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Dans votre home-studio, vous produisez de la musique enregistrée

Quels formats pour vos fichiers media ?

fichiers media multimédia

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Comment s’y retrouver dans tous ces fichiers media que nous sommes bien obligés de manipuler tous les jours ? C’est la jungle ? Et que signifient tous ces suffixes ? Pas si compliqué que çà, vous allez voir. Audio, vidéo, image, pour chaque usage choisissez le format de fichier le plus standard, celui que tout le monde pourra lire.

En effet, les fichiers media servent en premier lieu à communiquer. Vous les envoyez à vos correspondants, à votre imprimerie, vous les mettez en ligne sur votre site, sur vos réseaux numériques, vos réseaux sociaux.

Ils doivent être de bonne qualité et à une définition appropriée au mode de diffusion que vous envisagez. Aussi, dans la plupart des cas, on sera amené à utiliser plusieurs formats pour une même image, un même son, une même vidéo.

Vous pouvez écouter cet article :

Comment reconnaître le format d’un fichier ?

La première indication est le suffixe du fichier qui commence toujours pas un point : .aif, .mp3 … Il va nous permettre de reconnaître la nature du fichier : son, vidéo ou image fixe.

Dans un deuxième temps, on pourra faire clic droit sur le fichier (windows) ou cmd+i (mac) pour avoir plus de précisions, quant à son poids (sa taille) et à son format (sa définition ou leurs dimensions pour les images)

Plus le fichier media sera de bonne qualité, plus il sera lourd. Sur internet, les fichiers très lourds ont du mal à être lus correctement. Voilà pourquoi on utilise en général des formats compressés qui sont plus légers et donc plus faciles à lire à distance.

On fera donc toujours un compromis entre qualité et portabilité, pour ainsi dire. Seules les conditions professionnelles de diffusion ne souffrent guère la compression : cinéma, télévision, pressage cd ou vinyle, diffusion en salle, l’imprimerie …

Les fichiers Audio

fichier audio - forme d'onde

Les fichiers son sont utilisés – écoutés – par tout le monde, mais ce sont les musiciens, les producteurs, les podcasteurs qui les manipulent et les génèrent.

Mono ou stéréo ?

Une première distinction est à faire : un fichier mono ne comporte qu’une seule piste. Un fichier stéréo comprend 2 pistes (gauche et droite) qui sont en général entrelacées pour pouvoir être lues simultanément par tous les appareils ou logiciels.

Les fichiers mono ne sont utilisés qu’en studio : on enregistre une source avec un micro, cela génère un fichier mono. En diffusion, tous les fichiers son sont stéréo, c’est le standard absolu qui vous permet de les écouter partout, sur un téléphone, un ipad, un ordi, en ligne …

Un fichier stéréo pèse 2 fois plus lourd qu’un fichier mono de la même durée. De plus ce n’est pas la quantité ou le volume du son qui va changer le poids d’un fichier. Un fichier de silence pèse aussi lourd qu’un fichier de musique techno. On verra que ce n’est pas du tout la même chose pour les fichiers image.

.wav ou .aif ?

Les fichiers son professionnels sont en 2 formats possibles : .wav sous windows et .aif sur mac.

Il est un fait établi que les mac peuvent lire les 2 sans distinction, alors que sous windows on peut encore avoir des problèmes à lire des aif . Voilà pourquoi les fichiers wav sont très conseillés, puisqu’ils peuvent être lus partout.

16/44.1 ou 24/48 ?

Il est ensuite 2 dimensions très importantes pour la qualité d’un fichier son professionnel : la définition du message informatique en bits et le taux d’échantillonnage en KiloHertz.
Le CD audio a longtemps été un étalon en matière de fichier son numérique, son format est de 16 bits et 44.1 Khz. Mais c’est déjà un format un peu compressé, car ce format de fichier permet de stocker jusqu’à 80 minutes de son stéréo sur cette petite galette.

Une meilleure définition, celle qu’on utilise la plupart des cas en studio pro ou en home studio, c’est 24 bits et 48 Khz qui permet un meilleur rendu de l’image sonore. Mais il est plus lourd de 40% environ, car il comporte plus d’informations.

.mp3

Le mp3 est le format standard du son sur internet et sur les lecteurs numériques de poche (lecteurs mp3, smartphones). C’est un format de fichier très compressé qui permet de stocker et de lire très facilement de grandes quantités de musique.
Le format haute-qualité (HQ)en mp3 pèse environ 10 fois moins lourd que le wav 16/44.1 . Evidemment, c’est un format grand public, car la perte de qualité est sensible.

.flac

Ce nouveau format compressé est apparu qui est souvent utilisé sur les plateformes numériques de diffusion musicale. Il est de bien meilleure qualité que le mp3. On considère généralement qu’il n’y a pas de différence à l’écoute avec un wav.
Le fichier flac peut être en 16/44.1 ou bien en 24/48. Il est environ 2 fois moins lourd que le wav.

Tableau comparatif des formats et poids des fichiers son

.wav.flac.mp3
24/48100 Mo66 Mo6 Mo (HQ)
16/44.160 Mo30 Mo

Les fichiers Vidéo

Tous les fichiers vidéo utilisés actuellement en communication vidéo utilisent la norme mp4 et ont donc comme suffixe .mp4. Notons que sur mac on rencontrera souvent des fichiers avec .mov comme suffixe, mais ce sont toujours des mp4, d’ailleurs vous pouvez modifier ce suffixe et le changer en .mp4, sans autre manip.

