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objectifs, étapes, choix et démarches dans la production musicale et la création sonore
Alors quels sont les freins rencontrés le plus fréquemment par les musiciens, les musiciennes dans leurs productions musicales chez eux ? Certains d’entre vous ont répondu il y a peu de temps à mon enquête sur les besoins des musiciens et musiciennes dans leurs production musicales chez eux, sur leur station audio.
Vos réponses à ce sondage m’ont permis de comprendre que vous n’étiez pas forcément tous dans le même cas en ce qui concerne votre production musicale. Certains sont sur le point de commencer à s’équiper, d’autres ont préparé leur station audio, certains même ont déjà à leur actif quelques productions musicales effectuées sur leur ordinateur.
Mais la plupart d’entre vous musiciennes ou musiciens, vous rencontrez un enchaînement de problèmes successifs car ce n’est pas facile et cela ne va pas de soi. C’est vrai, produire sa musique en home-studio, sur sa propre station audio, n’est pas une mince affaire.
Mais commençons par le commencement, au tout début comment équiper votre station audio ? Beaucoup de choix sont possibles, les marques, les modèles, des prix en accordéon, des promos et beaucoup d’avis très différents autour de vous ou sur internet.
Et au fait, qu’est-ce qui est vraiment nécessaire, vraiment prioritaire dans tous ces achats ? C’est très difficile de répondre à ces questions multiples qui s’enchevêtrent n’est-ce pas ?
Et comment ! D’ailleurs beaucoup devant cette complexité abandonnent déjà à ce stade-là, avant même d’avoir pu commencer.
La question qui suis immédiatement c’est “combien ça va me coûter ?” Combien est-il raisonnable de dépenser ? Si je lésine sur la dépense, est-ce que cela va avoir des retombées sur la qualité future de mon travail ?
La question du budget c’est une véritable question. Je ne souhaite à personne de s’endetter inconsidérément, et j’en ai vu, vous en avez vu peut-être autour de vous, des musiciens qui ont gaspillé des sommes folles avec des achats impulsifs à répétition. Et ils ont souvent même jeté l’éponge avant d’arriver au bout.
Prenons un exemple concret, vous avez probablement déjà été impressionné par la vue d’une grosse console de mixage dans les cabines de studios d’enregistrement. Dans certains studios cet investissement très lourd aide surtout à construire l’image du studio et à justifier les tarifs élevés facturés au client.
D’une manière générale et pour simplifier le problème, disons que cette image mythique est largement surévaluée, et toujours assez subjective. Elle impressionne visuellement, mais aussi subjectivement l’oreille du client.
Alors est-il vraiment nécessaire d’utiliser une console de mixage pour vous, pour votre station audio dans votre home studio ? C’est ça qui nous intéresse ici.
Dans une écrasante majorité, les vrais professionnels n’utilisent pas la console de mixage dans les tables de la prise de son. Mais tous accordent une importance primordiale au choix et au placement des micros.
Le son prélevé par le micro doit être naturel, respectueux de la source. Et le chemin du signal audio doit être le plus direct possible, du micro à la piste d’enregistrement.
Traduisons pour notre home studio, le micro doit absolument être patché directement sur l’entrée micro de l’interface audio où il va être tout de suite numérisé en un fichier qui sera lu sur la piste de notre logiciel.
Et alors l’usage de la console pour mixer, réaliser le produit final ? Mais on a la possibilité de nos jours de mixer le produit final directement dans le logiciel sans ressortir de l’ordinateur, en programmant les niveaux, les traitements, pas à pas, de manière très précise dans le logiciel.
Ce mode de mixage devient virtuel, beaucoup plus souple et intuitif, il permet d’essayer très facilement des options différentes et gagner du temps technique qu’on pourra consacrer à la création.
Par conséquent, utiliser une console de mixage dans un studio est tout à fait contre-productif. Cela entraîne une baisse certaine de la qualité audio, un point mort dans la production, un encombrement de votre local et une perte financière évidente.
Au contraire, les outils les plus importants dans la production musicale et sonore restent sans aucun doute les microphones et les haut-parleurs. En effet ils nous permettent de capter les sons et d’écouter le résultat.
En conclusion, faites des économies, pas de table de mixage, et gardez vos sous pour un bon micro et de bons haut-parleurs.
Troisièmement, pour ceux qui ont eu la chance de franchir les deux premières étapes, même si ils y ont mis du temps et de l’argent, est venue ensuite l’étape de leur première production. Sans doute très laborieuse, hésitante.
Ils ont passé beaucoup de temps et d’énergie à prendre en main leur logiciel, à connecter correctement tous les éléments de la station audio : le matériel, les micros, les interfaces, les haut-parleurs. Ils ont tâtonné, ils ont été à la pêche aux informations à droite et à gauche, essayé beaucoup de choses.
Cela leur a pris un temps fou. Et bien souvent vous avez résolu provisoirement vos petits problèmes de station audio, mais vous ne savez pas trop comment, ni pourquoi.
Votre travail de production n’est pas très agréable, c’est souvent très chaotique. Un petit coup à droite, un petit coup à gauche, vos sons ne sont pas au top. Vous ne comprenez pas trop comment régler vos plugins, lesquels utiliser et pour faire quoi.
Et enfin au bout du compte, quel est le résultat obtenu ? Très souvent, trop souvent, le son n’est pas à la hauteur, pas professionnel. On a beau reprendre les mixages, on tourne en rond.
Plus on refait, plus l’insatisfaction et le doute vous gagnent. Ca ne sonne pas, le son est pauvre, mou, ou confus. Ca sonne comme une maquette, pas comme une production pro aboutie.
