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objectifs, étapes, choix et démarches dans la production musicale et la création sonore
Vous êtes musicien, podcasteur, ou simplement un passionné de l’audio ? Vous vous demandez quel type de studio audio conviendrait le mieux à vos projets ? Dans cet article, nous allons explorer 6 options de studio audio, du home studio amateur jusqu’au studio audio professionnel.
Pour chaque option, nous aborderons les objectifs de production, les moyens techniques nécessaires et les compétences que vous devrez acquérir.
Bien évidemment, ces 6 options cohérentes sont destinées avant toute chose à y voir clair. Et ne perdez jamais de vue que vous pouvez évoluer progressivement d’une option à une autre, au fur et à mesure que vous allez avancer et monter en compétences.
C’est typiquement la bonne manière de démarrer dans la production audio, de se faire les dents avec un studio audio amateur. Pas d’investissement coûteux. Donc aucun risque à mettre les mains dans le cambouis.
Que vous ayez déjà une pratique musicale ou non, n’hésitez pas à vous lancer. Cela vous permettra également de jauger les difficultés, les compétences à acquérir et de comprendre dans quoi vous vous plongez.
Pour vous lancer dans le podcast, pas besoin d’un énorme studio audio. Un ordinateur, un casque, un logiciel audio basique et au moins un bon micro pour la parole suffisent.
Ensuite, je vous conseille de mettre le paquet sur une bonne formation pour préciser et consolider votre projet de podcast, bien prendre en compte les particularités des techniques de la parole, les contraintes de l’écosystème des podcasts.
Généralement, on fait passer son studio audio dans cette catégorie, quand on a attrapé le virus de la production et quand on y passe beaucoup de temps.
La passion est nécessaire pour pouvoir envisager de faire carrière ensuite dans ces métiers créatifs. C’est en tout cas ce que je pense, c’est mon expérience dans ce domaine qui ne souffre pas la médiocrité.
Le studio audio Passion est somme toute l’évolution naturelle du studio audio Loisirs. Et il sera peut-être la marche vers la catégorie supérieure que nous verrons plus tard.
Si vous êtes compositeur ou musicien·ne, même amateur, vous avez intérêt à tout de suite envisager cette option, car vous êtes certain·ne d’avoir besoin d’un studio audio pour enregistrer, travailler vos compos, mixer les commandes musicales qui vous font ou vous feront vivre.
Le studio audio personnel est devenu un outil indispensable pour tous les musiciens et a fortiori pour tous les compositeurs.
Plus de détails sur ces options et notamment sur l’équipement dans cet article :
https://plansonore.fr/votre-home-studio-pro-avec-un-budget-limite
Vous poursuivez un but commercial avec votre studio audio, c’est à dire vendre vos prestations audio à des clients, entreprises, labels, musiciens etc …
Il vous faut alors une installation plus définitive et plus démonstrative. Votre studio audio doit donner confiance et impressionner vos futurs clients. Ce sera souvent la visite du studio audio qui décidera votre client, ou pas !
Evidemment, derrière le visuel, le design et l’étalage des machines, il vous faudra assurer au niveau du résultat.
C’est le grand studio, bien équipé, bien installé, cossu et capable d’accueillir de grosses productions qui peuvent y mettre les moyens.
L’investissement peut être très conséquent. Le budget annoncé ci-dessous doit être considéré comme un minimum. Il faut donc avoir les reins solides, un projet construit et une grosse expérience professionnelle, ainsi que des références sérieuses dans le métier.
Je vous déconseille fortement de vous lancer sans tout çà et sans avoir élaboré un business plan très sérieux. La concurrence est rude et sévère dans le secteur.
Voilà, vous avez maintenant une idée des différentes options qui s’offrent à vous en matière de studio audio. Chaque option a ses avantages et inconvénients, mais surtout le choix dépendra de vos objectifs, de votre budget et de vos compétences. Alors, prêt à monter votre studio ?
Mais vous avez peut-être déjà commencé. Pouvez-vous évaluer votre studio audio et vous situer dans une de ces 6 options ?
Vous pouvez très bien commencer en amateur (option 1) et vouloir petit à petit vous professionnaliser. Jusqu’à peut-être même créer votre propre entreprise de production (options 5 et 6).
Mais pour aller plus loin, vous pouvez vous faire accompagner par des formateurs, des conseillers en audio professionnel. Ce sont souvent les mêmes.
En effet, internet et les réseaux sociaux peuvent vous apporter en la matière plein de connaissances en vrac, mais la cohérence ne peut se trouver qu’auprès de professionnels capables de transmettre leurs compétences, leurs savoirs, leur métier.
Vous propose des formations en lien direct avec ce que nous venons d’évoquer dans cet article :
Si vous êtes musicien, producteur ou même podcasteur, l’idée de construire un home studio de qualité professionnelle a sans doute traversé votre esprit. Mais qui a les moyens de débourser une fortune en équipement ? Pas de panique ! Voici 9 conseils pour construire votre home studio pro avec un budget limité. Conseils pratiques et recommandations pour ne pas casser la banque.
Une approche intelligente commence par un budget bien défini. Utilisez des feuilles de calcul ou des applications de gestion de budget pour noter le coût de chaque élément dont vous aurez besoin : ordinateur, interface audio, microphone, logiciels, haut-parleurs, etc.
Ce budget initial n’est pas gravé dans le marbre. Le monde du matériel audio évolue constamment, et vous pourriez tomber sur une excellente affaire que vous ne voudriez pas manquer. Alors, ayez toujours un petit fonds d’urgence pour ces opportunités.
Nous reviendrons plus tard sur les priorités qui sont trop souvent méconnues et sujettes à des malentendus. Il est nécessaire de les connaitre pour construire votre home studio avec un budget limité.
L’emplacement de votre home studio jouera un rôle primordial dans la qualité de vos enregistrements et de vos productions en général. Un espace loin des bruits de rue ou des pièces animées de la maison est idéal.
Tâchez également d’évaluer les éventuelles nuisances sonores que vous pourriez faire subir à vos voisins. Faites quelques tests préalables en collaboration avec eux. Il n’est pas rare qu’un projet de home studio dans un immeuble tombe à l’eau pour cette raison car l’isolation phonique est très technique et peut être très coûteuse.
Une pièce de volume important vous permettra de passer tous types de projets de production. Une pièce de 16m2 conviendra parfaitement pour vos projets solo. 60 m2 permettra d’enregistrer jusqu’à 8 musiciens en simultané.
Ne divisez pas votre pièce en 2 pour faire une cabine séparée. Ce serait dans la plupart des cas une très grave erreur !
Internet est une mine d’or d’informations. Utilisez des forums spécialisés, lisez des articles comparatifs et regardez des vidéos YouTube pour établir la liste de votre matériel. Consultez les sites de vente en ligne pour comparer les prix et lire les avis des utilisateurs.
Toutes ces recherches sont très utiles pour vous informer des tendances du marché de l’équipement. Attention toutefois de ne pas vous fier à ce que vous trouvez sur le web pour faire vos choix. Faites plutôt appel à une ou plusieurs personnes qualifiées pour faire le tri. Attention tout choix ou conseil peut être subjectif.
L’achat d’occasion est une excellente manière d’économiser, mais cela nécessite de prendre certaines précautions. Toujours vérifier l’état de l’équipement, demander des garanties, et si possible, rencontrer le vendeur pour tester l’appareil vous-même.
Mais il est certain qu’on peut trouver du matériel intéressant en très bon état sur des plateformes sécurisées comme Le Bon Coin. Par contre soyez très prudents sur les forums spécialisés et les groupes Facebook qui sont souvent peuplés d’escrocs.
Un conseil pour les paiements : jamais de liquide ! Utilisez les formules de paiement sécurisé (LeBonCoin) ou Paypal qui vous permettent également d’être remboursé en cas d’arnaque.
Ne lésinez pas sur l’ordinateur, l’interface audio, le micro et les haut-parleurs. Ils sont le cœur de votre home studio.
Un ordinateur rapide avec beaucoup de RAM et de stockage vous fera gagner du temps. Un ordinateur standard d’aujourd’hui avec 16Mo de RAM et un 500 Go d’espace disque suffisent largement pour faire de l’audio.
Une interface audio de qualité assurera que votre son est capturé fidèlement. Elle sera aussi fonction des projets audio que vous envisagez. Réaliser des podcasts peut même se faire sans interface audio.
Ce sont aussi deux postes que vous pouvez faire évoluer progressivement en fonction de vos besoins.
Un bon micro de studio peut faire la différence entre un son amateur et professionnel. Et les moniteurs de studio aussi sont très importants car ils vous permettent de contrôler efficacement votre son en mixage et mastering. Ce sont là 2 équipements durables, indémodables et indispensables.
Si vous vous équipez tout de suite avec une qualité suffisante, vous investissez là pour la vie. Alors, faites-en une priorité. Ci-dessous : un micro Neumann TLM103 et une paire de moniteurs Focal Alpha sont une base très solide pour votre home studio pro avec un budget limité.
