un bon niveau et d'aboutir déjà des réalisations, peut-être même déjà au delà de ce que vous pouviez imaginer et ensuite pouvoir vous développer en autonomie dans ces pratiques de musique et technologies numériques.
      Comptons une
      Cinquantaine d'heures de formation, seulement, à répartir sur 3 semaines environ.
    • Et avec quelques applications seulement : 

      Ableton Live, le logiciel favori de tous les musiciens qui font du live, 
      Max4Live
      qui est inclus dans Ableton Live Suite,
      Lemur LE logiciel top pour designer des interfaces tactiles sur ipad ou smartphones,                   Les Grm Tools une suite de plugins très puissants, plébiscités par les musiciens electro.

    • Le seul langage à maitriser, c'est la norme midi : vous la pratiquez sans doute déjà, même sans le savoir, il y en a pour 1 heure d'apprentissage.
    • Un peu de théorie aussi : vous avez sans doute besoin d'une mise à niveau en midi, en Acoustique Musicale et en prise de son, pour maîtriser musique et technologies numériques.
      Et surtout beaucoup de
       pratique sur les applis, avec votre ordi, une interface audio, un iPad, quelques contrôleurs midi.

    Alors, vous allez me dire encore une fois :

    - Objection ! Une telle formation, ça coûte cher, très cher !
    - Ok, en toute transparence, c'est vrai. Vous avez raison, mais pas tant que çà ...

    Car vous avez très certainement droit à des prises en charge, puisque vous êtes musicien, compositeur, professeur de musique ou musicien-intervenant ou encore technicien son.
    Vous cotisez déjà pour votre formation professionnelle continue et donc vous avez sans doute des droits à formation à faire valoir pour la prise en charge d'une telle formation.

    Et je peux aussi vous aider à formuler votre demande et vous fournir les documents nécessaires. En effet, Audio Formations est un organisme de formation professionnelle continue, habilité à faire ce travail.

    musique et technologies numériques
    Éditer

    Pour aller plus loin

    Alors la solution pour vous, est-ce que nous l'avons ? Celle qui répond à vos besoins ? Celle qui va vous faire faire un bond en avant dans votre pratique musicale. Peut-être ...
    Vous voulez en savoir plus ?
    Moi aussi, je veux être certain de pouvoir répondre à vos attentes en musique et technologies numériques, de vous apporter tous les moyens de vous développer dans ce domaine.


    Attention, la nouvelle session de formation que nous proposons tombe dans une période bien précise et les places sont très limitées. Alors ne perdez pas de temps, allez voir tout de suite le programme, les modalités, le calendrier, tout est expliqué sur cette page de présentation.

    Et en fin de page, vous trouverez un formulaire pour nous renseigner sur votre profil professionnel, sur vos acquis, vos attentes et nous poser aussi vos questions.

    Remplissez le sans plus tarder et nous pourrons sur cette base vous contacter, en discuter, si vous le voulez, par téléphone ou par skype.

    Et c'est seulement là que vous pourrez vous décider en toute connaissance de cause, savoir si cette formation va vous convenir et mettre en route ou non, une inscription et une demande de prise en charge qui vous qualifieront. Et surtout, pas d'engagement nécessaire de votre part avant l'aboutissement de votre demande de prise en charge.

    Voilà pourquoi, je vous propose d'aller voir sans plus tarder le programme détaillé de la formation :  

    musique et technologies numériques

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    Spectacle vivant – Numérique/analogique avec le Big VCA

    le Big VCA - face avant

    Les technologies numériques​ envahissent le spectacle vivant. ​Les techniciens-son et les musiciens ​utilisent des ordinateurs pour faire du son dans les spectacles vivants.
    George Dyson (Show​tronics) vous raconte comment il a inventé un nouvel appareil analogique pour faciliter et améliorer la diffusion sonore dans le spectacle vivant. ​

    Bruno de Chénerilles : - George, peux-tu nous expliquer en quelques mots ton parcours, ton activité professionnelle ?

    George Dyson : - J'ai commencé par un BTS audiovisuel à Angoulême. Je me suis dirigé vers ces études parce que j'étais musicien. Je jouais à la base dans plein de groupes et j'avais envie de faire des études, mais surtout de rester proche de la musique.

    A l'issue de ce BTS, je me suis retrouvé à travailler assez rapidement dans des théâtres à Toulouse en tant que régisseur pour différentes compagnies, un petit peu aussi en télé sur des tournages dans le Sud-Ouest et même sur des matchs de foot de rugby. 

    Mais c'est surtout vers le théâtre et la danse contemporaine que je me suis orienté. Il y a eu plusieurs rencontres décisives, notamment au Théâtre de la Cité à Toulouse.

    Conception du Big VCA pour le spectacle vivant

    BC : Qu'est-ce qui t'a amené à te lancer dans la conception d'un appareil électronique destiné à gérer le son en spectacle vivant ?

    GD : J'ai toujours eu une petite passion pour démonter des appareils, trafiquer, pour comprendre tous les appareils jusque dans leurs derniers retranchements. Comment ça peut fonctionner ? C'est quelque chose qui m'a toujours intéressé et je me suis retrouvé à faire des réparations, des choses comme ça.

    Après, j'ai fait beaucoup de tournées en spectacle vivant notamment avec un chorégraphe contemporain, Pierre Rigal. Beaucoup en France, à l'international aussi et je me suis rendu compte que dans notre secteur, les gens qui travaillent notamment au théatre et en danse contemporaine, on utilise des outils mais qui n'ont pas spécialement été conçus pour notre utilisation à nous et du coup, il y a des manques.

    Et notamment, j'utilisai un ordi, une carte son, un logiciel de diffusion et je n'avais pas vraiment besoin de console de mixage. Mais j'étais obligé de passer par la console parce qu'on ne peut pas brancher les sorties d'une carte son directement sur un système de diffusion.

    Et j'ai découvert que l'AFDAS pouvait me financer un projet individuel de formation. J'ai trouvé une formation qui m'intéressait beaucoup à l'AFPA de Toulouse, intitulée : électronicien de développement. J'ai monté un dossier et du coup je me suis lancé : j'ai fait une année de formation en électronique avec dans l'idée de développer une ou deux familles d'appareils auxquels je pensais. Des appareils dédiés aux régisseurs son.

    BC : C'est très intéressant. C'est parce que tu avais des idées à développer, le désir de concevoir des appareils, que tu as fait cette formation-là. Ta démarche est presque inhabituelle : les gens qui vont se lancer dans la conception d'un appareil ou dans n'importe quel travail de conception en général, ont en général la formation adéquate au départ. Alors que toi, c'est ta passion pour le spectacle vivant et tes idées qui t'ont poussé à faire une formation pour les réaliser. C'est bien çà ?

