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objectifs, étapes, choix et démarches dans la production musicale et la création sonore
C'est la 3ème vidéo dans cette série très spéciale qui s'adresse, je vous le rappelle, aux musiciens de scène, performeurs, qui désirent traiter électroniquement, numériquement leurs instruments en situation de live, sur scène. Comment acquérir ces compétences ? Nous nous intéresserons aujourd'hui à l'interface tactile musicale
Dans les 2 premières vidéos, nous avons fait tout d'abord :
- Une telle formation, ça coûte cher, très cher !
- En toute transparence, c'est vrai.
Mais vous avez très certainement droit à des prises en charge, puisque vous êtes musicien, compositeur, professeur de musique ou musicien-intervenant ou encore technicien son.
Vous cotisez déjà pour votre formation professionnelle continue et donc vous avez sans doute des droits à formation à faire valoir pour la prise en charge d'une telle formation.
Nous pouvons vous aider à formuler votre demande et vous fournir les documents nécessaires. En effet Audio Formations est un organisme de formation professionnelle continue, habilité à faire ce travail.
Attention, la session que nous proposons tombe dans une période bien précise et les places sont très limitées. Alors ne perdez pas de temps, allez voir tout de suite le programme, les modalités, le calendrier, tout est expliqué sur cette page de présentation :
Video 1 – Traitement audio live pour votre instrument
Video 2 – Programmation informatique musicale : Savoir coder ?
Spectacle vivant – Numérique/analogique avec le Big VCA
Dans la vidéo précédente, nous avons évoqué les extraordinaires extensions électroniques, numériques qu'on peut apporter à nos instruments acoustiques ou électriques, aux voix également.
Mais aussi comment faire pour s'y mettre ?
Est-il nécessaire d'apprendre la programmation informatique musicale ? Codage informatique ? Langages de programmation ?
Dans la vidéo précédente, nous avons évoqué les extraordinaires extensions électroniques, numériques qu'on peut apporter à nos instruments acoustiques ou électriques, aux voix également.
Mais aussi comment faire pour s'y mettre ?
Apprendre le codage informatique, la programmation informatique musicale ?
On en était resté à cette question-là.
Depuis le début des années 80, je joue de plusieurs instruments, j'improvise et je compose dans des styles très variés allant du funk, du blues à la musique électroacoustique, musique de films, de spectacles vivants.
Et ce qui me passionne tout particulièrement, c'est ce qu'on nomme le Live Electronics, où on performe en manipulant les sons en direct. Au fil des années, j'ai développé des techniques très particulières pour expérimenter et jouer avec d'autres musiciens. Et mon plus grand plaisir maintenant, c'est de transmettre cette expérience.
Alors, nous disions :
Combien d'entre vous sont passés par là et ont suivi des cours donnés par des ingénieurs de l'Ircam, totalement décalés de vos aspirations musicales. Là encore beaucoup de temps perdu pour fabriquer des petits outils qui plantent tout le temps et qui en fait existent déjà. Je suis passé par là et je m'y suis cassé le nez, comme la plupart. La programmation informatique musicale n'est pas une mince affaire.
Imaginez qu'un menuisier se dise tout à coup : je veux fabriquer mes marteaux, mes scies, tous mes outils et mes machines, moi-même. Comme çà je ne dépendrai plus des fabricants, je n'aurai plus à les acheter et je les façonnerai exactement comme je le désire.
Le voilà parti à apprendre un 2ème métier, celui de fabricant d'outils et de machines. Il lui faudrait sans doute toute une vie pour arriver à égaler les excellents outils conçus au fil des siècles.
Conclusion : jamais un menuisier ne se lancerait dans une telle aventure,
Car son métier à lui, celui qu'il a appris, qu'il a déjà mis des années à apprendre, c'est : fabriquer des meubles, pas fabriquer des outils pour fabriquer des meubles.
Pour vous, pour nous , les musiciens, ce qui nous intéresse c'est faire de la musique, jouer avec les sons de nos instruments, pas les fabriquer, nos instruments, nous ne sommes pas des luthiers.
Donc nous faisons confiance aux luthiers, car il y en a plein qui sont des génies, que ce soit dans la lutherie acoustique, électronique ou informatique. Et nous leur achetons des instruments, des outils. Alors ne serions nous pas dans le même cas concernant la programmation informatique musicale ?
Et dans le domaine qui nous occupe ici, les années 90 ont vu se développer la MAO, les outils informatiques pour la musique : des logiciels, des plugins très sophistiqués. C'est incroyable ce qui s'est développé en à peine une dizaine d'années. Ces outils sont beaucoup moins chers que les outils analogiques et nous permettent de faire des merveilles en création et production musicale avec un simple ordinateur portable.