Les dimensions des images vidéo et cinéma sont variables, des plus rectangulaires au plus carrées.

fichiers formats vidéo cinéma

16/9

Le média le plus répandu sur internet est bien entendu la vidéo. Il y a des vidéos partout : sur Youtube, Vimeo, sur tous les sites web, les blogs, les vlogs. Mais la vidéo numérique est aussi utilisée maintenant de manière universelle en télévision et au cinéma.

Le format d’image qui s’est imposé est le format 16/9ème ou format rectangulaire ou encore appelé format allongé.

En même temps que lui, s’est imposé également sur internet, mais aussi sur les caméras vidéo, les smartphones, les tablettes un format de fichier vidéo qui est le mp4. C’est le format universel au 21ème siècle qui a détrôné tous les autres.

On le trouve principalement en 3 définitions HD :

  • 1280/720 HD qui a tendance à ne plus trop être utilisé, sauf peut-être en formation à distance, où on a souvent affaire à des vidéos de cours qui ne demandent pas forcément une qualité optimale.
  • 1920/1080 HD qui est actuellement le standard sur les plateformes vidéo internet et les sites web, comme sur les téléviseurs.
  • 3840/2160 HD encore appelé 4K qui est en ce moment le format professionnel dit de ultra haute définition utilisé en télévision, au cinéma et sur les caméras ou appareils photo de dernière génération.

Alors, que signifie ces dimensions : ce ne sont pas des cm, mais des pixels : le premier chiffre désigne le nombre de pixels dans la largeur et le deuxième le nombre de pixels dans la hauteur de l’image.

Le pixel est l’unité de surface dans toutes les images numériques. L’image la plus petite qui soit serait une image 1/1 : un carré de 1 pixel de côté de couleur unie. C’est la version image de l’échantillonnage numérique que nous avons déjà vu dans les fichiers son.

fichiers vidéo 16/9

On comprendra bien que si on veut projeter une vidéo numérique sur grand écran, ce qui équivaut à l’agrandir, il nous faut le plus grand nombre de pixels dans le fichier. Voilà pourquoi on est aussi en train de passer au cinéma en 8K, ce qui double la définition du 4K.

Par conséquent le choix d’un format d’image vidéo dépend de son support de diffusion et de la performance de la plateforme ou de l’appareil qui la diffusera. Par exemple, les vidéos Youtube sont regardées très majoritairement sur des tout petits écrans de smartphone et jamais sur des grands écrans. Il serait donc très inadapté de vouloir les diffuser en 4K ou en 8K.

Par ailleurs le poids d’une image dépend énormément aussi de sa complexité. Un aplat de couleur pèse beaucoup moins qu’une image de paysage par exemple. Une image fixe également.

Pourquoi ? Et bien la raison en est que la vidéo numérique reconnaît les pixels semblables et permet de les représenter de manière virtuelle, pourrait-on dire… Plus il y a de changement et de diversité dans une image numérique, plus elle sera lourde.

Carré

Le format d’image carré est très récent. Il a été introduit par Instagram et contamine maintenant aussi Facebook et même Linkedin. C’est donc un format de fichier spécifique à internet et on le trouve dans plusieurs dimensions qui conviennent toutes très bien sur les réseaux sociaux : 600/600, 720/720, 1000/1000, 1080/1080

Mais il s’agit toujours d’un fichier mp4 : seules ses dimensions changent. Ce qui est intéressant, c’est que l’image va occuper plus de surface dans le fil des publications : elle attirera donc plus le regard.

Vertical 9/16

Autre avatar des réseaux sociaux : le format vertical. Il provient du fait que toutes les personnes qui possèdent des smartphones le tiennent vertical pour faire des selfies ou des vidéos. Ce qui m’a toujours paru très étrange en terme de vidéo, mais ça se justifie intuitivement : quasiment toutes ces images sont des portraits de personne (sa propre personne, en fait).

On pourrait appeler çà le format narcissique, non ? C’est en tout cas le format favori des stories sur Instagram et des vidéos sur TikTok. Et comme ce sont les mêmes personnes qui regardent les vidéos sur ces réseaux sociaux, exclusivement sur leurs smartphones, ils les regardent évidemment en vertical.

On voit que ce format inversé 9/16 correspond pile à l’écran du téléphone. il occupera donc toute la surface disponible. Et comme sur tous les réseaux sociaux et les sites web, le format de fichier le plus utilisé est le format HD 1920/1080 ou en vertical 1080/1920.

Le débit

Il faut rapidement aussi parler du débit de la vidéo, c’est à dire du nombre d’images par seconde. On utilise actuellement 2 débits : 25 images/seconde et 30 images /seconde. L’unité est souvent abrégée : fps pour frames per second.

Là encore, le 30 images /seconde s’impose maintenant un peu partout. L’image est un peu plus fluide et donc le mouvement est mieux retranscrit.

60 images /seconde est utilisé aussi pour les sports où le mouvement est le plus souvent très rapide. Evidemment, ça alourdit considérablement les fichiers et les appareils doivent être capables de les enregistrer et de les lire.

Les fichiers d’images fixes

fichier image fixe photo

Internet

Photos, illustrations, les images fixes sont aussi omniprésentes sur les sites, les blogs internet. Là aussi, la compression est de mise, car les grandes images peuvent ralentir considérablement le temps de chargement des pages internet et impacter très sérieusement le référencement des pages par les moteurs de recherche.

.png ou .jpg ?

Le standard très conseillé sur internet est le fichier .jpg qui permet une bonne compression.