    GD : Tout à fait et après, c'est un peu la chance qu'on a aussi de vivre dans un pays formidable où on peut avoir une option de faire un congé individuel de formation pendant 1 an, avoir un organisme qui prend en charge la formation et qui nous rémunère pour ouvrir des portes, des possibilités. Et c'est vrai : je suis parti dans cette formation avec cette idée de développer un appareil dédié aux régisseurs son.

    Dans cette formation, j'avais des gens à côté de moi qui allaient finir en bureau d'études, chez Continental ou une autre société où on fait de l'électronique. Et moi, quand il a fallu chercher le stage à la fin de la formation, j'ai rencontré des entreprises dans l'électronique et le son, en leur disant : je viendrais bien faire mon stage chez vous mais pendant mon stage, j'aimerais commencer à développer un produit.
    Voilà, ça c'est l'appareil qui me manque quand je travaille en situation de spectacle vivant : c'est ça que j'aimerais commencer à développer chez vous.

    George Dyson spectacle vivant
    logo Big VCA spectacle vivant

    Se passer d'une table de mixage en live

    BC : George, explique-nous ce que c'est exactement ton Big VCA, l'appareil que tu as conçu et développé pour la gestion du son en spectacle vivant ?

    GD : Mon Big VCA, c'est la première interface analogique compacte qui permet de connecter les sorties d'une carte-son, de n'importe quelle carte-son avec des sorties analogiques, à n'importe quel système de diffusion avec des entrées analogiques. Cà paraît très simple comme ça.

    Mais juste pour résumer ce qui se passe quand on travaille avec un ordinateur et une carte son : on a 2, 6 ou 8 sorties qu'on ne peut pas vraiment connecter directement à un système de diffusion en salle.

    ​Il y a plusieurs raisons pour ça. La première c'est que, même si en informatique on a un gros gain en stabilité et en qualité de nos jours, il faut absolument avoir la main sur ces sorties. Si il y a un problème informatique de logiciel ou de hardware ou une erreur humaine, une fausse manip, ça pourrait être la cata pour les gens qui sont dans la salle.

    Et c'est la première raison, la plus importante qui nous oblige à passer par une table de mixage en sonorisation de spectacle vivant. Et moi j'en avais marre de brancher les sorties de ma carte son sur une table de mixage, pour faire un routing complètement droit , sans aucun traitement, juste pour avoir la main sur les sorties.

    Donc voilà, le Big VCA c'est une interface qui permet d'avoir une main sur les sorties d'une carte son pour ceux qui ont fait le choix de faire tous les traitements son de manière informatique en situation de spectacle vivant.

    BC : C'est la première raison, ok et ensuite ?

    GD : La deuxième raison, c'est d'avoir aussi un oeil sur les sorties, c'est-à-dire d'avoir des vu-mètres qui modulent pour savoir exactement les volumes qu'on envoie dans la diffusion. Ca permet quand il y a des moments un peu douteux, de vérifier un niveau tout de suite, visuellement.

    Et la troisième raison c'est que, autant au niveau des consoles, quelle que soit la marque et la qualité de console, il y a une norme de niveau en sortie, à 2 ou 3 dB près, autant sur les cartes-son, les niveaux sont très variables d'une carte à l'autre on peut avoir 5, 10 ou même 15 db de différence selon les modèles. Du coup, si on utilise une petite carte qui n'a pas le niveau suffisant pour les amplis et le système de diffusion, on n'est pas du tout dans les clous.

    Pour être un peu plus précis dans l'électronique, c'est une histoire de drivers de sortie. Les cartes-son sont conçues pour un environnement studio, avec des drivers en sortie qui ne sont pas forcément capables de driver des câbles de 50 de 100 ou de plusieurs centaines de mètres .

    Voilà. Donc, c'était mon but : avoir un étage de gain pour optimiser au mieux les sorties des cartes-son en salle.

    Le ,Big VCA de face spectacle vivant

    BC : Peux-tu maintenant préciser pour quelles situations techniques tu as conçu ton Big VCA ?

    GD : Je l'ai conçu en premier lieu pour les régies son de spectacle vivant, théâtre, danse contemporaine. Pour les situations audio dans lesquels il y a quelque chose qui ressemble à une régie son. Pas simplement une diffusion de CD.

    Mais dès qu'on a un ordi avec une carte son, éventuellement quelques micros et qu'on utilise 4, 6, 8 sorties, voilà ça c'est une configuration qui correspond à beaucoup de spectacles. Et j'ai conçu le Big VCA pour ces situations-là.

    A partir du moment où on a un ordi, une carte son et un logiciel de diffusion, j'ai trouvé qu'il était beaucoup plus simple de supprimer la console de mixage, puisqu'on peut faire tout le mixage sur l'ordinateur en évitant tous les allers et retours avec une console.

    BC : Exact, la console est déjà dans le logiciel de l'ordinateur, pour ainsi dire...

    GD : Voilà. J'ai trouvé qu'il était beaucoup plus simple d'avoir l'ordi, la carte son et quelques contrôleurs midi et du coup de pouvoir attaquer directement le système de diffusion pour ne pas se retrouver dans des situations où on a plein de points différents à gérer et plein de facteurs de distorsion et de bruit de fond.

    BC : Peux tu résumer les avantages du Big VCA par rapport à une configuration classique ? Et qui est concerné ?

    GD : On s'adresse à des gens qui font leur régie-son sur l'ordinateur. Et juste une petite parenthèse, il y a encore beaucoup de régisseurs-son qui ont un peupeur de brancher des micros directement sur leur carte-son, alors que ça fonctionne très bien.

    Pour expliquer les avantages du Big VCA par rapport à une configuration classique je dirais qu'il a une autre qualité dont je me suis rendu compte en le testant sur le terrain. La philosophie, on la connait : quand on fait du son, moins notre signal audio passe par de l'électronique, plus l'électronique est simple et plus le son est de meilleure qualité.

    Et à l'inverse, plus il y a d'étages électroniques à traverser, plus l'audio se dégrade. Quand j'ai sorti le Big VCA, on a comparé avec des consoles.

    Et en fait depuis tout ce temps où on branche nos cartes-son directement sur les consoles, à partir du moment où on rentre en analogique sur une console dans une entrée avec pré-ampli, on génère un bruit de fond. Même si la sortie de notre carte a le bon niveau, en fait il y a un léger bruit de fond.

    J'ai conçu le Big VCA de manière différente : il n'y a pas de pré-ampli en entrée, il y a simplement des récepteurs de ligne, après j'ai un petit étage de gain qui permet de monter jusqu'à plus de 15 dB. Mais c'est un gain qui est fait uniquement par les composants, les vca et du coup on a un gain énorme en rapport signal sur bruit.

    Un exemple :

    Je me suis retrouvé à accueillir un spectacle au Théâtre de la Cité à Toulouse. C'était une installation en quadriphonie dans laquelle les spectateurs passaient très près des enceintes. Le régisseur gérait tout avec Ableton Live et il avait régulièrement le même problème : il y avait un peu de souffle dans les enceintes, même si le système était clean.