Si vous êtes habile de vos mains, pourquoi ne pas créer vos propres solutions acoustiques ? Des panneaux faits maison utilisant de la laine de roche recouverte de tissu peuvent être à la fois efficaces et esthétiques.
Plus simplement des rideaux, des tentures font très souvent l’affaire pour améliorer efficacement l’acoustique pour un coût dérisoire. Cette étape vous permettra aussi de personnaliser votre espace tout en optimisant l’acoustique.
Un principe général est que l’utilisation de matériaux absorbants réduira les mauvaises réflexions surtout dans les petites pièces.
Et ne confondez pas isolation phonique et traitement acoustique.
Pas besoin de casser tout de suite la tirelire pour de gros logiciels. Audacity, Reaper, et même certains DAWs (Digital Audio Workstations) proposent des versions gratuites ou peu coûteuses qui sont plus que suffisantes pour commencer.
Upgrader sera toujours possible lorsque vous en ressentirez le besoin et que vous aborderez de plus gros projets de production musicale.
Votre chaîne audio doit être bien pensée. Chaque élément, du micro à l’interface audio, puis au logiciel de mixage, doit être compatible avec les autres. Vérifiez les spécifications, les formats pris en charge et assurez-vous que tout est cohérent pour éviter les mauvaises surprises.
Attention donc aux solutions miracles ou aux marques exotiques. Par contre, si vous restez dans les marques et les produits standards sur le marché professionnel, vous réduisez considérablement les risques.
C’est inutile et même souvent nuisible de chercher l’originalité en matière d’équipement de studio. Ce n’est absolument pas là qu’il faut être créatif.
Les accessoires comme les câbles, les supports de micro et les filtres anti-pop peuvent être coûteux. Cependant, il existe des alternatives économiques qui ne sacrifient pas la qualité. Comparez les prix en ligne, cherchez des lots ou des offres groupées, des promos et lisez toujours les avis avant d’acheter.
Un conseil personnel pour construire votre home studio pro avec un budget limité. Et je l’assume à 300% : ne faites pas trop confiance aux magasins du coin dont les vendeurs vont très souvent vous conseiller ce qu’ils ont dans la boutique et pas ce dont vous avez besoin. Il y a là un piège énorme à éviter absolument pour tous vos achats !
Créer votre home studio pro avec un budget limité est non seulement possible, mais aussi très réalisable. Ces premiers conseils ont pour objectif de vous fournir des informations nécessaires pour vous éviter de commettre de grosses erreurs.
Si vous voulez aller plus loin dans la mise en place de votre propre espace de création, ne vous précipitez pas ! Et dites-vous bien que la meilleure manière de ne pas vous planter est de prendre le temps d’acquérir les compétences adéquates.
Toute bonne formation audio commence d’ailleurs par faire le tour de cette question afin de poser préalablement des bases techniques saines et efficaces.
Audio Formations vous propose des formations professionnelles continues en ligne qui prennent toutes en compte cette étape cruciale de l’équipement pour vous permettre de créer votre home studio pro avec un budget limité :
Dans le monde de la production audio, la performance de votre ordinateur est essentielle. Que vous soyez musicien, producteur ou technicien, vous avez probablement déjà rencontré ce problème : la saturation du processeur lors de l’utilisation de votre logiciel audio.
Ce problème peut bloquer votre processus créatif et affecter la qualité de votre travail. Nous allons explorer pourquoi il se produit une saturation du processeur et comment vous pouvez la résoudre.
Le processeur, ou CPU, est le cerveau de votre ordinateur. Il est responsable de l’exécution des instructions de chaque programme que vous utilisez, y compris vos logiciels audio. En production audio, le processeur joue un rôle crucial dans le traitement des effets, des plugins, du mixage et plus encore : il calcule en temps réel tous les paramètres des sons qui sont lus ou enregistrés.
Mine de rien, c’est un travail énorme !
La saturation du processeur se produit à chaque fois que votre CPU est surchargé par trop de tâches à la fois, trop de calcul en temps réel. Cela peut se manifester par des problèmes que vous connaissez bien : des clics, des pops ou des retards dans votre audio, ce qui peut rendre votre travail de production carrément impossible en enregistrement, comme en mixage..
Il y a plusieurs raisons. L’une des causes les plus courantes est l’utilisation excessive de plugins ou d’effets. Chaque plugin que vous utilisez nécessite une certaine quantité de ressources CPU pour fonctionner. Si vous utilisez trop de plugins à la fois, ou si vous utilisez des plugins particulièrement gourmands en ressources, cela peut surcharger votre processeur.
De plus, la configuration de votre ordinateur peut également jouer un rôle. Par exemple, si votre ordinateur a une faible quantité de mémoire RAM ou un processeur plus ancien, il peut avoir du mal à gérer des tâches de production audio complexes.
Mais la saturation du processeur peut provenir d’autres mauvaises pratiques.
La saturation du processeur peut être un défi majeur dans la production audio, mais il existe plusieurs stratégies que vous pouvez utiliser pour prévenir et résoudre le problème.
Voici 8 conseils détaillés pour optimiser l’utilisation de votre processeur :
En mettant en pratique ces conseils, vous pouvez prévenir la saturation du processeur, optimiser son utilisation et améliorer la qualité de votre production audio.
La saturation du processeur peut être un obstacle majeur dans la production audio, mais en comprenant pourquoi cela se produit et en prenant des mesures pour le prévenir et le résoudre, vous pouvez améliorer la performance de votre ordinateur et la qualité de votre travail. Pas la peine de changer d’ordinateur, commencez par bien l’utiliser.
Et si vous souhaitez recevoir plus de conseils sur la production audio, inscrivez-vous à notre newsletter mensuelle et suivez régulièrement notre blog.
Pour aller plus loin, gagner beaucoup de temps et atteindre une qualité professionnelle pour vos productions audio et musicales, vous avez sans doute besoin de vous former sérieusement.
Mon conseil : allez donc faire un petit tour sur la page des formations
https://plansonore.fr/toutes-les-formations
Si vous êtes débutant·e en réalisation audio, vous ne les entendez peut-être même pas, ces clics qui peuvent parsemer votre montage-son. Mais si vous êtes déjà expérimenté, vous ne savez sans doute pas comment les éliminer.
Si vous êtes dans ce cas, cet article est fait pour vous, pour vous donner les 6 précautions à prendre pour éviter les clics en montage audio.
Il y a 2 grandes familles de clics, pourrait-on dire, qui peuvent provenir de mauvaises manips de différentes natures, que ce soit en réalisation de podcasts ou en production musicale.
Lorsque vous coupez une piste audio, faites-le toujours à des points où la forme d’onde passe par le point zéro. Les coupures brusques à des niveaux non nuls créent des clics audibles.
C’est la cause principale des clics au montage et voici la technique utile en détail pour les prévenir. Là où vous allez couper votre son, zoomez à fond sur la forme d’onde. Ceci vous permet de couper exactement à un point zéro de la courbe. Ca va vous prendre du temps, mais ca vaut le coup.
Une autre manière cette fois d’anticiper est d’activer la fonction Caler à un point zéro que vous allez trouver là dans Cubase :
Une fois activée, c’est le logiciel qui va placer votre point de coupe sur le point zéro le plus proche et ainsi éviter pour toujours la plupart des clics de montage.
La même fonction existe sur Logic Pro dans le menu général Edition , cochez Caler les éditions sur les passages à zéro
Les fondus enchaînés peuvent aussi vous aider à minimiser les clics en lissant les transitions entre différentes parties d’un enregistrement. Ils sont particulièrement utiles lorsque vous combinez plusieurs prises ou lorsque vous supprimez des sections d’un enregistrement.
Au début d’un son, placez un fade-in très court qui ne va pas modifier l’attaque du son, mais qui va éviter que le son commence par un clic.
A la fin d’un son ou de votre morceau, vous laissez un petit temps de silence. Placez-là un fade-out qui peut-être un peu plus long, de manière à ce que le son se termine toujours par un volume à zéro.
En plus les fades in et out auront l’avantage de mieux gérer l’éventuel bruit de fond avant ou après le son. C’est à dire de le masquer efficacement.
Personnellement, je fais toujours çà au début et à la fin d’un morceau avant de l’exporter.
Utilisez des outils de nettoyage du son. Des outils tels que les filtres passe-haut et les plugins éliminateurs de clics (par exemple Izotope) peuvent aider à réduire ou à éliminer les clics indésirables.
Personnellement, je n’utilise ce genre d’outils qui détectent automatiquement ou bien filtrent carrément le son, qu’en cas de besoin absolu, quand tout a échoué ou en cas de restauration audio. En effet, à chaque fois qu’on filtre ou qu’on détecte automatiquement, on altère le son et des artefacts gênants peuvent apparaître.