Le seul avantage du .png semble être la possibilité d’avoir un fond transparent et donc de présenter des images détourées sur un fond de page coloré. C’est un avantage en terme de design. Toutefois, le fichier .png est moins bien récompensé par les moteurs de recherche.

La taille des fichiers images

60% des images sur internet sont vues sur des smartphones et non pas sur ordinateur. Les sites internet doivent donc s’adapter souplement à ces écrans de taille extrêmement différentes. Ce qu’on appelle responsive, c’est justement la faculté d’une page internet de s’adapter aux formats des mobiles.

C’est une contrainte depuis quelques années qui se rajoute au fait que le trafic internet ne cesse d’exploser. Donc les pages internet doivent être les plus légères possibles à charger.

Voilà pourquoi on doit prêter attention à la fois au poids des fichiers image (compression) , mais aussi à la taille de chaque image. Une image qui va être placée par exemple dans une colonne qui fait 250 pixels de large, ne doit pas excéder cette taille.

Autrement dit, la taille des images doivent être appropriées à la taille du conteneur qui la reçoit. Donc toutes les images qui peuvent être grandes et bien définies doivent être compressées en taille et en définition pour diminuer le temps de chargement de la page internet.

On estime qu’une bonne page internet doit avoir un temps de chargement moyen qui n’excède pas quelques secondes, un grand maximum de 5 secondes. Sinon on diminue grandement le pourcentage de visiteurs qui va voir la page, car les internautes zappent très vite.

Donc il est évident qu’une photo prise sur un smartphone ou un appareil photo ne peut pas être publiée sur internet, sans être drastiquement compressée. Une telle image à son état brut peut peser facilement plusieurs Mo et il faudra sur un site internet la réduire en un fichier de quelques centaines de Ko, voire à quelques dizaines de Ko.

Pour cela, on va réduire la taille au strict nécessaire, mais aussi la définition sera réduite de 300 ou 600 dpi à 72 dpi (dots per inch, en français points par inch). C’est un peu l’équivalent de ce qu’on a vu précédemment avec les pixels en vidéo.

Imprimerie

Pour l’impression papier, affiches, flyers ou édition papier, les standards de fichier ne sont pas du tout les mêmes.

En général, en photo ce sont les fichiers .tif qui sont préférés pour des raisons de colorimétrie et à la meilleure définition possible. Là il n’est plus question de compression, ni de réduire la taille des images. Bien au contraire !

Ensuite une maquette graphique comprenant des photos, du texte, des titres, des illustrations sera la plupart fournie à l’imprimerie sous un format .pdf non compressé

Pour conclure

Bien évidemment, il existe beaucoup plus de formats de fichiers audio, vidéo ou image. Mais nous venons de voir les plus utilisés, les standards actuels sur le net et en production pro. Il est fortement déconseillé de publier des fichiers dans des formats plus exotiques ou plus anciens ou encore réservés aux professionnels.

Comment convertir un fichier média ? La plupart du temps, vous n’aurez pas besoin d’application spécifique : l’appli avec laquelle vous l’avez fabriqué ou dans laquelle vous l’avez ouvert sur votre ordinateur vous permettra le plus souvent de l’exporter à un de ces formats de base.

Ne prenez pas le risque que vos fichiers soient illisibles pour la plupart des usagers. N’oubliez jamais que vos fichiers media n’ont pas la plupart du temps comme objectif N°1 d’être les meilleurs possibles, mais au contraire de communiquer des images et des sons à un public, sur des réseaux ou dans des modes de diffusion différents.

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Home studio – Tout sur le direct monitoring

direct monitoring

Tout ce qu’il faut savoir sur le direct monitoring , qui est une notion souvent mal comprise en home-studio et qui peut vous poser de gros problèmes en prise de son sur votre logiciel de MAO si vous ne savez pas le gérer correctement.

Vous connaissez sans doute le problème, car il est récurrent et il ressemble à çà :

  • Lorsque vous voulez vous enregistrer, vous vous entendez dans votre casque avec un petit décalage très perturbant qui vous empêche de chanter ou de jouer sereinement, comme un écho très court…
  • Dans la notice de votre logiciel, de votre interface, vous ne trouvez pas d’explications claires pour résoudre facilement ce grave problème.

Et pourtant c’est très simple de supprimer cette latence à l’enregistrement !

https://vimeo.com/476567254

Direct monitoring : A quoi ca sert ?

Sur votre station de travail audio, lorsque vous enregistrez une piste d’instrument ou de voix avec un micro ou une ligne analogique, le son entre dans votre interface audio.

Vous avez besoin d’écouter au casque ce que vous êtes en train de jouer. Si vous écoutez la sortie master de votre logiciel, il est certain que vous allez entendre votre son avec un décalage de temps non-négligeable.

Cela est dû au temps que va mettre votre processeur pour enregistrer numériquement le son à l’entrée, par exemple 5,9 ms . C’est ce qu’on appelle la latence d’entrée.
A cette latence, s’en rajoute une deuxième, la latence de sortie. C’est le temps qu’il va mettre pour retransformer votre signal numérique en son analogique pour que vous puissiez l’écouter sur vos haut-parleurs ou votre casque. Par exemple 4,6 ms

Si vous additionnez ces 2 retards, vous avez un décalage qui peut être conséquent entre le son que vous jouez et le son que vous entendez dans votre casque, c’est ce qu’on appelle la latence globale ou totale . Ici 10,5 ms.