    Comme les gens s'approchaient et se retrouvaient parfois à 1 ou 2 mètres des enceintes, ce souffle était très gênant. Je lui ai proposé mon Big VCA parce que j'en avais un disponible au théâtre. On a fait l'échange : on s'est passé de la console et en ayant le même niveau de diffusion, d'un coup le souffle a disparu.

    Donc par rapport à une configuration classique c'est la simplicité d'installation, une qualité audio largement améliorée avec un meilleur rapport signal sur bruit.

    Les tests sur le terrain

    BC : Comment as-tu envisagé de tester sur le terrain ?

    Et bien, il a fallu un peu de temps tout d'abord. Il y a eu un premier prototype qui était mon prototype de fin d'études, réalisé pendant mon stage quand j'ai fait ma formation d'électronique. Celui-là n'a pas franchi le cap d'aller dans une salle. il y avait des choses qui marchait bien, d'autres qui marchaient moins bien. Voilà le développement électronique, ça s'apprend, il y a plein de choses à corriger.

    Ensuite, il y a eu le deuxième pour arriver aux modèles de série qu'on voit actuellement sur mon site et qui équipent actuellement des spectacles qui tournent.

    Tout ça c'est fait en pas mal d'étapes : d'abord il y a tout le processus de conception, d'assemblage, après une phase de test en labo sur un banc de test électronique et ensuite j'ai un banc de test audio sur Pro Tools dans mon labo d'électronique qui me permet de tester un peu la linéarité, avec les sorties d'une carte son vers une ou deux enceintes.

    Et la première sortie grandeur nature, je l'ai faite sur un spectacle sur lequel moi je travaillais car il était hors de question que quelqu'un d'autre essuie les pots cassés.

    J'avais trop peur que quelque chose ne marche pas. Et donc c'était sur un spectacle en création qui me permettait de m'installer et on n'allait pas jouer tout de suite devant un public. On avait plusieurs semaines devant nous. Voilà je l'ai testé sur le spectacle même qu'on a créé avec Pierre Rigal et c'était il y a 4 ans à Bourges.

    Ca a très bien fonctionné et c'est une fois que moi je l'avais testé, validé des semaines de répètes, plusieurs représentations, que j'ai commencé à le proposer à des collègues, pour avoir d'autres retours d'utilisateurs.

    Le Big VCA à larrière spectacle vivant

    Actuellement plusieurs Big VCA tournent dans des spectacles vivants.

    Il a été conçu de manière industrialisable et l'entreprise qui m'avait accueilli pendant mon stage de formation, a été d'accord pour me suivre sur le projet. Ils m'ont proposé un bureau et ils m'ont proposé de financer le coût des matières premières et donc j'ai pu faire pas mal de recherche et de développement une fois que j'ai fini ma formation.

    Et là j'ai développé ce modèle de pré-série en 10 exemplaires voilà. De nos jours on arrive à fabriquer de l'électronique pour 10 exemplaires, c'est une chance.

    En gros, l'objectif de cette pré-série, c'est de réunir un maximum de retour d'utilisateurs. Je n'avais pas fait d'étude de marché, je n'ai rien fait de manière conventionnelle. Au départ, je voulais juste le faire pour moi et pour les copains et voir ce que ça disait.

    Le but c'est que ces 10 exemplaires tournent au maximum, que plein de régisseurs les essaient pour avoir un maximum de retours. Je fais des prêts sous caution, je propose aux gens de l'essayer gratuitement pendant 6 mois ou un an. Après, je leur propose de le racheter s'ils le désirent. Pour le moment, il y en a presque une dizaine qui tournent sur différents spectacles.

    BC : Comment envisages-tu la commercialisation du Big VCA ?

    GD : Showtronics pour le moment n'est pas encore une société, c'est juste une marque déposée auprès de l'INPI, le produit lui-même a été déposé. Et c'est une fois que les 10 exemplaires de test auront beaucoup tourné et que j'aurai réuni pleins de retours d'utilisateurs, que je saurai exactement où je vais.

    Si ça commence à se développer, s'il y a un potentiel, il faudra monter une société pour pouvoir développer 10, 30, 50 ou 100 exemplaires d'une nouvelle série plus définitive.

    Mais c'est une question à laquelle j'aurais répondu grâce aux retours des gens qui le font tourner actuellement et de tous les premiers utilisateurs potentiels.

    ​En conclusion

    ​Existe-t-il un petit marché, une niche pour le Big VCA de Georges Dyson ?

    Vous tous qui suivez ce blog, musiciens, régisseurs dans le domaine du spectacle vivant et si vous tournez beaucoup en jouant votre musique ou vos régies-son sur un ordinateur, le Big VCA devrait vous intéresser, car il permet de simplifier et d'améliorer le dispositif de diffusion.

    Cet outil analogique est un complément très intéressant pour les régisseurs-son et les musiciens qui tournent avec leur macbook sur des spectacles vivants, sur des sets électro, pour les DJs, le live electronics et encore plus pour les dispositifs electro, spatialisés ou les installations sonores interactives.

    Je pense aussi aux régisseurs-son et aux directeurs techniques des lieux d'accueil et de création de spectacles vivants qui utilisent de plus en plus l'informatique et les nouvelles technologies en général pour gérer le son.

    Plus d'infos sur le Big VCA - http://www.showtronics.fr

    A voir aussi


    Podcast Mode : la fureur !

    podcast natif - podcast mode - lady podcast écoute au casque le podcast Plan Sonore

    L'industrie du luxe et de la mode semble s'être ruée depuis plusieurs années sur le podcast. Podcast Mode, deux ​termes qui semblent rimer énormément aujourd'hui.

    ​Pourquoi le podcast fait-il fureur dans le business de la mode et du luxe ?

    ​Les podcasts explosent sur le web. La voix et le son prennent leur revanche sur la vidéo et la société du spectacle.

    La communication orale revient en force. Le phénomène est déjà bien acquis aux Etats Unis où l'écoute des podcasts sur les smartphones est devenue majoritaire en mobilité.
    Avec l'arrivée des enceintes intelligentes et des voitures connectées, on prévoit un nouveau boom aux Etats Unis qui sera suivi très vite par un suivant en Europe.

    Et Google veut doubler l'écoute mondiale des podcasts en exploitant les smartphones
    androïd qui étaient jus que là peu consommateurs de podcasts et en développant le référencement de l'audio par des nouvelles technologies déjà présentes sur le moteur de recherche.

    Podcast Mode : un couple explosif !

    ​Dans ce contexte mondial, l'industrie du luxe et de la mode semble s'être ruée depuis plusieurs années sur le podcast, à commencer ​par la France.

    Les marques, les influenceurs, tout le beau monde de la fashion bavarde à qui mieux mieux sur les podcasts. Interviews, stories, chroniques parlent non seulement des produits, mais elles permettent permettent de créer une communauté à l'écoute et de renforcer énormément l'image des marques.