Mais depuis toujours, le désir le plus fort des musiciens c'est de faire du live, de la scène , de jouer en direct avec les sons. Et là ca se complique, allez jouer de la souris en live ? Cliquer sur vos sons, faire de la programmation informatique musicale, c'est totalement anti-musical.
Ils ont été inventés pour permettre aux musiciens électro de tourner des boutons, de taper sur des pads, de jouer avec les sons comme on joue avec ses dix doigts d'un instrument.
Vous connaissez ces surfaces de contrôle hardware, ces contrôleurs midi qui sont souvent mal commodes, pas souples du tout. Vous auriez envie d'avoir 10 faders, mais sur le panneau de commande , vous n'en avez que 4 et il y a plein de boutons ou de pads dont vous n'auriez pas forcément besoin pour jouer votre création musicale. Et en plus ces boites en plastique coûtent chers.
Et c'est bien là qu'est le cœur du problème : c'est l'interface entre le musicien et les machines ! Retrouver un geste et des sensations instrumentales avec les machines
Prenez un moment pour réaliser çà, c'est extrêmement important, c'est capital pour le développement de votre pratique musicale. Il est important de renouer avec le plaisir de jouer et de parfois s'éloigner de la programmation informatique musicale qui joue à notre place.
Quantité de musiciens, dont moi-même, peut-être vous aussi d'ailleurs, ont utilisé avec bonheur les contrôleurs midi. Ne les jetez surtout pas, ils peuvent encore servir. Et comment !
Et puis, tout d'un coup, une nouvelle technologie s'est répandue comme la poudre dans notre vie quotidienne et par ricochet, potentiellement, dans notre pratique de la musique.
Et cela change tout !
Personnellement, cela a changé ma vie de musicien. Car j'ai été parmi les pionniers qui ont sauté sur cette aubaine pour faire un bond en avant !
Dans la prochaine vidéo, nous allons approcher les solutions : pourquoi ? et comment ?
Apprendre à augmenter facilement votre instrument ou votre voix
Si vous n'avez pas reçu les deux premières vidéos par email, contactez-moi : bruno@plansonore.fr
Video 1 – Traitement audio live pour votre instrument
Spectacle vivant – Numérique/analogique avec le Big VCA
Musique et technologies numériques – Augmenter les instruments et voix
Les sons musicaux d'aujourd'hui, au 21ème siècle, sont sans conteste électroniques. Les 3/4 des sons que vous entendez dans les musiques enregistrées sont d'origine électroniques ou ont été enregistrés électroniquement. On y fait même plus attention, ils font partie intégrante de notre paysage musical. Mais vous pouvez aussi appliquer un traitement audio live sur votre instrument.
Mais paradoxalement, les instruments acoustiques, les vrais instruments sont loin d'être obsolètes, bien au contraire. Et pour peu qu'ils acceptent de flirter avec l'électronique, ils resteront les rois de la musique pour longtemps.
Mais comment étendre les possibilités sonores de votre instrument ou de votre voix ? Peut-être utilisez vous déjà un Looper ? Des pédales d'effets ?
Et vous vous sentez limité·e, très limité·e.
Alors vous voulez aller de l'avant, découvrir d'autres possibilités, pouvoir modeler les sons, jouer avec eux, élargir votre champ sonore, bref vous souhaitez aller plus loin dans le traitement audio live de vos prises de sons d'instruments.
Je ne vais pas vous mentir, votre solution vous la trouverez dans l'informatique, les technologies numériques.
Alors, devez-vous apprendre à coder ? Apprendre à programmer ?
Vous vous voyez déjà parti pour 2 ou même certainement 3 ans d'apprentissage ! Perdre beaucoup de votre temps précieux ?
Et vous êtes musicien, comme moi. Ce qui vous intéresse c'est la musique, les sons, Pas d'aligner des lignes de code, des pages de code pour traiter vos sons.
Mais ne vous inquiétez pas, aujourd'hui on peut faire autrement en traitement audio live de ses instruments acoustiques, ce n'est plus un problème. C'est ce que nous allons voir dans la prochaine vidéo :
Si vous n'avez pas reçu cette vidéo par email, contactez-moi : bruno@plansonore.fr
Video 3 – Interface tactile musicale : Augmenter vos instruments et voix
Spectacle vivant – Numérique/analogique avec le Big VCA
Musique et technologies numériques – Augmenter les instruments et voix
L’égaliseur ou equalizer est l’outil principal de l’ingé-son qui lui permet de sculpter le son pour retirer les fréquences gênantes ou désagréables et booster celles qui vont mettre en valeur le timbre de tel ou tel instrument. Ainsi chaque instrument prend sa place dans le mix, c’est-à-dire dans l’ensemble du spectre des fréquences.