Vous le percevrez comme un petit écho, ce petit temps de quelques milli-secondes, mais ca perturbe votre écoute, le son n’est pas propre et sur des mises en place rythmiques, ca peut vous troubler énormément.

direct monitoring latence totale

Et bien, le direct monitoring est un réglage qui va vous permettre de supprimer radicalement ce petit décalage insupportable.

Comment régler le direct monitoring en 3 étapes ?

1. Couper le son sur la piste

La première chose à faire dans votre logiciel est de couper le monitoring sur la piste que vous voulez enregistrer. Vous ne voulez pas entendre du tout le son qui ressort de cette piste.

2. Activer le direct monitoring

Puis vous allez vous rendre dans le petit logiciel de contrôle qui s’est installé en même temps que les drivers de votre interface-audio.
Et vous allez activer le direct monitoring pour la ou les pistes que vous êtes en train d’enregistrer en ouvrant le volume de la piste entrante.

Sur les Focusrite de la série Saffire, dans le Saffire MixControl il suffit de lever le volume de la piste en question,

Chez Motu, le tableau de contrôle Cue mix-DSP permet comme sur la Saffire de monter le volume de votre piste et de l’envoyer directement vers la sortie 1-2 Scarlett Control 2nd ou 3rd Generation : on nous dit ici que le direct monitoring est configuré par défaut. Si vous avez un problème, allez vérifier dans la section Hardware inputs dans ce tableau de bord, le routing des inputs de vos pistes ou bien les créer, s’il le faut.

Scarlett 2i2 : certaines interfaces peuvent avoir un petit bouton en face avant qui va vous éviter tout çà : il vous permet d’activer tout simplement le direct monitoring.

Chez M-Audio, c’est aussi la solution choisie avec par exemple sur la Fast Track Pro un bouton Mix en face avant qui permet un très astucieux mélange de niveaux entre les pistes entrantes (direct monitoring) et les pistes déjà enregistrées (playback).

3. Coupez vos haut-parleurs

Et maintenant vous coupez vos haut-parleurs en mettant à zéro le volume de sortie sur votre interface, mais pas le volume du casque.

NB : sur les interfaces Motu, très souvent on ne trouve pas de bouton de volume de sortie, il faudra le faire dans le logiciel, ce qui est plus compliqué.

Et voilà votre direct monitoring est réglé ! Désormais vous n’entendez plus que dans votre casque. Et ce que vous entendez c’est votre instrument, sans décalage aucun, car il ressort directement à la sortie casque sans passer par votre logiciel.

Mais vous y entendez aussi les pistes déjà enregistrées si votre casque est bien réglé sur la même sortie master 1-2 que la sortie principale. Et le tout sans décalage gênant.

Pour aller plus loin

Si vous voulez gagner beaucoup de temps, résoudre tous vos problèmes techniques, progresser dans votre home-studio et atteindre rapidement le son pro, la meilleure solution c’est de vous faire accompagner, de vous faire coacher par un professionnel aguerri dans un cursus de formation d’excellence :

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3 méthodes pour produire votre musique aujourd’hui

production audio produire votre musique et votre home studio pro avec un budget limité

Le studio de production musicale est né au début du XXème siècle avec la possibilité d'enregistrer des musiciens en train de jouer. Des tous débuts de l'enregistrement monophonique en gravure directe au multi-pistes digital sur ordinateur, chaque nouvelle technologie a fait évoluer les stratégies de production musicale en leur apportant toujours plus de moyens et de choix possibles au service de la création musicale, ce qui bien sûr influe directement sur la manière de produire votre musique aujourd'hui dans votre home studio.

Pour simplifier et donner des repères méthodologiques, on peut distinguer 3 grandes méthodes de production musicale :

Classique linéaire
Créative rhizomatique expérimentale
Combinée pour votre production musicale

La méthode classique

produire votre musique

Dans les studios multi-pistes analogiques des années 70, s’est forgée une méthode de travail qui tient à la fois des moyens techniques disponibles et de la commercialisation de la musique sur le disque vinyle.
Les deux supports d’enregistrement analogiques et physiques sont assez coûteux et contraignants  : la bande magnétique au studio et le disque vinyle dans les magasins.

Le modèle de production musicale forgé à cette époque par l’industrie du disque comprend typiquement 5 étapes :

Composition :
Un compositeur et un auteur, souvent c’est une seule personne, un auteur/compositeur (en anglais songwriter) écrit une mélodie et des paroles, souvent harmonisée dans une grille d’accords, avec des couplets et un refrain. C’est le moment du piano-voix ou du guitare-voix qui est lui rarement enregistré à cette époque.

Arrangement :
Ici intervient un arrangeur, souvent c’est le producteur lui-même, celui qui dirige le label de disques. Il recrute les musiciens, les rassemble en studio et leur indique les parties à jouer. C’est un peu le même processus pour les petites et les grosses productions. Parfois aussi c’est un groupe, un orchestre constitué.

Prise de son :
L’ingénieur du son enregistre en multi-pistes les musiciens, le plus souvent ensemble dans la même session de studio. Entre ce qui a été composé, écrit au départ et ce qui ressort des séances d’enregistrement, il peut y avoir une grosse différence.

Car c’est là que la créativité musicale s’exprime le plus, lorsque les musiciens jouent ces arrangements en studio. N’oublions pas qu’à cette époque on enregistre sur la bande magnétique où les différentes pistes physiques sont gravées. Le support coûte assez cher, on ne peut pas facilement le découper. Le montage et les reprises sont compliqués.