Une trop grande amplitude du signal d’entrée peut provoquer une saturation et donc des clics ou plutôt des craquements. Assurez-vous que les niveaux d’entrée sont correctement réglés lors de l’enregistrement.
Les fluctuations de courant peuvent également provoquer des clics. Utilisez un onduleur ou une source d’alimentation stable pour éviter ce problème.
NB : ce genre d’instabilités ne surviennent en principe que dans certaines zones rurales. En effet plus vous êtes en fin de réseau, moins le courant fourni par EDF est stable. Vous ne vous en apercevez pas au quotidien, mais cela peut affecter certains appareils, comme par exemple les ordinateurs et notamment dans des applications audio ou vidéo qui utilisent beaucoup de processeur.
Mais c’est une cause assez rare de clics ou de craquements.
Assurez-vous que vos équipements audio sont en bon état avant de commencer l’enregistrement. Un microphone défectueux, un câble abîmé ou une interface audio défectueuse peut causer des clics, des craquements, des buzzes ou d’autres problèmes audio indésirables.
Ce genre de petits désagréments (clics, craquements, parasites, etc…) peut vous faire perdre un temps considérable lorsque vous travaillez sur votre logiciel audio. J’en sais quelque chose, je l’ai vécu il y a 30 ans quand j’ai commencé à l’arrache à faire de la production musicale en home studio.
Evidemment, ce n’est surtout pas ce que vous recherchez. Quand vous êtes dans votre flux créatif, il ne faut pas que des incidents techniques viennent l’interrompre et casser votre inspiration.
Voilà pourquoi je vous conseille fortement de vous former afin de connaître et utiliser les bonnes méthodes, les bons outils et les bons usages. Car l’essentiel en studio de création c’est bien sûr la dimension artistique : vous ne pouvez pas créer sereinement et atteindre un résultat de qualité professionnelle, si vous ne maitrisez pas les outils et les techniques.
C’est cela entre autres que je tiens à vous transmettre dans les formations en ligne :
Maitriser votre production musicale en home-studio
Réaliser vos podcasts de A à Z
Bien débuter en réalisation vidéo
(Et oui le son est aussi très important en production vidéo)
On entend beaucoup parler de son en 3D, de son binaural ou encore ambisonique. Nous allons essayer d’y voir plus clair et aussi d’expérimenter cette écoute binaurale, c’est à dire en 3 dimensions et de la comparer aux autres formats de diffusion audio.
C’est une technique d’enregistrement qui tente de reproduire au mieux notre écoute humaine qui est si sophistiquée.
Elle est basée sur un couple de micros omnidirectionnels disposés chacun à la place de nos 2 oreilles. C’est ce qu’on appelle une tête binaurale. Elle permet de reproduire au plus près notre écoute humaine.
Effectivement nous sommes capables tout à fait naturellement d’entendre les sons autour de nous, à 360 degrés, donc en 3 dimensions : Gauche, droite, mais aussi avant arrière et même plus en haut et en bas.
C’est ce qui nous permet ce qu’on nomme l’écoute causale : nous entendons en permanence les sons tout autour de nous et notre cerveau peut ainsi détecter des sources sonores, notamment des causes de danger : comme une voiture qui s’approche de nous par derrière ou dans la nature un animal, par exemple un serpent qui siffle derrière nous ou un oiseau qui nous survole…
A la fin des années soixante, les industries du disque, de la radio, de la télévision ont adopté le standard sonore de la stéréophonie qui tente de reproduire au mieux cette écoute humaine sur 2 haut-parleurs. Depuis, toutes les musiques, les bandes-son de vidéo, la radio et même les plateformes numériques diffusent en stéréo.
Ça fait quand même plus de 50 ans …
Et la stéréo nous permet de situer les sons dans un espace en 2 dimensions : latéral (gauche-droite) et en profondeur (du premier plan au lointain).
C’est déjà bien, mais quid de l’arrière, du haut et du bas ? La stéréo ne nous permet pas d’entendre la direction d’un son qui serait situé par exemple derrière nous et en hauteur. Un avion qui nous survole ou toute autre source sonore.
La multi-phonie, c’est la diffusion sur plus de 2 haut-parleurs : 4, 5 ou 8, comme pour le home cinéma et dans les salles. Mais on peut aussi spatialiser la musique électro-acoustique sur des acousmoniums qui peuvent compter plusieurs dizaines de haut-parleurs.
Cette multi-phonie n’a guère existé pour les particuliers que dans le système du home cinéma. Ce phénomène est tombé en désuétude avec la généralisation des smartphones, des tablettes et des plateformes de diffusion qui nous conduisent beaucoup plus à visionner et écouter de manière solitaire sur des petits écrans.
Pour la musique, la quadriphonie ou le home cinéma n’ont pas réussi à détrôner la bonne vieille stéréo qui reste encore aujourd’hui le standard d’écoute de musique, de podcast et de vidéo.
Lorsqu’on se penche sur l’histoire du son binaural, on s’aperçoit que le système est assez ancien, puisqu’il a été inventé quasiment en même temps que la stéréo dans les années 70. Mais tant qu’on écoutait la musique uniquement sur 2 haut-parleurs, le son binaural n’avait aucune utilité.
Maintenant qu’on écoute quasiment toute les musiques sur des écouteurs ou au casque, le son binaural semble revenir en force.
Alors, je vous propose ce sketch magnifique enregistré en binaural. Attention, c’est très immersif : vous êtes chez le barbier, sur le fauteuil et le barbier s’occupe de vous …
Pour profiter de ce son binaural, donc en 3 dimensions, il y a 2 conditions : être au calme et écouter cet audio avec des écouteurs ou avec un casque audio. Un simple smartphone suffit, à condition de mettre des écouteurs.
Alors, c’est parti, écoutez ! Vous êtes chez Luigi, le barbier binaural …
Mis à part le talent fou des 2 comédiens, cet enregistrement aurait pu être effectué avec un simple Sennheiser Ambeo Smart Headset . Si vous voulez faire des prises de son binaural avec un iPhone ou un iPad , achetez cet excellent dispositif. On le trouve sur Amazon pour un prix ridicule de moins de 50€.
Profitez de cette erreur de marketing manifeste de Sennheiser. Peut-être même que vous n’en trouverez plus, car à l’heure où j’écris cet article, Sennheiser en a arrêté la fabrication.
Mais je vous préviens : autant les micros sont excellentissimes, autant n’espérez pas en faire aussi vos écouteurs de smartphone. C’est la raison pour laquelle le fabricant s’est planté : les écouteurs sont très mauvais.
Mais ils suffisent très largement à contrôler votre prise de son binaural qui sera d’excellente qualité car les micros sont top !
Pour l’extérieur, il vous faudra des petites bonnettes anti-vent, ce qui est assez facile à adapter avec un peu d’imagination et de bricole.
Attention : le dispositif n’est compatible que pour iPhone ou iPad seulement.
Si vous pensez à vous équiper en son binaural pour produire des paysages sonores, du field recording, des pièces de cinéma pour l’oreille, des hörspiels, si vous voyez ce que je veux dire, alors vous avez aussi la possibilité d’investir dans une tête binaurale plus conséquente :
Le must, mais forcément inaccessible !
Evidemment, on atteint là un sommet … Et franchement, je doute que vous puissiez amortir un tel investissement.
Alors, le système Sennheiser Ambeo Smart Headset est vraiment ce que je vous conseille vivement. Et vous le savez, je ne fais jamais de pub, je me contente de vous conseiller en connaissance de cause.
En production musicale, il est possible aussi de mixer en son binaural. Cette solution devient de plus en plus pertinente car comme nous l’avons dit plus tôt, 90% de la musique est aujourd’hui écoutée sur des smartphones, donc sur des écouteurs ou au casque.
Ce qui n’empêche pas votre mix binaural d’être écoutable également sur haut-parleurs. Néanmoins, je vous conseille fortement de vérifier votre mix et votre master sur des monitors de studio pour en vérifier la compatibilité.
En effet, Il peut arriver qu’on soit obligé de faire un compromis entre écoute binaurale au casque et écoute stéréo sur haut-parleurs.
La procédure à suivre est assez simple :
Evidemment, il ne s’agit pas de chercher à positionner les instruments dans tous les sens, mais plutôt de donner quelques nuances ou quelques mouvements sur certains sons.
Il faut aussi que le style de musique s’y prête, comme l’electro, l’ambient, les musiques expérimentales ou bien pour certains sons ponctuels qui peuvent venir ou aller, voyager dans l’espace, tourner, pour donner du mouvement, etc…
Bien sûr, ces effets ne seront pas lisibles sur haut-parleurs et il convient vraiment, je le répète, de vérifier si ça n’altère pas le mix stéréo sur haut-parleurs.
Mais si vous avez déjà enregistré une source en stéréo binaurale, il ne faut pas toucher à cette piste stéréo. Elle sera correctement entendue au casque, sans ajout d’un quelconque plugin.