C’est irritant, c’est très décourageant, mais qu’est-ce qui cloche ? Alors je sais, ce tableau n’est pas très rassurant pour ceux ou celles qui veulent débuter, je le sais très bien.
Vous aimeriez tous avancer très rapidement car vous en avez besoin dans votre métier, et même si ce n’est pas encore votre métier ça fait partie des compétences qui pourraient accélérer les choses pour vous. Si vous êtes dans un de ces cas-là, rassurez-vous, c’est tout à fait normal et vous n’êtes pas tout seul, vous n’êtes pas toute seule.
Loin de là, vous êtes même nombreux dans ce cas-là. Peut-être même que vous connaissez un peu toutes ces galères, jusqu’à quel point ? Mon plus grand désir c’est de vous aider, c’est mon métier, et je le peux très certainement.
Alors voulez-vous bien me dire où en sont vos difficultés, si vous vous reconnaissez dans ce tableau, ou bien peut-être avez-vous d’autres difficultés ?
Vous pouvez vous exprimer à ce sujet, me poser des questions dans les commentaires ci-dessous. Et dans la prochaine vidéo nous essaierons d’y voir un peu plus clair, de comprendre comment résoudre toutes ces difficultés pour votre station audio et la qualité de vos sons. Alors posez-moi vos questions ci-dessous et à très bientôt dans la prochaine vidéo qui nous emmènera un peu plus loin.
Lesquels de ces freins ressentez-vous particulièrement ?
Donnez votre avis, posez-moi vos questions ci-dessous
et je vous répondrai par email :
Nouvelle session de formation - Automne 2020 - inscriptions ouvertes.
Les sons musicaux d'aujourd'hui, au 21ème siècle, sont électroniques. C'est le cas des 3/4 des sons dans les musiques enregistrées d'aujourd'hui. Musique et technologies numériques : Apprendre à augmenter les instrument et les voix.
Ils font partie intégrante de notre paysage musical. Pour autant, les vrais instruments acoustiques sont loin d'être obsolètes, bien au contraire.
Et pour peu qu'ils acceptent de flirter avec l'électronique, ils resteront les rois de la musique pour longtemps. C'est le mariage musique et technologies numériques.
Mais, et là je m'adresse à vous les musiciens·nes, comment étendre les possibilités sonores de votre instrument ou de votre voix ? Peut-être utilisez-vous déjà un Looper ?, des pédales d'effets ?
Et vous vous sentez limités·ées, très limltés·ées.
Car vous voulez aller de l'avant, découvrir d'autres possibilités, pouvoir modeler les sons, jouer avec eux, élargir votre champ sonore.
Je ne vais pas vous mentir, votre solution vous la trouverez dans l'informatique, les nouvelles technologies numériques.
Alors, devez-vous apprendre à coder ? Apprendre à programmer ?
Vous vous voyez déjà parti pour 2 ou même certainement 3 ans d'apprentissage intensif !
Et vous êtes musicien·ne, comme moi. Ce qui vous intéresse c'est la musique, les sons. Pas d'aligner des lignes de code, des pages de code pour traiter vos sons.
Mais ne vous inquiétez pas, aujourd'hui on peut faire autrement, ce n'est plus un problème.
Pour ma part, depuis le début des années 80, je joue de plusieurs instruments acoustiques, électriques ou électroniques, j'improvise et je compose dans des styles très variés allant du funk, du blues à la musique électroacoustique, musique de films, pour des spectacles vivants.
Et ce qui me passionne tout particulièrement, c'est ce qu'on nomme Live Electronics où on performe en manipulant les sons en direct. Au fil des années, j'ai développé des techniques très particulières pour expérimenter et jouer avec d'autres musiciens.
Et mon plus grand plaisir maintenant, c'est de transmettre cette expérience.
Combien d'entre vous sont passés par là et ont suivi des cours donnés par des ingénieurs de l'Ircam, totalement décalés de vos aspirations musicales ? Là encore beaucoup de temps perdu pour fabriquer des petits outils qui plantent tout le temps et qui en fait existent déjà. Pendant longtemps, musique et technologies numériques n'ont pas bon ménage. Personnellement, je connais bien et je m'y suis cassé le nez, comme la plupart d'entre nous.
Pour bien saisir ces enjeux, permettez moi de vous donner un exemple :
Imaginez qu'un menuisier se dise tout à coup : je veux fabriquer mes marteaux, mes scies, tous mes outils et mes machines, moi-même. Comme çà je ne dépendrai plus des fabricants, je n'aurai plus à les acheter et je les façonnerai exactement comme je le désire.
Le voilà parti à apprendre un 2ème métier, celui de fabricant d'outils et de machines. Il lui faudrait sans doute toute une vie pour maitriser et arriver à égaler les excellents outils conçus au fil des siècles.
Conclusion : jamais un menuisier ne se lancerait dans une telle aventure,
Car son métier à lui, celui qu'il a appris, qu'il a déjà mis des années à apprendre , c'est : fabriquer des meubles, pas fabriquer des outils pour fabriquer des meubles.
En musique et technologies numériques, c'est exactement la même chose.
Pour vous, pour nous , les musiciens, ce qui nous intéresse c'est faire de la musique, jouer avec les sons de nos instruments, et non pas fabriquer nos instruments, nous ne sommes pas des luthiers.
Donc nous faisons confiance aux luthiers, car il y en a plein qui sont des génies, que ce soit dans la lutherie acoustique, électronique ou informatique. Et nous leur achetons des instruments, des outils.
Et dans le domaine qui nous occupe ici, les années 90 ont vu se développer la MAO, les outils informatiques pour la musique : des logiciels, des plugins très sophistiqués.
C'est incroyable ce qui s'est développé en musique et technologies numériques en à peine une dizaine d'années. Ces outils sont beaucoup moins chers que les outils analogiques et nous permettent de faire des merveilles en création et en production musicale avec un simple ordinateur portable.