Voilà pourquoi les très bons instrumentistes sont très recherchés dans ce contexte, ainsi que les producteurs talentueux qui doivent vraiment maitriser leur sujet et travailler très vite.

Mixage :
Bien souvent dans les grands studios, avant d’aller plus avant, on a besoin d’une décision commerciale. Car le centre de décision, la direction du label n’est pas dans le studio. Elle est dans les bureaux de la compagnie de disques et attend de pouvoir donner son feu vert, de se décider commercialement à poursuivre la production, puis la fabrication du disque.

Voilà pourquoi en studio, on va faire une mise à plat, un mixage très rapide et sommaire qui va simplement permettre de faire écouter un brouillon, une maquette aux décisionnaires qui vont engager les fonds nécessaires pour publier.

Dans le meilleur des cas, cette mise à plat étant validée avec des suggestions nouvelles, on va pouvoir retourner au studio apporter les retouches dans les arrangements, rejouer certaines parties, en rajouter de nouvelles et faire un mixage définitif qui va prendre beaucoup plus de temps.

Mastering
Cette dernière étape était très souvent confiée à un studio spécialisé, à un ingénieur de mastering renommé. A partir de la bande stéréo mixée, celui-ci va affiner les couleurs, les niveaux, l’équilibre général du mixage et préparer techniquement le document sonore dans les normes de la gravure.

L’objectif est là de finaliser le son du mixage et en même temps d’anticiper le son du disque pressé. Il n’est pas rare qu’on presse des tests en vinyle pour vérifier le rendu du mastering.

Toutes ces précautions, ces étapes successives, cette ligne de production sont rendues nécessaires par les coûts, les techniques physiques, analogiques, très lourdes et en même temps relativement imprécises, très difficiles à maitriser.

On est donc obligé d’avancer de la manière la plus rigoureuse, en vérifiant à chaque étape avant de poursuivre. On a quasiment pas le droit à l’erreur technique, musicale et commerciale.

On est bien loin de la souplesse du home studio (qui est encore très loin d’exister) pour produire votre musique.

La méthode créative rhizomatique

Faisons maintenant un grand bond en avant en nous posant à notre époque, les années, comment peut-on dire : les années 2010 ?

En un peu plus de 30 ans, la technologie n’a pas cessé de changer : de l’analogique au digital, avec en fond l’évolution formidable des moyens informatiques. Réservés tout d’abord aux gros projets industriels, les ordinateurs ont envahi notre vie quotidienne en même temps que leur puissance augmentait de manière exponentielle.

Songez que votre smartphone dispose d’un processeur digital des dizaines de milliers de fois plus puissant que le Block II qui pesait 30 kilos et a permis il y a 50 ans à l’Homme de marcher sur la Lune.

Ca change quoi pour produire votre production musicale ?

produire sa musique

 

La musique est-elle meilleure ?
Non, certainement pas. Les disques enregistrés dans les années 70 font toujours référence et les grands chefs d’oeuvre de cette époque n’ont pas pris une ride, quel que soit le style de musique. Et ils sont tous réédités sur les nouveaux supports dématérialisés.

Produire votre musique est-il plus facile ?
– Oui et non. Certes les moyens audio sont à la disposition de tout le monde. On peut faire une maquette sur son smartphone, quasiment de la même qualité qu’une mise à plat dans les années 70.

Vous, musicien·ne vous pouvez enregistrer et produire votre musique chez vous sur votre ordinateur à très peu de frais.
La production musicale s’est donc considérablement démocratisée.

En revanche, l’outil N°1 de la production musicale et de la musique tout court lui n’a pas changé : c’est toujours l’oreille. L’oreille des musiciens, des ingénieurs, des producteurs et aussi à l’arrivée des auditeurs.

Et là où 10 à 30 paires d’oreilles entraient en jeu dans la chaine de production musicale, comme nous l’avons vu, aujourd’hui une seule paire d’oreilles, la vôtre, va gérer le processus pour produire votre musique.

Oui, tout a changé : en positif comme en négatif…

La méthode rhizomatique est celle des jeunes musiciens-producteurs :
Rhizome : une structure évoluant en permanence, dans toutes les directions horizontales, et dénuée de niveaux. Elle vise notamment à s’opposer à la hiérarchie en pyramide (ou « arborescence ») et à la trajectoire linéaire. C’est aussi le cercle contre la ligne.

De plus en plus de musiciens composent au fur et à mesure leur musique dans leur home-studio en expérimentant directement avec les outils de production, en s’enregistrant, en traitant le son, en arrangeant, en mixant très tôt leur production, en masterisant eux-même, puis en retournant à la compo … Tout çà dans un désordre apparent, mais qui a le mérite de permettre de tout expérimenter, de chercher, de se tromper et finalement de trouver en libérant sa créativité.

C’est aussi la méthode expérimentale scientifique : on cherche sans savoir ce qu’on va trouver et c’est comme çà finalement qu’on avance le plus.
Vous la connaissez bien cette méthode, n’est ce pas ? C’est peut-être même celle-là que vous pratiquez en partie pour produire votre musique.

Les allers et retours incessants entre jouer, enregistrer, écouter, rejouer … etc, c’est aussi la méthode de composition en studio de musique électroacoustique dès les années 40. Mais c’est tellement plus facile techniquement aujourd’hui, chez vous, pour produire votre musique.