Après avoir écrit cet article et expérimenté la prise de son binaural, j’ai compris tout l’intérêt de cette technique audio pour de nombreuses réalisations multimédia et j’ai décidé d’ajouter très bientôt un module binaural dans ma formation professionnelle destinée aux musiciens et aux producteurs :
Maitriser sa production musicale en home studio
Et il me semble aussi que cela pourrait intéresser certains podcasteurs·ses, ceux qui font des podcast de fiction, de création ou de voyages. Alors ce module se retrouvera également dans la formation :
Réaliser et diffuser ses podcasts de A à Z
Et pourquoi pas aussi pour tous ceux qui veulent réaliser des vidéos immersives :
On entend souvent parler de design sonore ou encore de sound design. Mais sait-on vraiment de quoi il retourne ? Quel rapport avec le brand content ? Comment intervient-il dans une stratégie de contenus, de communication web, de conception de produit ? Qui sont les acteurs du design sonore ? Voilà les réponses aux questions les plus fréquentes.
Le design sonore est l’art et la technique de concevoir, créer et produire des sons pour diverses applications, telles que les films, les jeux vidéo, les publicités, les installations interactives et les environnements de réalité virtuelle.
Il comprend la composition musicale, la création de bruitages et d’effets sonores, la post-production audio et la synchronisation sonore.
Le but du design sonore est de renforcer l’expérience visuelle en ajoutant une dimension sonore immersive qui aide à créer l’atmosphère et à faire passer les émotions.
C’est un élément clé de la production de divertissement et de la création de contenu en général, et peut être considéré comme un élément de la narration sonore.
La définition et un article avec des références intéressantes sur Wikipédia :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Design_sonore
Le design sonore est un aspect important du développement de produits, car il peut influencer l’expérience utilisateur et l’impact émotionnel d’un produit. Voici quelques-unes des réalisations les plus remarquables en design sonore des produits :
Dans l’ensemble, le design sonore est de plus en plus important pour les entreprises qui cherchent à offrir une expérience utilisateur cohérente et immersive. Les réalisations continuent d’évoluer à mesure que les entreprises explorent de nouvelles façons d’utiliser le son pour améliorer la qualité de leurs produits.
Le design sonore peut être utilisé de plusieurs manières pour les contenus de marque, notamment :
En général, le design sonore peut ajouter une dimension supplémentaire à une marque en permettant de renforcer l’expérience visuelle et de transmettre des émotions de manière plus immersive et mémorable.
Les éléments de design sonore dans une vidéo de marque ou institutionnelle peuvent inclure :
Le but du design sonore dans une vidéo de marque ou institutionnelle est de renforcer l’expérience visuelle. Les éléments doivent être soigneusement sélectionnés et produits pour atteindre cet objectif.
Les éléments de design sonore dans un podcast de marque ou institutionnel peuvent inclure :
Le but du design sonore dans un podcast de marque ou institutionnel est de renforcer l’expérience auditive en ajoutant une dimension sonore immersive qui aide à créer l’atmosphère et à faire passer les émotions.
Les éléments de design sonore doivent être soigneusement sélectionnés et produits pour atteindre cet objectif.
La stratégie de création du design sonore pour la communication d’une marque devrait inclure les étapes suivantes :
La stratégie de création du design sonore pour la communication d’une marque doit être flexible, adaptable et en constante évolution pour répondre aux besoins changeants de la marque et de son audience.
Les différents acteurs du design sonore incluent :
Chacun de ces acteurs joue un rôle clé dans le développement et la production de designs sonores efficaces pour les marques et les entreprises.
C’est un peu plus clair pour vous, je l’espère ? Vous vous voyez peut-être intervenir dans ce domaine ? Créer des contenus audio pour le podcast de marques, composer pour des marques si vous êtes musicien ? Vous lancer dans la création de contenus multimédia, le sound design ?
La concurrence est rude, mais çà en vaut la peine. A condition d’être armé, d’avoir les compétences techniques et créatives pour être au niveau.
Vous voulez vous former pour gagner beaucoup de temps, acquérir des compétences professionnelles dans ces domaines ? Renseignez-vous :
https:plansonore.fr/toute-la-formation-continue
Pour améliorer votre mixage et mastering, il y a plein de solutions. Mais si vous éprouvez des difficultés à atteindre le son pro chez vous « at home », voilà 3 solutions radicales et faciles à mettre en œuvre pour faire immédiatement un grand bond en avant.
Le mastering le plus simple et le plus efficace, celui dont vous ne pouvez absolument pas vous passer. Celui qui suffira pour 99% de vos productions musicales.
Vous écoutez vos mixages dans votre voiture ou sur votre chaine et vous constatez que vous n’avez pas le même son que les disques du commerce. En ligne ou sur CD, vos musiques n’ont pas la même pêche, vous êtes obligé de monter le volume d’écoute pour entrer dans le son.
Mais comment font-ils ? Vous avez essayé de compresser vos pistes et la plupart du temps ça bousille complètement votre son. Et oui, les compresseurs sont très difficiles à comprendre, donc à régler. Si vous avez plusieurs compresseurs dans votre projet, stop ! Ce n’est pas la solution en matière de mixage et mastering.
Supprimez tous ces compresseurs et quittez ces mauvaises habitudes.
Et essayez tout simplement de mettre sur votre bus master un seul plugin, un maximizer. Je vous conseille le Waves L1 Ultra Maximizer qui est utilisé pour le mixage et mastering par la plupart des ingés-son et des producteurs.
Il est ultra simple à régler, s’adapte à tous les styles de musique. En un clic, vous allez bonifier complètement la sensation d’écoute que provoque votre musique sans en altérer le son, que ce soit de la pop, du jazz, de la techno, du rap ou même de la musique classique.
Vous ne me croyez pas ?
Et bien écoutez la différence sur un extrait de cette maquette, en 2 versions : l’une sans et l’autre avec le Waves L1 Ultra Maximizer. Vous pouvez écouter cet exemple sur votre ordi, mieux sur vos haut-parleurs ou au casque, peu importe. Allez-y !
Ok ? Vous avez entendu la différence ? Sur le son global, le son de la batterie, le son de la guitare… Incroyable, n’est-ce pas ?
La première fois que j’ai essayé ce plugin, je n’en croyais pas mes oreilles. Depuis, dans tous mes projets, dans tous mes mixes, le L1 se trouve automatiquement en fin de parcours sur mon master out. Et c’est ce qui a ouvert la porte à ce qui allait devenir plus tard ma méthode de production musicale en mixage et mastering Less is More. Elle pourrait se traduire par : Pourquoi faire compliqué alors qu’on peut faire simple. C’est celle-là même que j’enseigne depuis plus de 15 ans.
Je suis certain que vous allez l’essayer et adopter pour toujours ce plugin, pour toutes vos productions musicales en mixage et mastering.
Mais comment effectuer mixage et mastering correctement dans votre home studio ? Vous travaillez chez vous dans une pièce trop petite dont l’acoustique n’est pas idéale ? Vos haut-parleurs ne sont pas de qualité suffisante ?
Alors vous mixez au casque et ça vous permet aussi de ne pas gêner vos voisins. Vous avez un bon casque professionnel, mais le résultat n’est pas satisfaisant lorsque vous écoutez vos mixes en ligne ou sur des haut-parleurs.
Et oui, impossible de faire mixage et mastering au casque, c’est ce que vous diront tous les ingés-son. Et ils ont raison…
En tout cas c’est ce que je vous aurais dit, moi aussi, il y a encore quelques jours… avant que j’essaye un plugin Waves, le Nx – Virtual Mix Room Over Headphones.
L’idée est simple, mais il fallait y penser. Les développeurs de ce plugin sont partis de 2 constatations :
Et voilà : ce sont les 2 raisons pour lesquelles les mixage et mastering au casque sont systématiquement très trompeurs.
Alors les développeurs de Nx ont analysé très précisément la courbe de réponse de plusieurs centaines de modèles de casques audio afin de pouvoir la compenser et d’apporter l’écoute la plus linéaire possible.
Mais cela ne suffisait pas. Il s’agissait bien de reproduire l’écoute sur haut-parleurs, celle qu’on a en studio lorsqu’on mixe. Vous savez bien, on appelle çà le sweet spot. L’endroit précis à égale distance des 2 monitors, celui où se place l’ingé-son pour mixer en stéréo. Celui où la stéréophonie est parfaite.
Ils ont réussi à modéliser, comprenez simuler, cette écoute stéréo dans l’air pour votre casque. Oui pour chaque modèle de casque.
Actuellement plus de 270 modèles de casques ont été traités. Il y a fort à parier que le vôtre est dans la liste et vous n’avez plus qu’à le choisir. C’est ce que j’ai fait avec mon casque préféré le Sony MDR 7506, un grand classique en studio.