Mais depuis toujours, le désir le plus fort des musiciens c'est de faire du live, de la scène , de jouer en direct avec les sons.
Et là ca se complique, allez jouer de la souris en live ! Cliquer sur vos sons, c'est totalement anti-musical.
Alors des contrôleurs midi ont été inventés pour permettre aux musiciens électro de tourner des boutons, de taper sur des pads, de jouer avec les sons comme on joue avec ses dix doigts d'un instrument.
Vous connaissez ces surfaces de contrôle hardware, ces contrôleurs midi qui sont souvent mal commodes, pas souples du tout.
Par exemple : la TriggerFinger !
Génial : vous auriez envie d'avoir 10 faders, mais sur le panneau de commande , vous n'en avez que 4 et il y a plein de boutons ou de pads dont vous n'auriez pas forcément besoin pour jouer cette création musicale bien particulière..
De plus, ces boites en plastique coûtent cher. Pour quelques boutons !
c'est l'interface entre le musicien et les machines ! Retrouver un geste et des sensations instrumentales avec les machines.
Prenez un moment pour réaliser çà, c'est extrêmement important, c'est capital !
Pour le développement de votre pratique musicale.
Alors, quantité de musiciens, dont moi-même, peut-être vous aussi d'ailleurs, ont utilisé avec bonheur les contrôleurs midi. Ne les jetez surtout pas, ils peuvent encore servir. Et comment !
Et puis, tout d'un coup en 2010, une nouvelle technologie s'est répandue comme la poudre dans notre vie quotidienne et par ricochet, potentiellement, dans notre pratique de la musique.
Et cela change tout !
Personnellement, cela a changé ma vie de musicien. Car j'ai été parmi les pionniers qui ont sauté sur cette aubaine pour faire un bond en avant !
Vous allez me dire :
- Objection ! Il va falloir beaucoup de temps pour pouvoir apprendre tout çà. Des années, non ?
- Non, non, non ! Vous n'avez pas encore tout à fait compris ... Alors, bien sûr, je n'ai pas de recette miracle, il va falloir quand même bosser un peu, c'est clair ! On n'a rien sans rien …
Sérieusement :
Ableton Live, le logiciel favori de tous les musiciens qui font du live,
Max4Live qui est inclus dans Ableton Live Suite,
Lemur LE logiciel top pour designer des interfaces tactiles sur ipad ou smartphones, Les Grm Tools une suite de plugins très puissants, plébiscités par les musiciens electro.
Alors, vous allez me dire encore une fois :
- Objection ! Une telle formation, ça coûte cher, très cher !
- Ok, en toute transparence, c'est vrai. Vous avez raison, mais pas tant que çà ...
Car vous avez très certainement droit à des prises en charge, puisque vous êtes musicien, compositeur, professeur de musique ou musicien-intervenant ou encore technicien son.
Vous cotisez déjà pour votre formation professionnelle continue et donc vous avez sans doute des droits à formation à faire valoir pour la prise en charge d'une telle formation.
Et je peux aussi vous aider à formuler votre demande et vous fournir les documents nécessaires. En effet, Audio Formations est un organisme de formation professionnelle continue, habilité à faire ce travail.
Alors la solution pour vous, est-ce que nous l'avons ? Celle qui répond à vos besoins ? Celle qui va vous faire faire un bond en avant dans votre pratique musicale. Peut-être ...
Vous voulez en savoir plus ?
Moi aussi, je veux être certain de pouvoir répondre à vos attentes en musique et technologies numériques, de vous apporter tous les moyens de vous développer dans ce domaine.
Attention, la nouvelle session de formation que nous proposons tombe dans une période bien précise et les places sont très limitées. Alors ne perdez pas de temps, allez voir tout de suite le programme, les modalités, le calendrier, tout est expliqué sur cette page de présentation.
Et en fin de page, vous trouverez un formulaire pour nous renseigner sur votre profil professionnel, sur vos acquis, vos attentes et nous poser aussi vos questions.
Remplissez le sans plus tarder et nous pourrons sur cette base vous contacter, en discuter, si vous le voulez, par téléphone ou par skype.
Et c'est seulement là que vous pourrez vous décider en toute connaissance de cause, savoir si cette formation va vous convenir et mettre en route ou non, une inscription et une demande de prise en charge qui vous qualifieront. Et surtout, pas d'engagement nécessaire de votre part avant l'aboutissement de votre demande de prise en charge.
Voilà pourquoi, je vous propose d'aller voir sans plus tarder le programme détaillé de la formation :
Video 1 – Traitement audio live pour votre instrument
Video 2 – Programmation informatique musicale : Savoir coder ?
Video 3 – Interface tactile musicale : Augmenter vos instruments et voix
Spectacle vivant – Numérique/analogique avec le Big VCA
Les technologies numériques envahissent le spectacle vivant. Les techniciens-son et les musiciens utilisent des ordinateurs pour faire du son dans les spectacles vivants.
George Dyson (Showtronics) vous raconte comment il a inventé un nouvel appareil analogique pour faciliter et améliorer la diffusion sonore dans le spectacle vivant.
Bruno de Chénerilles : - George, peux-tu nous expliquer en quelques mots ton parcours, ton activité professionnelle ?
George Dyson : - J'ai commencé par un BTS audiovisuel à Angoulême. Je me suis dirigé vers ces études parce que j'étais musicien. Je jouais à la base dans plein de groupes et j'avais envie de faire des études, mais surtout de rester proche de la musique.
A l'issue de ce BTS, je me suis retrouvé à travailler assez rapidement dans des théâtres à Toulouse en tant que régisseur pour différentes compagnies, un petit peu aussi en télé sur des tournages dans le Sud-Ouest et même sur des matchs de foot de rugby.