    ​On pourrait presque labelliser ce terme Podcast Mode ​en une catégorie, un genre de podcast en soi, tant l'engouement est énorme dans l'écosystème de la mode et du luxe.​​​

    En France, c'est le tout premier secteur d'industrie à avoir réagi au boom du podcast et même à l'avoir précédé depuis plusieurs années.

    Alors oui, le Podcast Mode, ca existe !

    ​​La mode s​'écoute en podcast

    podcast mode - la mode s'écoute en podcast

    ​E​xtrait de l'article du journal Le Monde - 4 mars 2018

    Conseils de styliste, portraits de créateurs… Les podcasts sur l’univers du luxe se multiplient. Une pédagogie par le son qui cherche à contrebalancer le trop-plein d’images de notre époque.


    ... Un format propice au storytelling et particulièrement adapté au monde du luxe : depuis quatre mois artistes et amis de la maison se relaient au micro de 3.55, un podcast inauguré par Chanel en novembre, à l’occasion de son pop-up store chez Colette (qui a fermé en décembre), puis de l’exposition itinérante « Mademoiselle Privé », qui s’est terminée en février à Hongkong.


    Pendant une demi-heure, les invités y livrent leurs réflexions sur la création, leur rapport à l’art ou la musique. Le son plutôt que l’image. Avec ce podcast, la marque de luxe explore une nouvelle manière de communiquer. Si Chanel est la seule maison à s’être lancée dans l’aventure, blogueurs, journalistes et médias de mode multiplient les initiatives.

    Mais à l’instar du Business of Fashion, le journal anglais de mode en ligne, mais également de l’édition américaine de Vogue, de l’Institut français de la mode (IFM), ou encore du bureau de tendances Nelly Rodi, les nombreux podcasts amateurs et ceux des journalistes de mode, encore faut-il trouver le bon modèle économique pour perdurer…


    Source : lemonde.fr

    ​A méditer pour tous les communicants et les marketeurs web !

    ​Pour vous permettre de découvrir cet univers exceptionnel et de faire le point sur la question​, je vous propose une revue de presse ​sur le sujet. Elle regroupe les meilleurs articles parus sur le sujet en 2018 et 2019.

    Cette petite revue de presse 2018/2019 vous permettra de comprendre pourquoi et comment, de plonger dans cette frénésie de paroles qui anime le monde de la mode, tout particulièrement en France.

    Pour aller plus loin, vous pourrez ensuite lire les articles de fond sur l'importance des podcasts en communication web sur le blog.


    Ecole de musique au 21ème siècle

    éducation musicale : accordéons et paysage sonore

    De 2018 à 2021, une expérience innovante dans une école de musique à Strasbourg. Cette étude de cas présente un projet-pilote structuré de transition numérique qui emmène et accompagne l'équipe pédagogique de l'école dans la découverte et l'appropriation des nouveaux outils pour l'enseignement musical.

    Ce projet ambitieux est né d'une collaboration toute simple sur le terrain entre l'Ecole de Musique de Koenigshoffen et Audiorama : un atelier de musique sur tablettes tactiles, mené par Bruno de Chénerilles dans le cadre des activités périscolaires à l'Ecole Elémentaire des Romains, tout au long des années scolaires depuis 2016.

    En réponse à la proposition d'un atelier de MAO à l'Ecole de Musique, Bruno de Chénerilles proposait à Nicolas Wolff, directeur de l'école, de monter un projet plus important, visant à doter l'Ecole et ses professeurs de compétences et de moyens pérennes dans le domaine des nouvelles technologies.

    Il s'agissait là pour l'Ecole et son équipe pédagogique de franchir un premier pas structuré vers les usages numériques en éducation musicale, accompagné par Bruno de Chénerilles et Audiorama qui avaient déjà une très longue pratique innovante de ces outils sur le terrain en situation de création et d'éducation musicale.

    Fonofone

    Ce projet-pilote se voulait d'emblée exemplaire et visait à apporter à l'Ecole de Musique de Koenigshoffen une plus grande autonomie en termes de compétences et de moyens pour réaliser une transition numérique au service de l'éducation musicale. Il a vocation à inspirer d'autres écoles et conservatoires à s'engager dans cette voie.

    En effet, les enjeux majeurs d'une telle transition ne se limitent pas seulement à des moyens technologiques innovants, mais ils conduisent avant tout à une rénovation pédagogique nécessaire, souhaitable et attendue pour l'avenir de l'enseignement musical.

    Le projet avançait dans 4 dimensions essentielles qui correspondaient chacune à une phase du projet global qui allait se dérouler du printemps 2018 jusqu'au printemps 2021.

    1. Formation

    Fin 2017, ce premier volet du projet débutait en amont par un sondage auprès de tous les enseignants de l'école, qui permit de d'évaluer leurs compétences existantes et leurs attentes de formation à ces nouveaux usages dans leur activité éducative.

    Les résultats de cette étude ont permis d'élaborer un programme adapté de formation professionnelle continue destinée aux 10 professeurs qui confirmaient leur engagement dans cette voie.

    Ce plan de formation était porté par l'organisme AUDIO FORMATIONS dont le champ d'action est justement celui des Nouvelles Technologies du Son et de la Musique.

    Il a été fondé par Bruno de Chénerilles en 2004, notamment pour y adapter au contexte de la formation professionnelle continue, son enseignement et ses expérimentations sur le terrain depuis plus de 20 ans au CFMI de Sélestat (Université de Strasbourg) et dans ses projets de terrain en Alsace et dans le quartier prioritaire Neuhof-Meinau à Strasbourg.

    Ce parcours de formation professionnelle proposait des modules consacrés à la MAO, aux outils audio, à l'usage des tablettes tactiles, des smartphones et aux nouvelles pédagogies du son appliquées au terrain de l'éducation musicale.

    Ces modules comportaient tous des contenus théoriques et pratiques immédiatement applicables au contexte professionnel des apprenants et validés par des réalisations sur le terrain même d'enseignement des professeurs : formation musicale, éveil musical, cours d'instruments, ateliers collectifs.

    Afin de s'adapter aux plannings compliqués des professeurs de musique, les parties théoriques et même parfois pratiques de ces modules étaient dispensées le plus possible sur internet, donc à distance sur la plateforme elearning d'Audio Formations pour leur permettre de participer chez eux, à leur rythme et de s'organiser individuellement et en autonomie, tout en étant accompagnés·es à distance par le formateur.

    C'était aussi l'occasion pour les professeurs de l'école de se trouver en tant qu'apprenants dans une situation éducative accompagnée à distance, d'en expérimenter les modalités et les bénéfices. L'objectif étant aussi qu'ils puissent en connaissance de cause en faire bénéficier leurs élèves dans l'exercice de leurs cours ( communication à distance avec les élèves et leurs familles ).