La méthode combinée pour produire votre musique

produire votre musique Ableton Live, Lemur, GRM Tools, Max4Live et votre instrument

Maitriser votre outil technique
On pourrait croire que la grande liberté apportée par le home studio peut se passer d’une bonne connaissance des outils techniques. Mais il n’en est rien, bien au contraire …

Pour pouvoir être à l’aise et libérer votre créativité dans votre production musicale, il est essentiel de bien maitriser les outils. Sinon, votre élan créatif pour produire votre musique va être continuellement stoppé par votre méconnaissance technique. Et c’est bien sûr un handicap énorme, car on a besoin de fluidité dans le processus de création.
Tout ce qui vous bloque techniquement stoppe le flux de votre création et vous fait perdre le fil pour produire votre musique.

Se donner des règles
Je vais peut-être vous choquer …
Mais quand on a autant de possibilités offertes par le logiciel et ses plugins, qu’on peut à tout moment retourner aux prises son pour ajouter des pistes, des phrases, des sons … Vous avez sans doute intérêt aussi à vous poser des règles, des limites pour éviter de vous égarer.

Tout ce que vous aurez préparé, décidé, délimité à l’avance, composé, arrangé avant de tout jeter dans le chaudron de votre production musicale, tous ces éléments, ces principes, ces règles seront autant de garde-fous pour cadrer, avancer et ne pas vous perdre en chemin dans votre réalisation.

Inventer vos propres procédés de création
Si vous savez inventer votre propre manière de faire à partir d’une très bonne connaissance technique et de la maitrise des outils, cela va décupler le potentiel disponible pour produire votre musique.

Pour faire la différence ?

C’est là qu’on revient à l’essentiel : les qualités musicales, l’oreille, l’écoute sont là l’arme absolue pour réussir. Et plus que jamais !

L’intention musicale, le projet musical doit être fort. Les idées, l’inspiration seront bien propulsées par des techniques de création, de composition les plus ouvertes possibles. Et c’est ce qui est passionnant et grisant pour vous le musicien-compositeur-producteur, c’est d’avoir les moyens, les outils, les techniques pour aboutir vous-même votre réalisation musicale et produire votre musique de A à Z.

Pour aller plus loin

ableton live produire votre musique

Maitriser votre Production Musicale en Home Studio


1 clé pour le mastering

Musiciens, musiciennes, professionnels ou en voie de professionnalisation

1 clé majeure pour votre mastering

Dans cette vidéo, je vous propose un tutoriel, extrait de la formation Maîtriser votre Production Musicale at Home. Il va vous apporter immédiatement et de manière très simple une clé majeure pour améliorer votre son.

En home-studio, le mastering est un réel problème que doivent affronter tous les musiciens-producteurs.

Le mastering, qu’est ce que c’est ?

Traditionnellement dans la production musicale discographique, lorsque l’ingénieur du son a mixé en stéréo les titres d’un album, il envoie les fichiers-son stéréo à un studio de mastering.

Là un autre ingé-son va retravailler ces fichiers-son stéréo pour les finaliser : mise à niveau des volumes, égalisations, compressions, mise en valeur des qualités musicales … Et parfois réinterpréter carrément le son déjà mixé.

C’est ce fichier-son masterisé qui va être envoyé à la gravure pour un support physique ou directement diffusé sur le web (soundcloud, bandcamp, spotify …)

Cette étape du mastering peut très bien ruiner une production musicale, comme la magnifier. En général les ingénieurs de mastering sont spécialisés dans cette discipline, voire même dans un style de musique. 

Les plus grands sont de véritables orfèvres.  Comme dans tous les artisanats d’art, ils ont leurs secrets, leur coups de patte, pour lesquels ils sont connus et recherchés.

Comment faire chez vous, dans votre home studio ?

  • Tenter de reproduire le travail complexe d’un studio de mastering ?
    Evidemment, vous ne pouvez pas rivaliser avec ces maîtres en mastering, vous n’avez pas le matériel suffisant, car il est extrêmement coûteux et vous n’avez pas cette science, ni cette oreille entraînée. Et vous n’avez ni leur recul, ni leur expérience.
  • Faire appel à un studio de mastering ?
    Attention, ce genre de prestation a un coût certain. Ne croyez pas ceux qui vont vous proposer un mastering pas cher. Ils ne vont pas en faire plus que ce que vous seriez capable de faire chez vous, dans votre home-studio avec seulement quelques connaissances en plus.
  • Ne rien faire, simplement mixer ?
    C’est sans doute ce que vous faites déjà ou ce que vous allez faire la plupart du temps si vous débutez. Et c’est ou ce sera une des causes de votre insatisfaction.

    Votre son est pauvre, manque de présence, d’intensité surtout si vous l’écoutez dans une playlist de titres du commerce.
    Vous êtes carrément en dessous, il faut remonter le volume de votre lecteur pour vous rapprocher un peu du niveau des productions professionnelles.
    Mais comment font-ils pour avoir cette pêche et cette présence sonore ?

Le mastering Less is More

Ces trois solutions ne vous apporteront pas satisfaction, vous le savez maintenant. Alors je vais vous montrer une technique très simple qui va immédiatement faire faire un bond en avant à tous vos mixages passés, présents et à venir, quelque soit votre style de musique.

A titre d’exemple, nous allons appliquer cette technique de mastering sur un morceau de ma composition : The Last Line.

Regardez et écoutez bien ce tutoriel dans la vidéo et vous pourrez utiliser cette technique très simple dès maintenant dans toutes vos productions, sur tous vos titres, même ceux que vous avez produits précédemment.
Un véritable lifting !