Mais c'est surtout vers le théâtre et la danse contemporaine que je me suis orienté. Il y a eu plusieurs rencontres décisives, notamment au Théâtre de la Cité à Toulouse.
BC : Qu'est-ce qui t'a amené à te lancer dans la conception d'un appareil électronique destiné à gérer le son en spectacle vivant ?
GD : J'ai toujours eu une petite passion pour démonter des appareils, trafiquer, pour comprendre tous les appareils jusque dans leurs derniers retranchements. Comment ça peut fonctionner ? C'est quelque chose qui m'a toujours intéressé et je me suis retrouvé à faire des réparations, des choses comme ça.
Après, j'ai fait beaucoup de tournées en spectacle vivant notamment avec un chorégraphe contemporain, Pierre Rigal. Beaucoup en France, à l'international aussi et je me suis rendu compte que dans notre secteur, les gens qui travaillent notamment au théatre et en danse contemporaine, on utilise des outils mais qui n'ont pas spécialement été conçus pour notre utilisation à nous et du coup, il y a des manques.
Et notamment, j'utilisai un ordi, une carte son, un logiciel de diffusion et je n'avais pas vraiment besoin de console de mixage. Mais j'étais obligé de passer par la console parce qu'on ne peut pas brancher les sorties d'une carte son directement sur un système de diffusion.
Et j'ai découvert que l'AFDAS pouvait me financer un projet individuel de formation. J'ai trouvé une formation qui m'intéressait beaucoup à l'AFPA de Toulouse, intitulée : électronicien de développement. J'ai monté un dossier et du coup je me suis lancé : j'ai fait une année de formation en électronique avec dans l'idée de développer une ou deux familles d'appareils auxquels je pensais. Des appareils dédiés aux régisseurs son.
BC : C'est très intéressant. C'est parce que tu avais des idées à développer, le désir de concevoir des appareils, que tu as fait cette formation-là. Ta démarche est presque inhabituelle : les gens qui vont se lancer dans la conception d'un appareil ou dans n'importe quel travail de conception en général, ont en général la formation adéquate au départ. Alors que toi, c'est ta passion pour le spectacle vivant et tes idées qui t'ont poussé à faire une formation pour les réaliser. C'est bien çà ?
GD : Tout à fait et après, c'est un peu la chance qu'on a aussi de vivre dans un pays formidable où on peut avoir une option de faire un congé individuel de formation pendant 1 an, avoir un organisme qui prend en charge la formation et qui nous rémunère pour ouvrir des portes, des possibilités. Et c'est vrai : je suis parti dans cette formation avec cette idée de développer un appareil dédié aux régisseurs son.
Dans cette formation, j'avais des gens à côté de moi qui allaient finir en bureau d'études, chez Continental ou une autre société où on fait de l'électronique. Et moi, quand il a fallu chercher le stage à la fin de la formation, j'ai rencontré des entreprises dans l'électronique et le son, en leur disant : je viendrais bien faire mon stage chez vous mais pendant mon stage, j'aimerais commencer à développer un produit.
Voilà, ça c'est l'appareil qui me manque quand je travaille en situation de spectacle vivant : c'est ça que j'aimerais commencer à développer chez vous.
BC : George, explique-nous ce que c'est exactement ton Big VCA, l'appareil que tu as conçu et développé pour la gestion du son en spectacle vivant ?
GD : Mon Big VCA, c'est la première interface analogique compacte qui permet de connecter les sorties d'une carte-son, de n'importe quelle carte-son avec des sorties analogiques, à n'importe quel système de diffusion avec des entrées analogiques. Cà paraît très simple comme ça.
Mais juste pour résumer ce qui se passe quand on travaille avec un ordinateur et une carte son : on a 2, 6 ou 8 sorties qu'on ne peut pas vraiment connecter directement à un système de diffusion en salle.
Il y a plusieurs raisons pour ça. La première c'est que, même si en informatique on a un gros gain en stabilité et en qualité de nos jours, il faut absolument avoir la main sur ces sorties. Si il y a un problème informatique de logiciel ou de hardware ou une erreur humaine, une fausse manip, ça pourrait être la cata pour les gens qui sont dans la salle.
Et c'est la première raison, la plus importante qui nous oblige à passer par une table de mixage en sonorisation de spectacle vivant. Et moi j'en avais marre de brancher les sorties de ma carte son sur une table de mixage, pour faire un routing complètement droit , sans aucun traitement, juste pour avoir la main sur les sorties.
Donc voilà, le Big VCA c'est une interface qui permet d'avoir une main sur les sorties d'une carte son pour ceux qui ont fait le choix de faire tous les traitements son de manière informatique en situation de spectacle vivant.
BC : C'est la première raison, ok et ensuite ?
GD : La deuxième raison, c'est d'avoir aussi un oeil sur les sorties, c'est-à-dire d'avoir des vu-mètres qui modulent pour savoir exactement les volumes qu'on envoie dans la diffusion. Ca permet quand il y a des moments un peu douteux, de vérifier un niveau tout de suite, visuellement.
Et la troisième raison c'est que, autant au niveau des consoles, quelle que soit la marque et la qualité de console, il y a une norme de niveau en sortie, à 2 ou 3 dB près, autant sur les cartes-son, les niveaux sont très variables d'une carte à l'autre on peut avoir 5, 10 ou même 15 db de différence selon les modèles. Du coup, si on utilise une petite carte qui n'a pas le niveau suffisant pour les amplis et le système de diffusion, on n'est pas du tout dans les clous.