    Les rassemblements en séances de formation présentielle permettaient de préparer, de débriefer et d'évaluer ces modules à distance mais aussi de consacrer le temps nécessaire aux activités collectives d'ateliers, comme la prise de son, la découverte d'applis sur tablettes et smartphones, l'application à des situations concrètes de jeu musical et la conception de projets éducatifs.

    2. Equipement

    ecole de musique

    Un inventaire du matériel existant fin 2017 montrait que plusieurs professeurs disposaient déjà de quelques outils audio et informatiques utiles. Mais ce n'était pas suffisant.

    En effet il apparaissait indispensable que l'Ecole puisse disposer d'un matériel adapté et de dernière génération.

    Un petit parc de tablettes tactiles (ipads) et de toutes les applis musicales éducatives et pour la création.
    Une station de travail nomade équipée en informatique musicale (macbook, interface audio, haut-parleurs, logiciels). Plusieurs enregistreurs numériques et leurs accessoires (supports, pieds …)

    L'évolution technologique des dernières années a conduit à des outils informatiques très puissants, servis par des appareils légers, conviviaux et très interactifs. Avec les ipads, les smartphones et les laptops, on est très loin de l'inertie et de l'élitisme des gros studios électroacoustiques.

    C'est là un paradoxe étonnant. L'innovation, voire la révolution considérable de la pédagogie du son et de la musique a été initiée par Pierre Schaeffer et François Delalande dans le contexte des moyens illimités dont disposaient le GRM à la Maison de Radio France à Paris dès la fin des années 40.

    Aujourd'hui, ce sont les objets connectés du quotidien, les tablettes et les smartphones qui peuvent permettre de généraliser son application sur le terrain de l'enseignement et de l'éducation musicale pour tous.

    Les budgets d'équipement sont en effet dérisoirement bas pour acquérir aujourd'hui des outils qui ont l'avantage d'être très puissants, conviviaux, tout en restant nomades.

    3. Pratique et création

    Début 2019, les enseignants formés sont en mesure de faire découvrir et d'explorer avec une partie de leurs élèves les interactions possibles entre leurs instruments traditionnels et les outils numériques.

    Accompagnés et coordonnés par Bruno de Chénerilles, 6 ateliers collectifs existants  se muent en ateliers de live electronics et de musique mixte qui explorent Les interactions possibles en temps réel entre instruments acoustiques et électronique.

    Comme faire est ici, plus encore qu'ailleurs, la clé par excellence de l'apprentissage, ces ateliers avaient pour objectif d'aboutir rapidement à une première en concert :

    Concert créations musicales à l'école de musique

    ecole de musique accordéons et ipad
    ecole de musique trio de flutes traversières et électronique
    ecole de musique pédagogie musicale : piano et ipad

    Après 4 mois d'ateliers, les élèves et les professeurs de l'Ecole de Musique de Koenigshoffen ont présenté en concert des créations musicales pour instruments et électronique sur ipads et smartphones
    En mai 2019 - Centre Socio-Culturel Camille Clauss - Strasbourg (Koenigshoffen)

    15 élèves et 6 professeurs de l'école de musique ont concocté ce programme qui fait la part belle au mariage des instruments acoustiques avec les sons électroniques ou concrets.

    Paysages sonores contrôlés en direct, transformations électroniques en direct des sons instrumentaux, jeux gestuels avec les sons électroniques, live electronics...

    Toutes les interactions et les surfaces tactiles sur des applis ipad ont été créées sur Lemur, Figure, SmartFaust, Moog Model15 ... et parfois connectées avec Ableton Live sur un Macbookpro.

    Les vidéos du concert de l'école de musique et des ateliers préparatoires

    C'était le premier concert de l'école de musique au 21ème siècle, initié et coordonné par Bruno de Chénerilles à L'Ecole de Musique de Koenigshoffen à Strasbourg.

    Une deuxième session d'ateliers 2020/21

    A l'automne 2020, une deuxième session d'ateliers est dirigée par Bruno de Chénerilles et Nicolas Wolff en direction d'un public d'écoliers et de collégiens du REP Twinger à Koenigshoffen, à 90% non-musiciens, pour de nouvelles restitutions pour ipads et smartphones en 2021.

    Un atelier web permettait également à un groupe de jeunes de s'initier à la communication professionnelle sur internet et les réseaux sociaux, dans le souci d'une démarche responsable.

    L'objectif de cet atelier de communication est bien évidemment de gérer celle de ces 2 projets de création et d'une manière plus générale de structurer la communication de l'école de musique .

    Une extension de cet atelier web est dirigé ensuite vers un public collégien avec des sessions d'écriture pour internet dans le temps scolaire en partenariat avec les professeurs de lettres du Collège Twinger.

    Pour les autres écoles de musique

    Nous l 'avons dit plus haut, ce projet se veut un pilote. Il est donc aussi destiné à en générer d'autres qui pourraient accompagner des écoles de musique ou des conservatoires, désireux de rénover de cette manière leur enseignement.

    Audiorama, Audio Formations et Bruno de Chénerilles cherchent déjà d'autres terrains de collaboration pour monter d'autres projets de ce type dans le champ de l'enseignement et de l'éducation musicale pour tous.

    N'hésitez pas à nous contacter : Bruno de Chénerilles contact@audiorama.org

    Maitriser Les technologies numériques en enseignement musicalPour tous les profs de musique et les musiciens-intervenantsLes leçons ... Lire la suite

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    Google Podcast : doubler les audiences mondiales

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    Avec son application Google Podcast, le moteur de recherche a une nouvelle stratégie de podcasting qui réinvente complètement la manière dont les gens trouvent et écoutent les émissions de podcast.

    « Notre équipe a pour mission de doubler le nombre d'écoutes de podcasts dans le monde au cours des deux prochaines années »,

    a déclaré Zack Reneau-Wedeen, responsable produits de Google.

    La nouvelle appli Google Podcast permet aux utilisateurs de smartphones androïd d'accéder beaucoup plus facilement aux podcasts. A terme elle permettra à Google d'indexer tout le contenu audio des podcasts, comme le moteur de recherche le fait déjà si bien avec le contenu textuel. 

    Référencement et SEO seront alors totalement disponibles pour les contenus audio, grâce à Google Podcast.

    1. Dans Google Search, les podcasts apparaîtront au même niveau que le texte, les images et les résultats vidéo que vous avez l'habitude de voir.

    2. Grâce à Google Assistant, votre expérience d'écoute de podcast sera fluide sur tous les appareils et dans tous les contextes.

    3. La performance du moteur de recherche dans le domaine de la parole et du langage ouvrira des portes pour donner vie à des fonctionnalités futuristes.