Je vous conseille de voir cette vidéo avec un bon son, sur de bons haut-parleurs ou à la rigueur sur un bon casque audio pour vous rendre compte pleinement des améliorations apportées par le mastering.

mastering the last line
Pour plus d’info sur le groupe, allez sur son blog : alesiacosmos.com

Pour aller plus loin

Dans la vidéo suivante, la dernière de cette série de 6, je vous explique comment vous aurez la possibilité de passer à l’action, de faire un bond en avant considérable.

Pour acquérir le niveau pro dans votre production musicale dans votre home studio et réaliser toutes vos ambitions pour votre musique.
Ne la manquez surtout pas !


Je reste à votre disposition par email pour toutes vos questions, n’hésitez pas. Je suis là pour vous aider, c’est ma mission : bruno@plansonore.fr


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Musique assistée par ordinateur – Un son pro ?

Musiciens, musiciennes, professionnels ou en voie de professionnalisation

Vidéo 3/6 : Pourquoi la plupart des musiciens n’arrivent pas à obtenir un son pro en home-studio ?

Dans les vidéos précédentes nous avons vu tout d’abord les problèmes que vous pouvez rencontrer en musique assistée par ordinateur dans votre production musicale à la maison. Puis nous avons vu aussi que trois facteurs risquent fort de vous retarder, voire de vous empêcher de les résoudre et de réussir dans vos productions musicales. 

C’était le facteur temps. Aucun musicien n’a le temps de retourner faire des études de son dans une grande école, ni même de s’absenter de son métier et de ses contrats pendant quelques mois.

Le deuxième, c’était le facteur argent. Vous n’avez pas des moyens illimités, que ce soit pour acheter du matériel ou pour vous former. Je le sais bien, les musiciens n’ont pas tous la possibilité de se faire payer des formations en musique assistée par ordinateur, et bientôt les possibilités qui existaient pour les professionnels n’existeront quasiment plus. 

Se payer une formation en musique assistée par ordinateur à plusieurs milliers d’euros est une barrière infranchissable pour la plupart.

Et le troisième facteur, c’est le facteur accompagnement. Je ne vous souhaite pas de faire ce chemin tout seul comme moi, ça vous prendrait beaucoup trop de temps sans accompagnement. vous pouvez bien errer pendant plusieurs années, voire une dizaine d’années.

Mais vous n’avez pas de temps à perdre pour réaliser votre parcours musical et maîtriser votre musique assistée par ordinateur. Alors pour surmonter tous ces problèmes je vous ai expliqué déjà que cela m’a pris un certain temps. Mais je peux vous confirmer, aujourd’hui, que j’ai enfin trouvé la solution construite pour vous les musiciens et musiciennes, pour vous faire économiser beaucoup d’argent, gagner beaucoup de temps et beaucoup de qualités dans ce domaine.

Quel est le paramètre le plus important en musique assistée par ordinateur ?

Mais avant ça je voudrais vous révéler un des paramètres les plus importants pour réussir vos productions musicales at home, et ce n’est pas un secret je partage ce concept avec tous mes élèves et avec tous ceux qui me posent la question:

“Quelle est la chose la plus importante pour réussir une production musicale en home studio ? Y a-t-il un remède miracle ?” Non, il n’y en a pas. “Y a-t-il un secret ?” Non plus. “Y a-t-il une combinaison technique ? Une botte secrète ?” Je ne crois pas non plus. “Faut-il dépenser beaucoup d’argent en équipement ?” Non, pas du tout.

C’est à la fois beaucoup plus simple que vous ne le croyez, et en même temps ce n’est pas évident du tout. le maître mot est: “Less is more”.

Less is more

Vous voyez je n’ai rien inventé, et ça paraît tout bête à première vue, même contre-intuitif. Pourquoi faire compliqué ? Alors qu’on peut faire simple !

musique assistée par ordinateur

Ceux qui ont une certaine expérience dans la création musicale le savent bien, plus c’est simple, plus c’est efficace. Et nombre d’artistes dans toutes les disciplines, les arts plastiques, les arts visuels, le cinéma, la sculpture, la vidéo ont adopté cette méthode et travaillent selon ce crédo “less is more”.

Et bien techniquement, en musique assistée par ordinateur, contrairement à ce que beaucoup croient, c’est la même chose. Et oui, dans la méthode que j’applique avec succès, que j’enseigne, c’est le maître mot.

J’y reviens constamment et c’est pour cela que ça marche. Alors pour vous le montrer très concrètement, prenons un petit temps pour mettre en forme une piste de guitare acoustique.

Ecoutez et regardez bien le tutoriel dans la vidéo.

Et pendant que nous y sommes, une autre question encore plus fondamentale car elle vous concerne très certainement: “Savez-vous pourquoi la plupart des musiciens n’arrivent pas à obtenir un son pro en home studio ? Pourquoi leur prod reste à l’état de maquette ?” 

Pourquoi vous n’obtenez pas un son pro ?

Et bien la plupart du temps, c’est parce que les musiciens ne comprennent pas vraiment les phénomènes sonores qu’ils manipulent, ni les outils pour le faire. Il leur manque simplement des connaissances théoriques de base en audio, en acoustique musicale, en musique assistée par ordinateur, en prise de son et en traitement du signal, égalisations, dynamiques, espaces. Tout ce que l’on travaille avec les effets, avec les plugins.

Car on n’enseigne pas ça aux musiciens dans les conservatoires, dans les universités, les écoles de musique. Il leur manque des éléments de compréhension, tout simplement. Comprendre les phénomènes sonores va vous donner des directions clairs et des solutions très simples dans votre production musicale.