Pour être un peu plus précis dans l'électronique, c'est une histoire de drivers de sortie. Les cartes-son sont conçues pour un environnement studio, avec des drivers en sortie qui ne sont pas forcément capables de driver des câbles de 50 de 100 ou de plusieurs centaines de mètres .
Voilà. Donc, c'était mon but : avoir un étage de gain pour optimiser au mieux les sorties des cartes-son en salle.
BC : Peux-tu maintenant préciser pour quelles situations techniques tu as conçu ton Big VCA ?
GD : Je l'ai conçu en premier lieu pour les régies son de spectacle vivant, théâtre, danse contemporaine. Pour les situations audio dans lesquels il y a quelque chose qui ressemble à une régie son. Pas simplement une diffusion de CD.
Mais dès qu'on a un ordi avec une carte son, éventuellement quelques micros et qu'on utilise 4, 6, 8 sorties, voilà ça c'est une configuration qui correspond à beaucoup de spectacles. Et j'ai conçu le Big VCA pour ces situations-là.
A partir du moment où on a un ordi, une carte son et un logiciel de diffusion, j'ai trouvé qu'il était beaucoup plus simple de supprimer la console de mixage, puisqu'on peut faire tout le mixage sur l'ordinateur en évitant tous les allers et retours avec une console.
BC : Exact, la console est déjà dans le logiciel de l'ordinateur, pour ainsi dire...
GD : Voilà. J'ai trouvé qu'il était beaucoup plus simple d'avoir l'ordi, la carte son et quelques contrôleurs midi et du coup de pouvoir attaquer directement le système de diffusion pour ne pas se retrouver dans des situations où on a plein de points différents à gérer et plein de facteurs de distorsion et de bruit de fond.
BC : Peux tu résumer les avantages du Big VCA par rapport à une configuration classique ? Et qui est concerné ?
GD : On s'adresse à des gens qui font leur régie-son sur l'ordinateur. Et juste une petite parenthèse, il y a encore beaucoup de régisseurs-son qui ont un peupeur de brancher des micros directement sur leur carte-son, alors que ça fonctionne très bien.
Pour expliquer les avantages du Big VCA par rapport à une configuration classique je dirais qu'il a une autre qualité dont je me suis rendu compte en le testant sur le terrain. La philosophie, on la connait : quand on fait du son, moins notre signal audio passe par de l'électronique, plus l'électronique est simple et plus le son est de meilleure qualité.
Et à l'inverse, plus il y a d'étages électroniques à traverser, plus l'audio se dégrade. Quand j'ai sorti le Big VCA, on a comparé avec des consoles.
Et en fait depuis tout ce temps où on branche nos cartes-son directement sur les consoles, à partir du moment où on rentre en analogique sur une console dans une entrée avec pré-ampli, on génère un bruit de fond. Même si la sortie de notre carte a le bon niveau, en fait il y a un léger bruit de fond.
J'ai conçu le Big VCA de manière différente : il n'y a pas de pré-ampli en entrée, il y a simplement des récepteurs de ligne, après j'ai un petit étage de gain qui permet de monter jusqu'à plus de 15 dB. Mais c'est un gain qui est fait uniquement par les composants, les vca et du coup on a un gain énorme en rapport signal sur bruit.
Je me suis retrouvé à accueillir un spectacle au Théâtre de la Cité à Toulouse. C'était une installation en quadriphonie dans laquelle les spectateurs passaient très près des enceintes. Le régisseur gérait tout avec Ableton Live et il avait régulièrement le même problème : il y avait un peu de souffle dans les enceintes, même si le système était clean.
Comme les gens s'approchaient et se retrouvaient parfois à 1 ou 2 mètres des enceintes, ce souffle était très gênant. Je lui ai proposé mon Big VCA parce que j'en avais un disponible au théâtre. On a fait l'échange : on s'est passé de la console et en ayant le même niveau de diffusion, d'un coup le souffle a disparu.
Donc par rapport à une configuration classique c'est la simplicité d'installation, une qualité audio largement améliorée avec un meilleur rapport signal sur bruit.
BC : Comment as-tu envisagé de tester sur le terrain ?
Et bien, il a fallu un peu de temps tout d'abord. Il y a eu un premier prototype qui était mon prototype de fin d'études, réalisé pendant mon stage quand j'ai fait ma formation d'électronique. Celui-là n'a pas franchi le cap d'aller dans une salle. il y avait des choses qui marchait bien, d'autres qui marchaient moins bien. Voilà le développement électronique, ça s'apprend, il y a plein de choses à corriger.
Ensuite, il y a eu le deuxième pour arriver aux modèles de série qu'on voit actuellement sur mon site et qui équipent actuellement des spectacles qui tournent.
Tout ça c'est fait en pas mal d'étapes : d'abord il y a tout le processus de conception, d'assemblage, après une phase de test en labo sur un banc de test électronique et ensuite j'ai un banc de test audio sur Pro Tools dans mon labo d'électronique qui me permet de tester un peu la linéarité, avec les sorties d'une carte son vers une ou deux enceintes.
Et la première sortie grandeur nature, je l'ai faite sur un spectacle sur lequel moi je travaillais car il était hors de question que quelqu'un d'autre essuie les pots cassés.
J'avais trop peur que quelque chose ne marche pas. Et donc c'était sur un spectacle en création qui me permettait de m'installer et on n'allait pas jouer tout de suite devant un public. On avait plusieurs semaines devant nous. Voilà je l'ai testé sur le spectacle même qu'on a créé avec Pierre Rigal et c'était il y a 4 ans à Bourges.
Ca a très bien fonctionné et c'est une fois que moi je l'avais testé, validé des semaines de répètes, plusieurs représentations, que j'ai commencé à le proposer à des collègues, pour avoir d'autres retours d'utilisateurs.