    La stratégie de podcasting de Google Podcast

    Dans sa première interview publique sur la stratégie de podcasting de Google, Zack Reneau-Wedeen décrit :

    • Comment les podcasts sont déjà disponibles via Google Search sur Android
    • Le grand nombre d'utilisateurs Android prêts à être présentés à leur premier podcast sur Google Podcast.
    • Comment Google Assistant permet une expérience de podcast transparente sur tous les appareils connectés, comme Google Home
    • Comment Google prévoit de prendre en charge un écosystème de plus en plus diversifié de créateurs de podcasts, de contenus, d'audiences et de modèles économiques.
    • Comment Google Search et Google Assistant peuvent collaborer pour proposer des recommandations audio personnalisées.
    • Ce que cette approche pourrait signifier dans le futur, y compris certains des concepts les plus excitants pour des expériences futures.

    L'opportunité de croissance massive d'Android grâce à Google Podcasts

    le marché androïd pour les podcasts

    Selon Zack, doubler le nombre d’auditeurs de podcasts signifie se développer au-delà des audiences de podcasts existantes grâce à Google Podcast.

    « En arrivant au point où deux fois plus de personnes écoutent des podcasts, la plupart d'entre elles ne seront plus des personnes qui écoutent déjà aujourd'hui», a-t-il déclaré.

    «Ce sera en grande partie de nouvelles personnes et nous sommes très heureux des opportunités que cela créera si nous pouvons les aider à se joindre à nous. Au sein de notre équipe, nous pensons que l’objectif, ambitieux mais réalisable, est de faire en sorte que cette population double la taille de l’industrie du podcast. »

    D'où viendront beaucoup de ces nouveaux auditeurs? De l'énorme marché inexploité d'utilisateurs Android. En effet, jusqu'à présent les auditeurs de podcast sont essentiellement des utilisateurs d'iPhone, alors que la très grande majorité des smartphones fonctionnent sous androïd.

    Faire de l'audio un média de première classe

    Il existe de nombreuses implications majeures de la mise en évidence plus poussée des podcasts par Google :

    Pourquoi est-ce important? Pour les nouveaux auditeurs, l’écosystème de podcast actuel n’est pas toujours aussi convivial ni aussi accessible qu’il pourrait l’être.

    Selon Zack, les métadonnées de podcast pourraient à l'avenir permettre aux épisodes individuels d'apparaître dans les résultats de recherche Google.

    Votre podcast peut non seulement apparaître lorsque des personnes recherchent spécifiquement votre podcast (déjà disponible sur Android), mais également lorsque des personnes recherchent des sujets ou des personnes couvertes par votre podcast, ainsi que des événements sportifs, cinématographiques, télévisés, etc. ou pratiquement n'importe quoi d'autre.

    « À plus long terme, l'intégration à Search permettra de déterminer le contenu de chaque podcast et d'en comprendre ce contenu. C'est quelque chose que Google a extrêmement bien fait pour les articles de texte, ainsi que pour les images et même des données plus structurées telles que des cartes.

    Nous pouvons aussi le faire avec l'audio. Search a le potentiel pour aider les gens à trouver le meilleur contenu audio pour eux, mieux qu'ils ne le peuvent aujourd'hui. »

    Recommandations des podcasts dans Google Podcasts

    les recommandations Google pour les podcasts

    La valeur des recommandations personnalisées basées sur ce qui intéresse déjà les auditeurs est considérable. La découverte est l’un des problèmes les plus importants pour les podcasteurs.

    Si Google Podcast peut vous aider à suggérer votre émission à des personnes très susceptibles de s’intéresser à la série ou au contenu d’un épisode donné, cela pourrait changer la donne dans l’industrie du podcast.

    Imaginez à quel point il serait précieux pour les podcasteurs de créer un système de recommandation audio de type YouTube.

    Lorsque vous avez terminé votre épisode actuel, une suggestion connexe est proposée
    ou une zone de recommandations dans une application de podcasting en fonction de votre historique d'écoute
    ou encore un haut-parleur intelligent qui suggère des épisodes qui pourraient vous plaire, en fonction de ce que vous écoutez déjà.

    Si tout ou partie de ces éléments se concrétisent dans un nouvel univers de podcasting de Google, la découverte de nouveaux épisodes, segments et séries pourrait être considérablement améliorée.

    L'émergence du référencement audio

    Maintenant que les podcasts apparaissent dans les résultats de recherche Google, naturellement, l'une des premières questions que les podcasteurs vont se poser est la suivante :
    « Comment puis-je obtenir que mon podcast ait un rang élevé dans la recherche? »

    Google fournit déjà des conseils techniques sur la manière de permettre à votre podcast d'apparaître dans les résultats de recherche.

    Cela nous amène à réfléchir à ce à quoi pourrait ressembler une stratégie étendue de référencement audio… et aux questions que les podcasteurs devraient se poser pour tirer parti de ce nouveau monde.

    Les futures fonctionnalités de Google Podcast

    La traduction instantanée : si vous ne parlez pas toutes les langues, vous allez manquer le meilleur contenu audio du monde. C'est là qu'interviendra Google Translate, comme l'évoque Zack :

    « Imaginez si, en tant que podcasteur, vous pouviez choisir de publier automatiquement votre podcast dans toutes les langues. La technologie continue de s’améliorer, mais la méthode de reconnaissance vocale utilisée pourrait générer une transcription du podcast, qui serait ensuite traduite dans une autre langue et délivrée par une voix de synthèse dans la langue choisie par l’utilisateur.

    Une jeune fille à Jakarta pourrait écouter Radiolab, lu en bahasa par les voix de Jad et Robert ! »

    NB : cette fonctionnalité de traduction instantanée fonctionne déjà sur les écouteurs Google Pixel.

    Les écouteurs Google Pixel-ecouteurs

    Le scrubbing lookahead : tout comme pour une vidéo sur YouTube, vous pourrez parcourir manuellement un épisode de podcast en accéléré sur sa timeline pour chercher un contenu particulier.

    Grâce à la puissance de la conversion voix vers texte, vous pourriez visualiser en aperçu de texte les mots, les phrases dites à différents endroits du podcast. Cette fonctionnalité est particulièrement intéressante au regard du format long - souvent 1h ou plus - de beaucoup de podcasts. 

    En conclusion

    Et Zack de conclure : « Nous avons débuté avec Google Podcast une expérience de podcast simple pour Android, intégrée à Google Search et à Google Assistant, et nous pensons que c’est le point de départ idéal des prochains mois et des prochaines années pour concrétiser notre vision future du podcast. Cette vision est audacieuse, visionnaire et très excitante. »

    Voilà qui confirme la révolution à venir dans la communication web. Nous devrions dire plutôt : la continuation, le développement de la révolution déjà en cours, la confirmation que le podcast audio est bel et bien le média du futur sur le web.

    En effet, si Google s'en mêle, on sait déjà que tout ceci ira très loin. Google Podcast n'est qu'un début, ils vont continuer le combat.