Et j’ai testé :
C’est très agréable ! Et on pourrait pinailler en argumentant qu’il resterait à vérifier précisément une production entièrement réalisée (mixage et mastering) au casque pour l’écouter ensuite sur des moniteurs de studio. Pour vérifier la cohérence de ce mix.
Mais je suis certain qu’on s’y retrouve, tant cette modélisation est réussie.
Beaucoup de mes élèves travaillent chez eux dans une pièce trop petite dont l’acoustique est intraitable et avec des voisins peu conciliants. Dans ces conditions, même s’équiper de moniteurs de studio ne peut pas résoudre leur problème.
Il existe même des variantes de ce plugin qui vous permettent de simuler en plus la control room de très grands studios professionnels, comme par exemple le prestigieux Germano Studio à New York, que je vous recommande. Pour le même prix, vous aurez en plus cette possibilité de faire votre mixage et mastering dans cette control room prestigieuse sur votre casque. Comme dans tout grand studio, vous pourrez switcher entre les 3 types de monitors différents présents dans la cabine du studio..
Désormais, je vais leur recommander cette solution plus efficace et bien plus économique pour leur mixage et mastering at home. Bien évidemment, soyons réalistes, elle ne peut remplacer à 100% de bons moniteurs dans un studio bien traité acoustiquement. Mais cela apporte un bénéfice certain dans un petit home studio.
Si vous voulez acquérir tout de suite ces 2 plugins pour votre mixage et mastering ou même plus, je vous propose de bénéficier d’une remise de 10% à partir de 50€ d’achat sur le site web de Waves en utilisant ce lien :
https://www.waves.com/r/995435
Attention ! Ce lien n’est valable qu’une seule fois et pendant 7 jours après l’avoir cliqué.
Cette remise de 10% est valable une fois pour l’achat de n’importe quel plugins ou bundle Waves (à partir de 50€ d’achat). Profitez-en !
NB : Je tiens à préciser que je ne fais jamais de publicité sur ce blog Plan Sonore. Ces recommandations ont comme seul but de vous aider. Elles sont totalement honnêtes, efficaces, testées au studio et dans nos formations. Et c’est bien sûr le cas pour les deux que je viens de vous apporter.
Si vous débutez, si vous voulez aller plus loin et maitriser votre production musicale dans votre home studio, il y a évidemment beaucoup plus à savoir. Le travail de studio est tout un art, avec les bons outils, les bonnes méthodes et les meilleures théories.
J’enseigne depuis plus de 15 ans aux musiciens, musiciennes et producteurs qui souhaitent produire leur musique at home et atteindre un niveau et des résultats professionnels en mixage et mastering.
Ma méthode de production Less is More est fondée sur la pertinence, la simplicité et le respect des sons. Elle permet d’utiliser ces nouvelles technologies sans être submergé·e par la multiplicité des outils, la complexité des traitements et d’atteindre un son professionnel en mixage et mastering sans oublier l’objectif musical de vos productions.
Cette formation vous fera gagner beaucoup de temps en évitant les aléas et les fausses pistes de l’utilisation à l’arrache de votre logiciel et de votre équipement dans votre home studio. Cela se chiffre souvent en années perdues à errer tout seul dans la complexité de la production musicale en studio, sans avoir la bonne méthode de travail..
Si vous désirez en savoir plus, rendez-vous sur la page de présentation de la formation à distance Maitriser votre Production Musicale en Home Studio :
https://plansonore.fr/maitriser-votre-production-musicale-en-home-studio/
Mettez-vous à la place d’un musicien ou d’une musicienne non-voyants. Il ou elle ne voit rien sur un écran et le tactile est pour lui ou pour elle un cauchemar. Alors les fabricants de synthés, de pianos numériques, de workstations pensent-ils à rendre leur matériel numérique accessible ? Nous avons rendez-vous avec 2 musiciens non-voyants qui témoignent.
Le problème numéro 1 des non-voyants en informatique est qu’ils se heurtent quotidiennement à des applications, des sites web, des plateformes qui ne leur sont bien souvent pas accessibles. En effet, tous les éléments visuels doivent leur être accessibles par des raccourcis clavier combinés au lecteur audio d’écran qui leur décrit verbalement tout ce qui est à l’écran.
Si vous êtes voyant, vous n’avez certainement pas conscience que lorsque vous travaillez sur ordinateur ou tout simplement lorsque vous naviguez sur internet, vous utilisez constamment vos yeux afin de lire, contrôler les différentes fonctions que vous actionnez sur votre écran.
Alors maintenant, faites ce test : fermez les yeux ! Vous êtes dans la même situation qu’un non-voyant ou une non-voyante … C’est terminé : vous ne pouvez plus rien faire ou presque, pas même continuer à lire cet article. Alors imaginez un musicien ou une musicienne non-voyants sur sa station de travail numérique …
Fort heureusement, il existe des outils qui peuvent rendre le numérique accessible : les raccourcis clavier et les lecteurs d’écran. Les non-voyants les utilisent au quotidien sur leur ordinateur. Encore faut-il que les applications, les plateformes web ou les instruments numériques soient eux-même accessibles, c’est à dire compatibles avec les lecteurs d’écran et manoeuvrables avec des raccourcis clavier.
Or globalement, on en est loin, même si des lois obligent en théorie les développeurs à rendre le numérique accessible aux non-voyants. En France particulièrement, nous accusons un retard énorme en la matière. J’ai compris récemment que l’accessibilité numérique n’était pas enseignée aux futurs développeurs de sites web, d’applications numériques. Impensable !
Dans le monde entier, ce sont les premiers concernés, les non-voyants qui s’attaquent à ce vaste problème. En effet, les nouvelles générations de non-voyants sont hyper-connectées et les outils informatiques, numériques leur sont d’une utilité folle dans leur vie quotidienne, tout comme dans leurs activités professionnelles. Et ils ont bien compris qu’il leur fallait se démener, lutter pour que les voyants leur rendent le numérique accessible.
Plus fort encore, ce sont des développeurs non-voyants qui fabriquent le plus souvent les outils d’accessibilité pour leur communauté.
Mais intéressons-nous maintenant au cas plus particulier des musiciens, musiciennes non-voyants. Tout comme les voyants, ils doivent pouvoir avoir accès aux logiciels audio, aux claviers, synthés, aux interfaces audio-numériques pour pouvoir produire leur propre musique dans leur home-studio.
Dans ce domaine, rendre le numérique accessible est d’autant plus crucial que les logiciels, les interfaces sont très complexes, même pour les voyants. On ne peut les maitriser correctement qu’en suivant des formations techniques assez poussées.
Nous avons rendez-vous avec 1 musicien et 1 musicienne non-voyants qui pratiquent au quotidien et sont de fervents facilitateurs du numérique accessible.
Originaire de la Trinidad et basé à Londres, Jason Dasent est plus qu’un musicien. En tant que producteur, ingénieur, claviériste et tout le reste, il fusionne la soul avec la pop et le funk avec des saveurs de calypso de sa Trinité natale. Mais en tant que personne malvoyante, il est très engagé à combler le fossé entre l’accessibilité et la créativité.
Depuis plusieurs années, il a pris l’initiative de contacter les principaux fabricants d’équipement musical et de logiciels son afin de leur poser la question de l’accessibilité de leurs produits. Mais il n’a pas seulement alerté ces entreprises, il a aussi proposé ses services pour les aider à résoudre plus efficacement cette problématique.
Et ces efforts portent leurs fruits : les rencontres à distance avec les développeurs et les responsables de ces marques posent les jalons de nombreuses collaborations qui aboutissent régulièrement à rendre le matos numérique accessible aux musiciens non-voyants.
La collaboration avec le fabricant français Arturia est emblématique de son travail. L’équipe de Jason a travaillé avec les ingénieurs de la marque afin de rendre leur équipement numérique accessible aux musiciens et musiciennes non-voyants.
Arturia est l’un des principaux développeurs mondiaux de logiciels de musique, de contrôleurs de studio, de synthétiseurs matériels et d’interfaces audio. En créant du matériel pour les musiciens professionnels et amateurs, le fabricant français leur propose des équipements à la fois faciles à utiliser, qui améliorent leur flux de travail et qui sonnent de manière très professionnelle.
Arturia est très concerné par l’accessibilité aux musiciens non-voyants de son matériel. En lien avec Jason, leur équipe a développé cette fonctionnalité sur KeyLab et Analog Lab V qui sont donc particulièrement recommandés aux musiciens et producteurs non-voyants qui désirent utiliser clavier et banques d’instruments virtuels.
Visitez le site web d’Arturia : https://www.arturia.com/
Dans cette vidéo en anglais, Jason Dasent nous montre comment il exploite les fonctionnalités d’accessibilité de KeyLab et Analog Lab V. Si vous êtes musicien, musicienne et non-voyant ou non voyante, vous n’aurez, je pense, aucun mal à comprendre ce qu’il se passe dans la démo de Jason, vous entendrez notamment le lecteur d’écran nommer les presets qu’il parcoure ou sélectionne.