Actuellement plusieurs Big VCA tournent dans des spectacles vivants.
Il a été conçu de manière industrialisable et l'entreprise qui m'avait accueilli pendant mon stage de formation, a été d'accord pour me suivre sur le projet. Ils m'ont proposé un bureau et ils m'ont proposé de financer le coût des matières premières et donc j'ai pu faire pas mal de recherche et de développement une fois que j'ai fini ma formation.
Et là j'ai développé ce modèle de pré-série en 10 exemplaires voilà. De nos jours on arrive à fabriquer de l'électronique pour 10 exemplaires, c'est une chance.
En gros, l'objectif de cette pré-série, c'est de réunir un maximum de retour d'utilisateurs. Je n'avais pas fait d'étude de marché, je n'ai rien fait de manière conventionnelle. Au départ, je voulais juste le faire pour moi et pour les copains et voir ce que ça disait.
Le but c'est que ces 10 exemplaires tournent au maximum, que plein de régisseurs les essaient pour avoir un maximum de retours. Je fais des prêts sous caution, je propose aux gens de l'essayer gratuitement pendant 6 mois ou un an. Après, je leur propose de le racheter s'ils le désirent. Pour le moment, il y en a presque une dizaine qui tournent sur différents spectacles.
BC : Comment envisages-tu la commercialisation du Big VCA ?
GD : Showtronics pour le moment n'est pas encore une société, c'est juste une marque déposée auprès de l'INPI, le produit lui-même a été déposé. Et c'est une fois que les 10 exemplaires de test auront beaucoup tourné et que j'aurai réuni pleins de retours d'utilisateurs, que je saurai exactement où je vais.
Si ça commence à se développer, s'il y a un potentiel, il faudra monter une société pour pouvoir développer 10, 30, 50 ou 100 exemplaires d'une nouvelle série plus définitive.
Mais c'est une question à laquelle j'aurais répondu grâce aux retours des gens qui le font tourner actuellement et de tous les premiers utilisateurs potentiels.
Existe-t-il un petit marché, une niche pour le Big VCA de Georges Dyson ?
Vous tous qui suivez ce blog, musiciens, régisseurs dans le domaine du spectacle vivant et si vous tournez beaucoup en jouant votre musique ou vos régies-son sur un ordinateur, le Big VCA devrait vous intéresser, car il permet de simplifier et d'améliorer le dispositif de diffusion.
Cet outil analogique est un complément très intéressant pour les régisseurs-son et les musiciens qui tournent avec leur macbook sur des spectacles vivants, sur des sets électro, pour les DJs, le live electronics et encore plus pour les dispositifs electro, spatialisés ou les installations sonores interactives.
Je pense aussi aux régisseurs-son et aux directeurs techniques des lieux d'accueil et de création de spectacles vivants qui utilisent de plus en plus l'informatique et les nouvelles technologies en général pour gérer le son.
Plus d'infos sur le Big VCA - http://www.showtronics.fr
Video 1 – Traitement audio live pour votre instrument
Video 2 – Programmation informatique musicale : Savoir coder ?
Video 3 – Interface tactile musicale : Augmenter vos instruments et voix
Musique et technologies numériques – Augmenter les instruments et voix
C'est la 3ème vidéo dans cette série très spéciale qui s'adresse, je vous le rappelle, aux musiciens de scène, performeurs, qui désirent traiter électroniquement, numériquement leurs instruments en situation de live, sur scène. Comment acquérir ces compétences ? Nous nous intéresserons aujourd'hui à l'interface tactile musicale
Dans les 2 premières vidéos, nous avons fait tout d'abord :
- Une telle formation, ça coûte cher, très cher !
- En toute transparence, c'est vrai.
Mais vous avez très certainement droit à des prises en charge, puisque vous êtes musicien, compositeur, professeur de musique ou musicien-intervenant ou encore technicien son.
Vous cotisez déjà pour votre formation professionnelle continue et donc vous avez sans doute des droits à formation à faire valoir pour la prise en charge d'une telle formation.
Nous pouvons vous aider à formuler votre demande et vous fournir les documents nécessaires. En effet Audio Formations est un organisme de formation professionnelle continue, habilité à faire ce travail.
Attention, la session que nous proposons tombe dans une période bien précise et les places sont très limitées. Alors ne perdez pas de temps, allez voir tout de suite le programme, les modalités, le calendrier, tout est expliqué sur cette page de présentation :
Video 1 – Traitement audio live pour votre instrument
Video 2 – Programmation informatique musicale : Savoir coder ?
Spectacle vivant – Numérique/analogique avec le Big VCA
Dans la vidéo précédente, nous avons évoqué les extraordinaires extensions électroniques, numériques qu'on peut apporter à nos instruments acoustiques ou électriques, aux voix également.
Mais aussi comment faire pour s'y mettre ?
Est-il nécessaire d'apprendre la programmation informatique musicale ? Codage informatique ? Langages de programmation ?
Dans la vidéo précédente, nous avons évoqué les extraordinaires extensions électroniques, numériques qu'on peut apporter à nos instruments acoustiques ou électriques, aux voix également.
Mais aussi comment faire pour s'y mettre ?
Apprendre le codage informatique, la programmation informatique musicale ?
On en était resté à cette question-là.
Depuis le début des années 80, je joue de plusieurs instruments, j'improvise et je compose dans des styles très variés allant du funk, du blues à la musique électroacoustique, musique de films, de spectacles vivants.
Et ce qui me passionne tout particulièrement, c'est ce qu'on nomme le Live Electronics, où on performe en manipulant les sons en direct. Au fil des années, j'ai développé des techniques très particulières pour expérimenter et jouer avec d'autres musiciens. Et mon plus grand plaisir maintenant, c'est de transmettre cette expérience.