    Cet article a été traduit et adapté d'une série de 5 posts anglophones de Steve Pratt, co-fondateur de Pacific Content, une agence de création de podcasts à Vancouver (Canada).

    Google Home dans le living-room

    Pour aller plus loin, lisez ou écoutez les articles suivants :


    Video 3 – Interface tactile musicale : Augmenter vos instruments et voix

    Comment apprendre à augmenter votre instrument

    C'est la 3ème vidéo dans cette série très spéciale qui s'adresse, je vous le rappelle, aux musiciens de scène, performeurs, qui désirent traiter électroniquement, numériquement leurs instruments en situation de live, sur scène. Comment acquérir ces compétences  ? Nous nous intéresserons aujourd'hui à l'interface tactile musicale

    ​Dans les 2 premières vidéos, nous avons fait tout d'abord :

    • le constat de l'intérêt d'étendre, d'augmenter les possibilités de votre instrument ou de votre voix, grâce aux technologies numériques. Et si vous êtes là à regarder cette troisième vidéo, je sais que ca signifie que vous êtes grandement intéressé·e et que vous voulez avancer dans ce domaine de votre pratique musicale.
    • Ensuite, nous nous sommes posé la question :
      Doit-on apprendre à coder, apprendre un langage de programmation ? Ce qui vous demanderait au moins plusieurs années d'apprentissage pour être vraiment efficace.
      Et je vous ai assuré que non ! Que vous n'aviez plus besoin d'en passer par là pour construire votre dispositif.

    Pourquoi une interface tactile musicale ?

    • ​Nous allons utiliser le logiciel audio le plus répandu chez les musiciens, un iPad et quelques pédales ou boutons pour nous en servir comme d'une interface tactile musicale.
    • Pour construire des dispositifs de jeu pour votre instrument, votre voix ou votre groupe ou encore pour des installations sonores interactives, avec de la vidéo en plus. ​
    • Augmenter votre instrument , votre voix, traiter leur son en temps réel, les réinjecter et leur ouvrir un monde sonore inouï en les transformant en live.
    • Sans une seule ligne de code et avec des interfaces conviviales – user friendly, comme on dit – une interface tactile musicale que vous pourriez dessiner vous-même. Oui, très facilement et en fonction de vos besoins, selon vos désirs. 
    interface tactile musicale

    Objection 1 !

    - Il va falloir beaucoup de temps pour pouvoir apprendre tout ça. Des années ?
    - Non, vous n'avez pas encore tout à fait compris ... Il n'y a pas de recette miracle, il va falloir quand même bosser un peu, c'est clair ! On n'a rien sans rien … Mais :

    • L'équivalent de 2 semaines de formation devraient suffire pour vous permettre d'acquérir un bon niveau et d'aboutir déjà des réalisations, peut-être même déjà, au delà de ce que vous pouviez imaginer et ensuite pouvoir vous développer en autonomie dans ces pratiques numériques.
      Comptons une
      Cinquantaine d'heures de formation, seulement, à répartir sur 3 semaines environ.
    • Et avec quelques applications seulement :
      Ableton Live :vous connaissez tous le logiciel favori de tous les musiciens qui font du live
      Max4Live
      : qui est inclus dans Ableton Live Suite
      Lemur : LE logiciel top pour designer une interface tactile musicale sur ipad ou smartphones,
      Grm Tools un suite de plugins très puissants, plébiscités par les musiciens electro

    Le seul langage à maîtriser, c'est la norme midi : vous la pratiquez sans doute déjà, même sans le savoir. Un peu de théorie aussi : vous avez sans doute besoin d'une mise à niveau en midi, en Acoustique Musicale et en prise de son.
    Et surtout beaucoup de pratique sur les applis, avec votre ordi, une interface audio, une interface tactile musicale sur un iPad, quelques contrôleurs midi. 

    Objection 2 !

    - Une telle formation, ça coûte cher, très cher !
    - En toute transparence, c'est vrai.

    Mais vous avez très certainement droit à des prises en charge, puisque vous êtes musicien, compositeur, professeur de musique ou musicien-intervenant ou encore technicien son.
    Vous cotisez déjà pour votre formation professionnelle continue et donc vous avez sans doute des droits à formation à faire valoir pour la prise en charge d'une telle formation.

    ​Nous pouvons vous aider à formuler votre demande et vous fournir les documents nécessaires. ​En effet Audio Formations​ est un organisme de formation professionnelle continue, habilité à faire ce travail.

    • Alors la solution pour vous, est-ce que nous l'avons ? Celle qui répond à vos besoins ? Celle qui va vous faire faire un bond en avant dans votre pratique musicale.
      Vous voulez en savoir plus ?
      Moi aussi, je veux être certain de pouvoir répondre à vos attentes, de vous apporter tous les moyens de vous développer dans ce domaine.

    • Voilà pourquoi, je vous propose d'aller voir maintenant le programme détaillé de cette formation que nous proposons :
      Augmenter votre instrument ou votre voix avec les technologies numériques

    Attention, la session que nous proposons tombe dans une période bien précise et les places sont très limitées. Alors ne perdez pas de temps, allez voir tout de suite le programme, les modalités, le calendrier, tout est expliqué sur cette page de présentation :

    ​https://plansonore.fr/augmenter-son-instrument

    A voir aussi


    Video 2 – Programmation informatique musicale : Savoir coder ?

    Faut-il savoir coder pour augmenter son instrument ou sa voix

    Dans la vidéo précédente, nous avons évoqué les extraordinaires extensions électroniques, numériques qu'on peut apporter à nos instruments acoustiques ou électriques, aux voix également.
    Mais aussi comment faire pour s'y mettre ?
    Est-il nécessaire d'apprendre la programmation informatique musicale ? Codage informatique ? Langages de programmation ?

    Dans la vidéo précédente, nous avons évoqué les extraordinaires extensions électroniques, numériques qu'on peut apporter à nos instruments acoustiques ou électriques, aux voix également.
    Mais aussi comment faire pour s'y mettre ?


    Apprendre le codage informatique, la programmation informatique musicale ?
    On en était resté à cette question-là.


    Depuis le début des années 80, je joue de plusieurs instruments, j'improvise et je compose dans des styles très variés allant du funk, du blues à la musique électroacoustique, musique de films, de spectacles vivants.

    Et ce qui me passionne tout particulièrement, c'est ce qu'on nomme le Live Electronics, où on performe en manipulant les sons en direct. Au fil des années, j'ai développé des techniques très particulières pour expérimenter et jouer avec d'autres musiciens. Et mon plus grand plaisir maintenant, c'est de transmettre cette expérience.

    Faut-il se battre avec la programmation informatique musicale ?