Vous pouvez lire l’article complet sur Jason Dasent sur le site web d’Arturia. NB : le site est en anglais, si vous voulez y accéder en français, utilisez la fonction translate sur le navigateur Chrome.
→ https://www.arturia.com/stories/jasondasent
Elle vit dans l’ile de La Réunion et elle est non-voyante. Elle joue de pas mal d’instruments : piano, synthés, batterie, basse et elle enregistre ses propres musiques chez elle. Elle joue en live avec d’autres musiciens voyants ou non-voyants dans des styles variés : jazz, pop, musique traditionnelle réunionnaise.
Amalia réalise aussi ses propres podcasts autour de son activité musicale. Elle y propose ses musiques, des présentations d’instruments acoustiques, électroniques. Elle est donc particulièrement impliquée dans le numérique accessible au quotidien dans ses activités musicales.
Elle a pris en main tout récemment le Genos Yamaha, un clavier arrangeur numérique, une workstation de haute volée qui va sans nul doute devenir son instrument numérique principal. Elle nous fait part de ses premières impressions en ce qui concerne son accessibilité et l’utilisation du guide vocal fourni avec le clavier.
Vous pouvez retrouver Amalia sur son podcast La Fa Mi sur les principales plateformes de podcast comme Apple Podcasts, Google Podcasts, Spotify, Deezer etc …
Les pianos numériques Yamaha sont un standard tant pour les musiciens professionnels, qu’amateurs mais aussi pour toutes les écoles et les profs de musique. En soi, un piano numérique n’est pas un instrument numérique très complexe. On imagine bien qu’il suffit de pouvoir changer les sons de piano proposés.
Sur les plus chers des pianos Yamaha, les Clavinova hauts de gamme, un guide audio permet aux non-voyants d’avoir plus de repères dans leurs réglages et leur navigation dans les bibliothèques de sons.
Mais on remarque en général sur tous les pianos Yamaha que toutes les fonctions sont accessibles par des boutons physiques et que bien souvent même ils n’ont pas d’écran visuel ou tactile, ce qui les rend beaucoup plus accessibles que pas mal d’autres appareils des marques concurrentes.
Nous avons vu que le numérique accessible est nécessaire aux musiciens, musiciennes non-voyants pour pouvoir utiliser leurs instruments et leurs logiciels numériques. Mais les formations audio pour les non-voyants doivent leur être elles aussi accessibles. Or il n’en existe quasiment pas, que ce soit en ligne ou en présentiel.
Voilà pourquoi dès 2020, nous (Audio Formations) avons décidé de prendre cette question du numérique accessible à bras le corps. Nous proposons aux non-voyants des versions 100% accessibles de nos formations en ligne.
Les déficients visuels peuvent les suivre à domicile, ce qui est très important aussi pour eux. Elles sont en français et donc accessibles dans toute la francophonie.
Par les liens ci-dessous, vous pouvez accéder aux pages de présentation de ces formations. Bien évidemment ces 2 pages de présentation sont elles aussi accessibles à 100% aux déficients visuels.
Tout nouveau et çà manquait terriblement : Une série de Master Classes Audio pour les musiciens, les compositeurs, les producteurs qui maîtrisent déjà leur home studio. Pour se perfectionner et élargir leurs champs d'action.
Des Master Classes Audio à prendre en toute liberté et sans contraintes, en ligne et sur abonnement, sans engagement … Une série de challenges, de défis pour faire avancer très concrètement votre potentiel créatif et vos compétences en production musicale.
Bruno de Chénerilles vous explique pourquoi et comment il en est venu à proposer ces Master Classes Audio. Pourquoi et comment vous pourriez vous aussi tracer plus facilement votre chemin personnel dans ce métier si difficile.
Si vous maitrisez Cubase, Logic ou Protools, si vous avez monté votre home studio, vous avez l'outil et les compétences de base pour faire fructifier votre activité, pour la rentabiliser.
Créer des bandes-son, des habillages, des musiques originales à la demande pour des projets audiovisuels, évènementiels ou de spectacle vivant bien financés, voilà qui peut vous permettre de monnayer efficacement votre talent.
Personnellement, j'ai mis le pied dans le métier de compositeur-producteur en répondant à une proposition de théâtre musical contemporain qui m'a ouvert ensuite et tout de suite les portes de la création radiophonique. Et c'était parti !
Cela changeait tout pour moi qui peinait à vivre de ma musique. Et cela m'a permis de continuer à produire pour le cinéma, la télévision, le théâtre, la danse et des grandes expositions...
Et sachez bien que tous ces domaines ont besoin de son, d'audio, de musique. Je devrais dire de bon son, de bonne musique, bien produite. Et à l'époque, il n'y avait pas encore internet. Aujourd'hui, les nouveaux écosystèmes du web ont encore accru, décuplé même, les besoins audio et ce n'est pas fini...
Outre les bénéfices financiers, cela m'a ouvert aux autres formes de création et ce fut très bénéfique pour ma propre musique. Sans cet apport, je n'aurais certainement pas pu tenir la barre dans ce métier pendant 40 ans, comme je l'ai vécu.
Pouvoir répondre en toute confiance à des commandes pour l'audiovisuel, la vidéo, le podcast, la télévision, le cinéma, le spectacle vivant, cela demande un entrainement particulier et la connaissance de leurs techniques spécifiques de production.
C'est ce que j'ai appris et mis en pratique tout au long de ma vie professionnelle. Cela m'a demandé un travail et des temps d'adaptation énormes, car j'étais seul pour développer ces nouvelles compétences.
Personne pour me guider, pour m'enseigner. Il n'y avait pas de formations dans ces domaines très particuliers. Autant vous dire qu'il fallait une énorme dose d'autonomie pour pouvoir avancer et répondre aux propositions du tac au tac.
Après avoir dispensé pendant des années des formations en production musicale et en techniques de studio pour un grand nombre de musiciens, j'ai cherché une manière de les amener plus loin.
A ceux de mes élèves musiciens qui avaient accompli leur formation de base et qui maitrisaient suffisamment les techniques du home studio, j'ai commencé à proposer des défis, des challenges et des compléments plus pointus sur des techniques particulières.
Pour les aider à franchir progressivement le cap de la maitrise de base, pour atteindre l'expertise dans des formes de production audio rentables, pour les aider également à promouvoir leur musique.
" Compositeur-producteur, ingénieur du son, formateur expert en techniques du son, vidéo et multimédia pour la musique et pour le web.
En 1983, j'ai fondé Audiorama, le laboratoire de création musicale et action culturelle qui a porté d'année en année ses projets avec de multiples partenaires.
J'ai enseigné dans diverses universités en France et au Canada.
En 2004, j'ai fondé Audio Formations, organisme de formation professionnelle continue spécialisé dans les formations en ligne dans le domaine de la musique et du multimédia.
Je suis également performer dans le domaine du live electronics et de l'improvisation.
Et voilà comment s'est dessiné petit à petit ce programme de Master Classes Audio. Pour le moment, il y en a 14, chacune sur une thématique, une spécialité bien précise. Mais le programme n'est pas fermé, il évolue sans cesse selon les besoins et les attentes des musiciens qui entrent dans ce cycle d'excellence.
Les 7 premières Master Classes Audio ont été peaufinées durant l'été 2021 et mises en ligne dès le mois de septembre. 7 autres sont programmées pour l'hiver 2021/22.
Ce n'est pas une formation traditionnelle et elle n'est pas pour tout le monde.
Chaque Master Classe Audio est cadrée, accompagnée et vous conduit à un résultat très pro en termes de production. Vous pouvez les choisir dans l'ordre que vous voulez, selon vos priorités personnelles.
Certaines sont transversales et vous serviront pour différents domaines. D'autres pourront répondre directement à des projets réels et précis qui se posent à vous. Voilà pourquoi, c'est vous qui choisissez l'ordre dans lequel vous les prenez, selon vos priorités.
Les Master Classes Audio sont toutes accessibles en ligne depuis votre ordinateur, votre tablette ou votre smartphone. 24H sur 24, 7 jours sur 7, quand vous le voulez !
NB : La liste n'est pas exhaustive.
Pour entrer dans ce niveau supérieur de formation, il faut bien sûr avoir une bonne maitrise des techniques de base du home studio et pouvoir faire écouter quelques réalisations.
Pour évaluer votre situation, vous pouvez répondre au questionnaire qui suit.
Puis, je vous contacterai pour faire le point avec vous, répondre à vos questions et nous assurer ensemble que vous pouvez y aller.
Dimitri - musicien amateur
Débutant, j'ai pris mon pied en découvrant cette formation très claire et bien organisée. Bruno est toujours à l'écoute et nous offre ses conseils précieux pour aller droit au but en évitant les erreurs (comment choisir son matériel, ses logiciels, comment enregistrer de façon optimale une guitare, une voix, un piano...). La formation nous accompagne pas à pas dans des réalisations techniques de plus en plus poussées, et les chapitres plus théoriques sont un vrai plus pour élargir ses horizons !