Alors, nous disions :
Combien d'entre vous sont passés par là et ont suivi des cours donnés par des ingénieurs de l'Ircam, totalement décalés de vos aspirations musicales. Là encore beaucoup de temps perdu pour fabriquer des petits outils qui plantent tout le temps et qui en fait existent déjà. Je suis passé par là et je m'y suis cassé le nez, comme la plupart. La programmation informatique musicale n'est pas une mince affaire.
Imaginez qu'un menuisier se dise tout à coup : je veux fabriquer mes marteaux, mes scies, tous mes outils et mes machines, moi-même. Comme çà je ne dépendrai plus des fabricants, je n'aurai plus à les acheter et je les façonnerai exactement comme je le désire.
Le voilà parti à apprendre un 2ème métier, celui de fabricant d'outils et de machines. Il lui faudrait sans doute toute une vie pour arriver à égaler les excellents outils conçus au fil des siècles.
Conclusion : jamais un menuisier ne se lancerait dans une telle aventure,
Car son métier à lui, celui qu'il a appris, qu'il a déjà mis des années à apprendre, c'est : fabriquer des meubles, pas fabriquer des outils pour fabriquer des meubles.
Pour vous, pour nous , les musiciens, ce qui nous intéresse c'est faire de la musique, jouer avec les sons de nos instruments, pas les fabriquer, nos instruments, nous ne sommes pas des luthiers.
Donc nous faisons confiance aux luthiers, car il y en a plein qui sont des génies, que ce soit dans la lutherie acoustique, électronique ou informatique. Et nous leur achetons des instruments, des outils. Alors ne serions nous pas dans le même cas concernant la programmation informatique musicale ?
Et dans le domaine qui nous occupe ici, les années 90 ont vu se développer la MAO, les outils informatiques pour la musique : des logiciels, des plugins très sophistiqués. C'est incroyable ce qui s'est développé en à peine une dizaine d'années. Ces outils sont beaucoup moins chers que les outils analogiques et nous permettent de faire des merveilles en création et production musicale avec un simple ordinateur portable.
Mais depuis toujours, le désir le plus fort des musiciens c'est de faire du live, de la scène , de jouer en direct avec les sons. Et là ca se complique, allez jouer de la souris en live ? Cliquer sur vos sons, faire de la programmation informatique musicale, c'est totalement anti-musical.
Ils ont été inventés pour permettre aux musiciens électro de tourner des boutons, de taper sur des pads, de jouer avec les sons comme on joue avec ses dix doigts d'un instrument.
Vous connaissez ces surfaces de contrôle hardware, ces contrôleurs midi qui sont souvent mal commodes, pas souples du tout. Vous auriez envie d'avoir 10 faders, mais sur le panneau de commande , vous n'en avez que 4 et il y a plein de boutons ou de pads dont vous n'auriez pas forcément besoin pour jouer votre création musicale. Et en plus ces boites en plastique coûtent chers.
Et c'est bien là qu'est le cœur du problème : c'est l'interface entre le musicien et les machines ! Retrouver un geste et des sensations instrumentales avec les machines
Prenez un moment pour réaliser çà, c'est extrêmement important, c'est capital pour le développement de votre pratique musicale. Il est important de renouer avec le plaisir de jouer et de parfois s'éloigner de la programmation informatique musicale qui joue à notre place.
Quantité de musiciens, dont moi-même, peut-être vous aussi d'ailleurs, ont utilisé avec bonheur les contrôleurs midi. Ne les jetez surtout pas, ils peuvent encore servir. Et comment !
Et puis, tout d'un coup, une nouvelle technologie s'est répandue comme la poudre dans notre vie quotidienne et par ricochet, potentiellement, dans notre pratique de la musique.
Et cela change tout !
Personnellement, cela a changé ma vie de musicien. Car j'ai été parmi les pionniers qui ont sauté sur cette aubaine pour faire un bond en avant !
Dans la prochaine vidéo, nous allons approcher les solutions : pourquoi ? et comment ?
Apprendre à augmenter facilement votre instrument ou votre voix
Si vous n'avez pas reçu les deux premières vidéos par email, contactez-moi : bruno@plansonore.fr
Video 1 – Traitement audio live pour votre instrument
Spectacle vivant – Numérique/analogique avec le Big VCA
Musique et technologies numériques – Augmenter les instruments et voix
Les sons musicaux d'aujourd'hui, au 21ème siècle, sont sans conteste électroniques. Les 3/4 des sons que vous entendez dans les musiques enregistrées sont d'origine électroniques ou ont été enregistrés électroniquement. On y fait même plus attention, ils font partie intégrante de notre paysage musical. Mais vous pouvez aussi appliquer un traitement audio live sur votre instrument.
Mais paradoxalement, les instruments acoustiques, les vrais instruments sont loin d'être obsolètes, bien au contraire. Et pour peu qu'ils acceptent de flirter avec l'électronique, ils resteront les rois de la musique pour longtemps.
Mais comment étendre les possibilités sonores de votre instrument ou de votre voix ? Peut-être utilisez vous déjà un Looper ? Des pédales d'effets ?
Et vous vous sentez limité·e, très limité·e.
Alors vous voulez aller de l'avant, découvrir d'autres possibilités, pouvoir modeler les sons, jouer avec eux, élargir votre champ sonore, bref vous souhaitez aller plus loin dans le traitement audio live de vos prises de sons d'instruments.
Je ne vais pas vous mentir, votre solution vous la trouverez dans l'informatique, les technologies numériques.
Alors, devez-vous apprendre à coder ? Apprendre à programmer ?
Vous vous voyez déjà parti pour 2 ou même certainement 3 ans d'apprentissage ! Perdre beaucoup de votre temps précieux ?