Notre ami Olivier Bessaignet est ingénieur du son, formateur-expert en techniques de studio et il anime le blog Monter son Home Studio.
Il répond à votre questionnement dans un excellent article sur l'egaliseur que je vous conseille fortement :
Ce dicton anglo-saxon très connu est apparu à la fin du XIXème siècle. Il n’a plus cessé depuis d’inspirer artistes novateurs, penseurs et savants créatifs, jusqu’aux businessmen et aux as du marketing.
Mais comment ce dicton en 3 lettres Less is More impacte-t-il la production musicale, la création sonore et même l’éducation ?
Retour Dossier Production Musicale – Comment atteindre un son pro
Les mots sont simples et le sens facilement compréhensible, mais il est très difficile à traduire dans notre langue. En français, nous avons plutôt le dicton inverse :
Derrière cette boutade familière destinée en général à moquer les procédures administratives et à rejeter les discours obscurs de certains experts, se cache une lassitude et une grande fatigue générale engendrée par la profusion, le trop, la quantité, l’inutile …
« Le minimalisme (ou art minimal) est un courant de l’art contemporain, apparu au début des années 1960 aux États-Unis, en réaction au lyrisme pictural de l’expressionnisme abstrait et en opposition à la tendance figurative et ironique du pop art. Le minimalisme est l’héritier du modernisme, et plus particulièrement du Bauhaus. Il fait sienne la maxime d’un des grands représentants du Bauhaus, Ludwig Mies van der Rohe : « less is more », l’amélioration d’une œuvre se faisant selon les minimalistes par soustraction. »
https://fr.wikipedia.org/wiki/Minimalisme_(art)
Pour redevenir positif, on pourrait citer aussi un grand poète et penseur français du XXème siècle, adepte lui aussi du Less is More :
La perfection est atteinte, non pas lorsqu’il n’y a plus rien à ajouter, mais lorsqu’il n’y a plus rien à retirer.
Antoine de Saint-Exupéry
Les grands artistes, les designers, comme les professionnels du son ont le plus souvent une manière extrêmement simple de travailler qui va droit à l’essentiel et à l’épure.
Car il s’agit ici de tordre le cou à pas mal d’idées reçues et malheureusement très répandues qui pourraient nous entraîner et nous perdre dans des opérations complexes et souvent très coûteuses en temps et en argent. Elles ne vont pas dans le bon sens qui est au contraire et très certainement celui de la simplicité, de la qualité plutôt que de la quantité.
Après bien des années passées dans les studios à chercher à comprendre les mystères de la création sonore et de la production musicale, à expérimenter, à créer, à se tromper, à regarder les autres travailler, à enregistrer, monter, mixer et à écouter toutes sortes de musique et de styles de production, on en vient à se poser la question :
Des trucs techniques, des situations types, faire des tutos pour faire le tour complet d’un logiciel ? La théorie ? La pratique ? Tout comprendre pour résoudre la complexité ? …
Bien sûr tout cela est utile, mais à condition de ne pas oublier d’aller au fond des choses, à l’essentiel et à donner du sens. Plus les outils, qui ne sont après tout que des moyens, sont sophistiqués, plus ils nous rapprochent paradoxalement d’une forme de simplicité, des vrais enjeux et des objectifs de la création artistique qui ont plus à voir avec le plaisir et avec l’émotion qu’avec la technicité.
Et en ces temps modernes de nouvelles technologies, force est de constater que leur plus grand mérite est sans doute de nous simplifier la vie, que ce soit dans nos loisirs ou dans notre travail.
Ce n’est pas un hasard si les concepts de fluidité, d’agilité, de mobilité, de ludique et intuitif reviennent en force en ce début de XXIème siècle numérique. On retrouve là le concept Less is More.
Mais revenons au plus près de notre sujet sur ce blog, restons pragmatiques. Ma réponse dans mes formations porte toujours sur l’essentiel, sur les fondamentaux pour vous apporter :
Et guider vos pas en restant toujours à votre écoute, c’est à dire avant tout aiguiser vos oreilles et vous permettre de progresser rapidement, de gagner en autonomie et de trouver votre propre voie pour vous développer dans la production musicale et la création sonore.
Si vous ne l’avez pas encore fait, je vous conseille de vous inscrire gratuitement pour suivre mes articles et je vous offre en cadeau de bienvenue ce guide gratuit qui vous permettra d’améliorer immédiatement et à peu de frais l’acoustique de votre local, l’ergonomie de votre station de travail audio et votre méthode de production musicale et sonore.
Et n’oubliez pas le mot d’ordre le plus important : Less is More !
Egaliseur – maitriser avec la Technique des Voyelles