Patrick - musicien professionnel
Je suis vraiment ravi de la formation "Maitriser votre Production Musicale at Home". Bruno est un vrai pro qui va droit au but, à l'essentiel, et nous mène vers l'autonomie. Exactement ce que j'attendais : économie de temps, d'argent, tout est pensé dans les règles de l'art, et en plus le programme est passionnant et pratique. Je m'éclate et me sens rassuré, c'est possible d'avoir un son Pro at Home, en suivant le guide.
Julien - musicien professionnel
La formation m’a beaucoup apporté. Elle m’a notamment permis de m’équiper correctement, et à moindres frais, en achetant uniquement le matériel essentiel, mais de qualité professionnelle. Les aspects théoriques permettent de solidifier quelques bases incertaines, mais l’essentiel de la formation consiste en des exercices pratiques qui permettent de vraiment progresser.
Bruno de Chénerilles est un formateur expérimenté, très pédagogue, et c’est surtout un musicien qui a roulé sa bosse et pratiqué de nombreuses facettes du métier. C’est pourquoi il comprend bien mes besoins et je me sens en phase avec ses idées et son enseignement.
La distance liée à la formation en ligne est compensée par la disponibilité de Bruno qui répond très rapidement aux questions, et organise régulièrement des échanges en visioconférences.
David - chanteur, artiste touche à tout
Très accessible, dans un langage et une approche accessible à tous. J’ai été totalement satisfait par les différentes étapes proposées… Cela m'a redonné confiance et permis d'éclaircir ma vision du métier.
Bruno est une personne très passionnée qui a la capacité de transmettre son savoir de la meilleure façon qu'il soit, en restant naturel et à l'écoute, en s'adaptant à son interlocuteur/élève et toujours dans la bonne humeur…
Aujourd'hui, mon projet se réalise peu à peu, j'intègre une structure culturelle où on me laisse la responsabilité d'un nouveau studio professionnel, je vais aussi pouvoir proposer des prestations en tant qu'auto-entrepreneur dans mon propre studio semi-professionnel ainsi que des cours d'initiation à la M.A.O. dans différents lieux.
Elles et ils ont suivi les modules d'Acoustique Musicale, de Prise de Son et nos cours de Prise en main d'Audacity ou d'Ableton Live ... :
Informations utiles, formateur compétent, explications claires
Très bonne formation. Débutante totale sur le sujet, il m'a fallu moins de 2 heures pour suivre le cours et prendre le logiciel en mains. Présentation claire et exemples efficaces.
je suis déjà musicien mais je n'arrivais pas utiliser correctement Ableton Live. Donc là, c'est parfait !
Ce cours est clair, simple, précis et très bien expliqué ! Merci
Excellent cours, très complet sur ce qu’est le son. Formateur pédagogue, à la voix posée. Lecontenu est clair. Je recommande à tous, celles et ceux qui désirent comprendre le son ou se remettre à niveau !
Waouwww, les explications sont claires, Bruno parle distinctement et dans un bon rythme, je suis comblé, enfin je comprends ces notions de l’ acoustique. Un grand merci pour ce cours, je recommande.
Le cours est clair. Il est tout a fait adapté pour une néophyte comme moi. Bruno prend le temps de nous expliquer avec simplicité. Les exercices pratiques sont détaillés et aident à prendre en main le logiciel facilement.
J’ai trouvé le cours très bien organisé et structuré. L’information fournie est à la fois riche et complète sans noyer l’auditeur. J’ai beaucoup aimé la pédagogie de l’auteur qui prend soin d’illustrer chaque point avec des exemples concrets et des expériences sonores. J’ai beaucoup appris et le cours m’a ouvert des pistes pour améliorer la qualité de mes enregistrements dans mon home studio. Je le recommande à tous ceux qui veulent entamer un travail sur le son et bien comprendre les bases avant de commencer à lire des ouvrages plus complexes. Bravo à Bruno donc, et merci !!
Ce cours est très clair, progressif dans la chronologie, et intéressant à suivre.
Bonne qualité du cours, j’ai appris plusieurs choses que je ne savais pas faire.
Pour quelqu’un qui débute comme moi, j’apprécie l’avancée pas à pas sur les fonctions de base. Le tuto est présenté pour Mac ou Windows, j’utilise Audacity sous Ubuntu mais toutes les explications correspondent quand même et m’ont permis de faire tous les exercices... Merci pour cette prise en main simple, ça donne envie de poursuivre vers plus de détails
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Comment s’y retrouver dans tous ces fichiers media que nous sommes bien obligés de manipuler tous les jours ? C’est la jungle ? Et que signifient tous ces suffixes ? Pas si compliqué que çà, vous allez voir. Audio, vidéo, image, pour chaque usage choisissez le format de fichier le plus standard, celui que tout le monde pourra lire.
En effet, les fichiers media servent en premier lieu à communiquer. Vous les envoyez à vos correspondants, à votre imprimerie, vous les mettez en ligne sur votre site, sur vos réseaux numériques, vos réseaux sociaux.
Ils doivent être de bonne qualité et à une définition appropriée au mode de diffusion que vous envisagez. Aussi, dans la plupart des cas, on sera amené à utiliser plusieurs formats pour une même image, un même son, une même vidéo.
La première indication est le suffixe du fichier qui commence toujours pas un point : .aif, .mp3 … Il va nous permettre de reconnaître la nature du fichier : son, vidéo ou image fixe.
Dans un deuxième temps, on pourra faire clic droit sur le fichier (windows) ou cmd+i (mac) pour avoir plus de précisions, quant à son poids (sa taille) et à son format (sa définition ou leurs dimensions pour les images)
Plus le fichier media sera de bonne qualité, plus il sera lourd. Sur internet, les fichiers très lourds ont du mal à être lus correctement. Voilà pourquoi on utilise en général des formats compressés qui sont plus légers et donc plus faciles à lire à distance.
On fera donc toujours un compromis entre qualité et portabilité, pour ainsi dire. Seules les conditions professionnelles de diffusion ne souffrent guère la compression : cinéma, télévision, pressage cd ou vinyle, diffusion en salle, l’imprimerie …
Les fichiers son sont utilisés – écoutés – par tout le monde, mais ce sont les musiciens, les producteurs, les podcasteurs qui les manipulent et les génèrent.
Une première distinction est à faire : un fichier mono ne comporte qu’une seule piste. Un fichier stéréo comprend 2 pistes (gauche et droite) qui sont en général entrelacées pour pouvoir être lues simultanément par tous les appareils ou logiciels.
Les fichiers mono ne sont utilisés qu’en studio : on enregistre une source avec un micro, cela génère un fichier mono. En diffusion, tous les fichiers son sont stéréo, c’est le standard absolu qui vous permet de les écouter partout, sur un téléphone, un ipad, un ordi, en ligne …
Un fichier stéréo pèse 2 fois plus lourd qu’un fichier mono de la même durée. De plus ce n’est pas la quantité ou le volume du son qui va changer le poids d’un fichier. Un fichier de silence pèse aussi lourd qu’un fichier de musique techno. On verra que ce n’est pas du tout la même chose pour les fichiers image.
Les fichiers son professionnels sont en 2 formats possibles : .wav sous windows et .aif sur mac.
Il est un fait établi que les mac peuvent lire les 2 sans distinction, alors que sous windows on peut encore avoir des problèmes à lire des aif . Voilà pourquoi les fichiers wav sont très conseillés, puisqu’ils peuvent être lus partout.
Il est ensuite 2 dimensions très importantes pour la qualité d’un fichier son professionnel : la définition du message informatique en bits et le taux d’échantillonnage en KiloHertz.
Le CD audio a longtemps été un étalon en matière de fichier son numérique, son format est de 16 bits et 44.1 Khz. Mais c’est déjà un format un peu compressé, car ce format de fichier permet de stocker jusqu’à 80 minutes de son stéréo sur cette petite galette.
Une meilleure définition, celle qu’on utilise la plupart des cas en studio pro ou en home studio, c’est 24 bits et 48 Khz qui permet un meilleur rendu de l’image sonore. Mais il est plus lourd de 40% environ, car il comporte plus d’informations.
Le mp3 est le format standard du son sur internet et sur les lecteurs numériques de poche (lecteurs mp3, smartphones). C’est un format de fichier très compressé qui permet de stocker et de lire très facilement de grandes quantités de musique.
Le format haute-qualité (HQ)en mp3 pèse environ 10 fois moins lourd que le wav 16/44.1 . Evidemment, c’est un format grand public, car la perte de qualité est sensible.
Ce nouveau format compressé est apparu qui est souvent utilisé sur les plateformes numériques de diffusion musicale. Il est de bien meilleure qualité que le mp3. On considère généralement qu’il n’y a pas de différence à l’écoute avec un wav.