Et vous êtes musicien, comme moi. Ce qui vous intéresse c'est la musique, les sons, Pas d'aligner des lignes de code, des pages de code pour traiter vos sons.
Mais ne vous inquiétez pas, aujourd'hui on peut faire autrement en traitement audio live de ses instruments acoustiques, ce n'est plus un problème. C'est ce que nous allons voir dans la prochaine vidéo :
Si vous n'avez pas reçu cette vidéo par email, contactez-moi : bruno@plansonore.fr
Video 3 – Interface tactile musicale : Augmenter vos instruments et voix
Spectacle vivant – Numérique/analogique avec le Big VCA
Musique et technologies numériques – Augmenter les instruments et voix
L’égaliseur ou equalizer est l’outil principal de l’ingé-son qui lui permet de sculpter le son pour retirer les fréquences gênantes ou désagréables et booster celles qui vont mettre en valeur le timbre de tel ou tel instrument. Ainsi chaque instrument prend sa place dans le mix, c’est-à-dire dans l’ensemble du spectre des fréquences.
Notre ami Olivier Bessaignet est ingénieur du son, formateur-expert en techniques de studio et il anime le blog Monter son Home Studio.
Il répond à votre questionnement dans un excellent article sur l'egaliseur que je vous conseille fortement :
Ce dicton anglo-saxon très connu est apparu à la fin du XIXème siècle. Il n’a plus cessé depuis d’inspirer artistes novateurs, penseurs et savants créatifs, jusqu’aux businessmen et aux as du marketing.
Mais comment ce dicton en 3 lettres Less is More impacte-t-il la production musicale, la création sonore et même l’éducation ?
Retour Dossier Production Musicale – Comment atteindre un son pro
Les mots sont simples et le sens facilement compréhensible, mais il est très difficile à traduire dans notre langue. En français, nous avons plutôt le dicton inverse :
Derrière cette boutade familière destinée en général à moquer les procédures administratives et à rejeter les discours obscurs de certains experts, se cache une lassitude et une grande fatigue générale engendrée par la profusion, le trop, la quantité, l’inutile …
« Le minimalisme (ou art minimal) est un courant de l’art contemporain, apparu au début des années 1960 aux États-Unis, en réaction au lyrisme pictural de l’expressionnisme abstrait et en opposition à la tendance figurative et ironique du pop art. Le minimalisme est l’héritier du modernisme, et plus particulièrement du Bauhaus. Il fait sienne la maxime d’un des grands représentants du Bauhaus, Ludwig Mies van der Rohe : « less is more », l’amélioration d’une œuvre se faisant selon les minimalistes par soustraction. »
https://fr.wikipedia.org/wiki/Minimalisme_(art)
Pour redevenir positif, on pourrait citer aussi un grand poète et penseur français du XXème siècle, adepte lui aussi du Less is More :
La perfection est atteinte, non pas lorsqu’il n’y a plus rien à ajouter, mais lorsqu’il n’y a plus rien à retirer.
Antoine de Saint-Exupéry
Les grands artistes, les designers, comme les professionnels du son ont le plus souvent une manière extrêmement simple de travailler qui va droit à l’essentiel et à l’épure.
Car il s’agit ici de tordre le cou à pas mal d’idées reçues et malheureusement très répandues qui pourraient nous entraîner et nous perdre dans des opérations complexes et souvent très coûteuses en temps et en argent. Elles ne vont pas dans le bon sens qui est au contraire et très certainement celui de la simplicité, de la qualité plutôt que de la quantité.
Après bien des années passées dans les studios à chercher à comprendre les mystères de la création sonore et de la production musicale, à expérimenter, à créer, à se tromper, à regarder les autres travailler, à enregistrer, monter, mixer et à écouter toutes sortes de musique et de styles de production, on en vient à se poser la question :
Des trucs techniques, des situations types, faire des tutos pour faire le tour complet d’un logiciel ? La théorie ? La pratique ? Tout comprendre pour résoudre la complexité ? …
Bien sûr tout cela est utile, mais à condition de ne pas oublier d’aller au fond des choses, à l’essentiel et à donner du sens. Plus les outils, qui ne sont après tout que des moyens, sont sophistiqués, plus ils nous rapprochent paradoxalement d’une forme de simplicité, des vrais enjeux et des objectifs de la création artistique qui ont plus à voir avec le plaisir et avec l’émotion qu’avec la technicité.
Et en ces temps modernes de nouvelles technologies, force est de constater que leur plus grand mérite est sans doute de nous simplifier la vie, que ce soit dans nos loisirs ou dans notre travail.
Ce n’est pas un hasard si les concepts de fluidité, d’agilité, de mobilité, de ludique et intuitif reviennent en force en ce début de XXIème siècle numérique. On retrouve là le concept Less is More.
Mais revenons au plus près de notre sujet sur ce blog, restons pragmatiques. Ma réponse dans mes formations porte toujours sur l’essentiel, sur les fondamentaux pour vous apporter :
Et guider vos pas en restant toujours à votre écoute, c’est à dire avant tout aiguiser vos oreilles et vous permettre de progresser rapidement, de gagner en autonomie et de trouver votre propre voie pour vous développer dans la production musicale et la création sonore.
Si vous ne l’avez pas encore fait, je vous conseille de vous inscrire gratuitement pour suivre mes articles et je vous offre en cadeau de bienvenue ce guide gratuit qui vous permettra d’améliorer immédiatement et à peu de frais l’acoustique de votre local, l’ergonomie de votre station de travail audio et votre méthode de production musicale et sonore.
Et n’oubliez pas le mot d’ordre le plus important : Less is More !
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Egaliseur – maitriser avec la Technique des Voyelles