    Alors, nous disions :

    • Apprendre à coder ?
      J'ai bien peur que ce soit des années d'apprentissage avant d'arriver à faire des choses très simples, que vous utilisez déjà la plupart du temps avec vos pédales d'effets ou vos loopers. Donc à mon sens, beaucoup de perte de temps et d'énergie.
    • Apprendre Max-msp ou Pure Data ?
      On a du déjà vous parler de ces systèmes de programmation qui étaient à la mode dans les musiques expérimentales et le spectacle vivant au tournant du siècle. Ces langages étaient censés être plus faciles à apprendre et à utiliser que le code pur. Bon courage !

    Combien d'entre vous sont passés par là et ont suivi des cours donnés par des ingénieurs de l'Ircam, totalement décalés de vos aspirations musicales. Là encore beaucoup de temps perdu pour fabriquer des petits outils qui plantent tout le temps et qui en fait existent déjà. Je suis passé par là et je m'y suis cassé le nez, comme la plupart. La programmation informatique musicale n'est pas une mince affaire.

    La métaphore de l'outil

    Imaginez qu'un menuisier se dise tout à coup : je veux fabriquer mes marteaux, mes scies, tous mes outils et mes machines, moi-même. Comme çà je ne dépendrai plus des fabricants, je n'aurai plus à les acheter et je les façonnerai exactement comme je le désire.

    Le voilà parti à apprendre un 2ème métier, celui de fabricant d'outils et de machines. Il lui faudrait sans doute toute une vie pour arriver à égaler les excellents outils conçus au fil des siècles.

    Conclusion : jamais un menuisier ne se lancerait dans une telle aventure,
    Car son métier à lui, celui qu'il a appris, qu'il a déjà mis des années à apprendre, c'est : fabriquer des meubles, pas fabriquer des outils pour fabriquer des meubles.

    Pour vous, pour nous , les musiciens, ce qui nous intéresse c'est faire de la musique, jouer avec les sons de nos instruments, pas les fabriquer, nos instruments, nous ne sommes pas des luthiers.

    Donc nous faisons confiance aux luthiers, car il y en a plein qui sont des génies, que ce soit dans la lutherie acoustique, électronique ou informatique. Et nous leur achetons des instruments, des outils. Alors ne serions nous pas dans le même cas concernant la programmation informatique musicale ?

    Les outils informatiques

    Et dans le domaine qui nous occupe ici, les années 90 ont vu se développer la MAO, les outils informatiques pour la musique : des logiciels, des plugins très sophistiqués. C'est incroyable ce qui s'est développé en à peine une dizaine d'années. Ces outils sont beaucoup moins chers que les outils analogiques et nous permettent de faire des merveilles en création et production musicale avec un simple ordinateur portable.

    Mais depuis toujours, le désir le plus fort des musiciens c'est de faire du live, de la scène , de jouer en direct avec les sons. Et là ca se complique, allez jouer de la souris en live ? Cliquer sur vos sons, faire de la programmation informatique musicale, c'est totalement anti-musical.

    programmation informatique musicale

    Les contrôleurs midi

    Ils ont été inventés pour permettre aux musiciens électro de tourner des boutons, de taper sur des pads, de jouer avec les sons comme on joue avec ses dix doigts d'un instrument. 

    Vous connaissez ces surfaces de contrôle hardware, ces contrôleurs midi qui sont souvent mal commodes, pas souples du tout. Vous auriez envie d'avoir 10 faders, mais sur le panneau de commande , vous n'en avez que 4 et il y a plein de boutons ou de pads dont vous n'auriez pas forcément besoin pour jouer votre création musicale. Et en plus ces boites en plastique coûtent chers.

    Et c'est bien là qu'est le cœur du problème : c'est l'interface entre le musicien et les machines ! Retrouver un geste et des sensations instrumentales avec les machines

    Prenez un moment pour réaliser çà, c'est extrêmement important, c'est capital pour le développement de votre pratique musicale. Il est important de renouer avec le plaisir de jouer et de parfois s'éloigner de la programmation informatique musicale qui joue à notre place.

    Quantité de musiciens, dont moi-même, peut-être vous aussi d'ailleurs, ont utilisé avec bonheur les contrôleurs midi. Ne les jetez surtout pas, ils peuvent encore servir. Et comment ! 

    Et puis, tout d'un coup, une nouvelle technologie s'est répandue comme la poudre dans notre vie quotidienne et par ricochet, potentiellement, dans notre pratique de la musique.
    Et cela change tout !

    Personnellement, cela a changé ma vie de musicien. Car j'ai été parmi les pionniers qui ont sauté sur cette aubaine pour faire un bond en avant !

    Dans la prochaine vidéo, nous allons approcher les solutions : pourquoi ? et comment ?

    Apprendre à augmenter facilement votre instrument ou votre voix

    Si vous n'avez pas reçu les deux premières vidéos par email, contactez-moi : bruno@plansonore.fr

    A voir aussi


    Video 1 – Traitement audio live pour votre instrument

    traitement audio live

    Les sons musicaux d'aujourd'hui, au 21ème siècle, sont sans conteste électroniques. Les 3/4 des sons que vous entendez dans les musiques enregistrées sont d'origine électroniques ou ont été enregistrés électroniquement. On y fait même plus attention, ils font partie intégrante de notre paysage musical. Mais vous pouvez aussi appliquer un traitement audio live sur votre instrument.

    Mais paradoxalement, les instruments acoustiques, les vrais instruments sont loin d'être obsolètes, bien au contraire. Et pour peu qu'ils acceptent de flirter avec l'électronique, ils resteront les rois de la musique pour longtemps.

    Mais comment étendre les possibilités sonores de votre instrument ou de votre voix ? Peut-être utilisez vous déjà un Looper ? Des pédales d'effets ?
    Et vous vous sentez limité·e, très limité·e.

    Approfondir le traitement audio live de vos instruments

    Alors vous voulez aller de l'avantdécouvrir d'autres possibilités, pouvoir modeler les sons, jouer avec eux, élargir votre champ sonore, bref vous souhaitez aller plus loin dans le traitement audio live de vos prises de sons d'instruments.
    Je ne vais pas vous mentir, votre solution vous la trouverez dans l'informatique, les technologies numériques.

    Alors, devez-vous apprendre à coder ? Apprendre à programmer ?
    Vous vous voyez déjà parti pour 2 ou même certainement 3 ans d'apprentissage ! Perdre beaucoup de votre temps précieux ?

    Et vous êtes musicien, comme moi. Ce qui vous intéresse c'est la musique, les sons, Pas d'aligner des lignes de code, des pages de code pour traiter vos sons.

    traitement audio live

    Mais ne vous inquiétez pas, aujourd'hui on peut faire autrement en traitement audio live de ses instruments acoustiques, ce n'est plus un problème. C'est ce que nous allons voir dans la prochaine vidéo

    Faut-il-savoir-coder-pour-augmenter-votre-instrument-ou-votre-voix-avec-les-technologies-numeriques ?

    Si vous n'avez pas reçu cette vidéo par email, contactez-moi : bruno@plansonore.fr

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