Le fichier flac peut être en 16/44.1 ou bien en 24/48. Il est environ 2 fois moins lourd que le wav.
.wav | .flac | .mp3 | |
24/48 | 100 Mo | 66 Mo | 6 Mo (HQ) |
16/44.1 | 60 Mo | 30 Mo |
Tous les fichiers vidéo utilisés actuellement en communication vidéo utilisent la norme mp4 et ont donc comme suffixe .mp4. Notons que sur mac on rencontrera souvent des fichiers avec .mov comme suffixe, mais ce sont toujours des mp4, d’ailleurs vous pouvez modifier ce suffixe et le changer en .mp4, sans autre manip.
Les dimensions des images vidéo et cinéma sont variables, des plus rectangulaires au plus carrées.
Le média le plus répandu sur internet est bien entendu la vidéo. Il y a des vidéos partout : sur Youtube, Vimeo, sur tous les sites web, les blogs, les vlogs. Mais la vidéo numérique est aussi utilisée maintenant de manière universelle en télévision et au cinéma.
Le format d’image qui s’est imposé est le format 16/9ème ou format rectangulaire ou encore appelé format allongé.
En même temps que lui, s’est imposé également sur internet, mais aussi sur les caméras vidéo, les smartphones, les tablettes un format de fichier vidéo qui est le mp4. C’est le format universel au 21ème siècle qui a détrôné tous les autres.
On le trouve principalement en 3 définitions HD :
Alors, que signifie ces dimensions : ce ne sont pas des cm, mais des pixels : le premier chiffre désigne le nombre de pixels dans la largeur et le deuxième le nombre de pixels dans la hauteur de l’image.
Le pixel est l’unité de surface dans toutes les images numériques. L’image la plus petite qui soit serait une image 1/1 : un carré de 1 pixel de côté de couleur unie. C’est la version image de l’échantillonnage numérique que nous avons déjà vu dans les fichiers son.
On comprendra bien que si on veut projeter une vidéo numérique sur grand écran, ce qui équivaut à l’agrandir, il nous faut le plus grand nombre de pixels dans le fichier. Voilà pourquoi on est aussi en train de passer au cinéma en 8K, ce qui double la définition du 4K.
Par conséquent le choix d’un format d’image vidéo dépend de son support de diffusion et de la performance de la plateforme ou de l’appareil qui la diffusera. Par exemple, les vidéos Youtube sont regardées très majoritairement sur des tout petits écrans de smartphone et jamais sur des grands écrans. Il serait donc très inadapté de vouloir les diffuser en 4K ou en 8K.
Par ailleurs le poids d’une image dépend énormément aussi de sa complexité. Un aplat de couleur pèse beaucoup moins qu’une image de paysage par exemple. Une image fixe également.
Pourquoi ? Et bien la raison en est que la vidéo numérique reconnaît les pixels semblables et permet de les représenter de manière virtuelle, pourrait-on dire… Plus il y a de changement et de diversité dans une image numérique, plus elle sera lourde.
Le format d’image carré est très récent. Il a été introduit par Instagram et contamine maintenant aussi Facebook et même Linkedin. C’est donc un format de fichier spécifique à internet et on le trouve dans plusieurs dimensions qui conviennent toutes très bien sur les réseaux sociaux : 600/600, 720/720, 1000/1000, 1080/1080
Mais il s’agit toujours d’un fichier mp4 : seules ses dimensions changent. Ce qui est intéressant, c’est que l’image va occuper plus de surface dans le fil des publications : elle attirera donc plus le regard.
Autre avatar des réseaux sociaux : le format vertical. Il provient du fait que toutes les personnes qui possèdent des smartphones le tiennent vertical pour faire des selfies ou des vidéos. Ce qui m’a toujours paru très étrange en terme de vidéo, mais ça se justifie intuitivement : quasiment toutes ces images sont des portraits de personne (sa propre personne, en fait).
On pourrait appeler çà le format narcissique, non ? C’est en tout cas le format favori des stories sur Instagram et des vidéos sur TikTok. Et comme ce sont les mêmes personnes qui regardent les vidéos sur ces réseaux sociaux, exclusivement sur leurs smartphones, ils les regardent évidemment en vertical.
On voit que ce format inversé 9/16 correspond pile à l’écran du téléphone. il occupera donc toute la surface disponible. Et comme sur tous les réseaux sociaux et les sites web, le format de fichier le plus utilisé est le format HD 1920/1080 ou en vertical 1080/1920.
Il faut rapidement aussi parler du débit de la vidéo, c’est à dire du nombre d’images par seconde. On utilise actuellement 2 débits : 25 images/seconde et 30 images /seconde. L’unité est souvent abrégée : fps pour frames per second.
Là encore, le 30 images /seconde s’impose maintenant un peu partout. L’image est un peu plus fluide et donc le mouvement est mieux retranscrit.
60 images /seconde est utilisé aussi pour les sports où le mouvement est le plus souvent très rapide. Evidemment, ça alourdit considérablement les fichiers et les appareils doivent être capables de les enregistrer et de les lire.
Photos, illustrations, les images fixes sont aussi omniprésentes sur les sites, les blogs internet. Là aussi, la compression est de mise, car les grandes images peuvent ralentir considérablement le temps de chargement des pages internet et impacter très sérieusement le référencement des pages par les moteurs de recherche.
Le standard très conseillé sur internet est le fichier .jpg qui permet une bonne compression.
Le seul avantage du .png semble être la possibilité d’avoir un fond transparent et donc de présenter des images détourées sur un fond de page coloré. C’est un avantage en terme de design. Toutefois, le fichier .png est moins bien récompensé par les moteurs de recherche.
60% des images sur internet sont vues sur des smartphones et non pas sur ordinateur. Les sites internet doivent donc s’adapter souplement à ces écrans de taille extrêmement différentes. Ce qu’on appelle responsive, c’est justement la faculté d’une page internet de s’adapter aux formats des mobiles.
C’est une contrainte depuis quelques années qui se rajoute au fait que le trafic internet ne cesse d’exploser. Donc les pages internet doivent être les plus légères possibles à charger.
Voilà pourquoi on doit prêter attention à la fois au poids des fichiers image (compression) , mais aussi à la taille de chaque image. Une image qui va être placée par exemple dans une colonne qui fait 250 pixels de large, ne doit pas excéder cette taille.
Autrement dit, la taille des images doivent être appropriées à la taille du conteneur qui la reçoit. Donc toutes les images qui peuvent être grandes et bien définies doivent être compressées en taille et en définition pour diminuer le temps de chargement de la page internet.
On estime qu’une bonne page internet doit avoir un temps de chargement moyen qui n’excède pas quelques secondes, un grand maximum de 5 secondes. Sinon on diminue grandement le pourcentage de visiteurs qui va voir la page, car les internautes zappent très vite.
Donc il est évident qu’une photo prise sur un smartphone ou un appareil photo ne peut pas être publiée sur internet, sans être drastiquement compressée. Une telle image à son état brut peut peser facilement plusieurs Mo et il faudra sur un site internet la réduire en un fichier de quelques centaines de Ko, voire à quelques dizaines de Ko.
Pour cela, on va réduire la taille au strict nécessaire, mais aussi la définition sera réduite de 300 ou 600 dpi à 72 dpi (dots per inch, en français points par inch). C’est un peu l’équivalent de ce qu’on a vu précédemment avec les pixels en vidéo.
Pour l’impression papier, affiches, flyers ou édition papier, les standards de fichier ne sont pas du tout les mêmes.
En général, en photo ce sont les fichiers .tif qui sont préférés pour des raisons de colorimétrie et à la meilleure définition possible. Là il n’est plus question de compression, ni de réduire la taille des images. Bien au contraire !
Ensuite une maquette graphique comprenant des photos, du texte, des titres, des illustrations sera la plupart fournie à l’imprimerie sous un format .pdf non compressé
Bien évidemment, il existe beaucoup plus de formats de fichiers audio, vidéo ou image. Mais nous venons de voir les plus utilisés, les standards actuels sur le net et en production pro. Il est fortement déconseillé de publier des fichiers dans des formats plus exotiques ou plus anciens ou encore réservés aux professionnels.
Comment convertir un fichier média ? La plupart du temps, vous n’aurez pas besoin d’application spécifique : l’appli avec laquelle vous l’avez fabriqué ou dans laquelle vous l’avez ouvert sur votre ordinateur vous permettra le plus souvent de l’exporter à un de ces formats de base.
Ne prenez pas le risque que vos fichiers soient illisibles pour la plupart des usagers. N’oubliez jamais que vos fichiers media n’ont pas la plupart du temps comme objectif N°1 d’être les meilleurs possibles, mais au contraire de communiquer des images et des sons à un public, sur des réseaux ou dans des modes de diffusion différents.