Je vous dis ça parce que je suppose que vous êtes probablement déjà dans ce cas-là, ou bien vous n’allez pas tarder à y être. Mais rassurez-vous, pour surmonter ça et passer à la vitesse supérieure, il suffit de prendre le taureau par les cornes.

Vous êtes seul.e ?

Facile ? Si vous vous attaquez seul à cette question il va vous falloir quelques années avant d’en tirer les bénéfices. Lire tout un tas de bouquin, en faire la synthèse ou faire un stage d’un an dans un grand studio, voir même retourner à la case départ et postuler dans une grande école de son. Attention, les concours y sont très sélectifs et ça peut coûter très cher.

En vérité ça peut être beaucoup plus simple et plus rapide que vous ne le pensez. Vous vous souvenez, dans la vidéo précédente, je vous ai raconté mon propre périple. Il a été long parce que j’ai fait mon apprentissage en autodidacte, tout seul, au fil des années.

Mais à partir du moment où j’ai dû recoller tous les morceaux, compléter mes lacunes pour passer le cap, ça a été finalement assez rapide.

Ou vous voulez être accompagné.e ?

Mais fermons la parenthèse, pour toutes ces raisons je vous propose aujourd’hui la solution pour avancer rapidement et en toute sécurité vers la réussite de vos productions musicales à la maison. 

Un programme de formation par abonnement, dans lequel je vous accompagnerai au fil des mois. Vous serez chez vous, vous travaillerez à votre rythme, sans impact pour votre planning professionnel. Chaque mois vous franchirez une étape de plus.

Je vous envoie des modules en vidéo, des ressources complémentaires, des exercices pour appliquer. Et je reste constamment à votre écoute, dès que vous aurez besoin de moi.

Ce parcours en musique assistée par ordinateur est conçu, vraiment, pour vous accompagner vers la réussite de vos productions musicales et pour vous rendre autonome le plus rapidement possible. Vous vous doutez qu’il n’y a pas de magie là-dedans, c’est du travail, mais au bout du compte vous allez gagner beaucoup de temps.

Ma méthode va droit à l’essentiel, comme vous l’aurez compris elle efface beaucoup de malentendus, de préjugés et d’idées fausses. Il s’agit bien de réconcilier technique et création.

Aujourd’hui un musicien, une musicienne, ne peut se passer de la technologie. Mais elle doit être au service de sa création, non pas la ralentir, mais au contraire la servir et même la booster.

Dans la prochaine vidéo je vais vous donner un truc technique qui résoudra un gros problème que vous rencontrez ou allez rencontrer à coup sûr, et comme d’habitude je serai très heureux de répondre ci-dessous à toutes vos questions dans les commentaires et je vous dis à bientôt dans la prochaine vidéo. 


Etes-vous dans ce cas-là ?

Oui ? Non ? Expliquez-moi où vous en êtes en ce moment
et je vous répondrai individuellement par email :


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Budget home studio – 3 facteurs limitants

Vous sentez-vous concerné·e par cette problématique ?

Lesquels de ces freins ressentez-vous ? Votre situation est elle particulière ?
Donnez votre avis, posez vos questions ci-dessous dans les commentaires :

Votre station audio – 5 freins rencontrés fréquemment

Musiciens, musiciennes, professionnels ou en voie de professionnalisation

Vidéo 1/6 – Votre station audio – 5 freins rencontrés fréquemment

Alors quels sont les freins rencontrés le plus fréquemment par les musiciens, les musiciennes dans leurs productions musicales chez eux ? Certains d’entre vous ont répondu il y a peu de temps à mon enquête sur les besoins des musiciens et musiciennes dans leurs production musicales chez eux, sur leur station audio. 

Vos réponses à ce sondage m’ont permis de comprendre que vous n’étiez pas forcément tous dans le même cas en ce qui concerne votre production musicale. Certains sont sur le point de commencer à s’équiper, d’autres ont préparé leur station audio, certains même ont déjà à leur actif quelques productions musicales effectuées sur leur ordinateur.

Mais la plupart d’entre vous musiciennes ou musiciens, vous rencontrez un enchaînement de problèmes successifs car ce n’est pas facile et cela ne va pas de soi. C’est vrai, produire sa musique en home-studio, sur sa propre station audio, n’est pas une mince affaire. 

Comment équiper votre station audio ?

Mais commençons par le commencement, au tout début comment équiper votre station audio ? Beaucoup de choix sont possibles, les marques, les modèles, des prix en accordéon, des promos et beaucoup d’avis très différents autour de vous ou sur internet.

Et au fait, qu’est-ce qui est vraiment nécessaire, vraiment prioritaire dans tous ces achats ? C’est très difficile de répondre à ces questions multiples qui s’enchevêtrent n’est-ce pas ? 

Et comment ! D’ailleurs beaucoup devant cette complexité abandonnent déjà à ce stade-là, avant même d’avoir pu commencer. 

Combien ça va me coûter ?

La question qui suis immédiatement c’est “combien ça va me coûter ?” Combien est-il raisonnable de dépenser ? Si je lésine sur la dépense, est-ce que cela va avoir des retombées sur la qualité future de mon travail ? 

La question du budget c’est une véritable question. Je ne souhaite à personne de s’endetter inconsidérément, et j’en ai vu, vous en avez vu peut-être autour de vous, des musiciens qui ont gaspillé des sommes folles avec des achats impulsifs à répétition. Et ils ont souvent même jeté l’éponge avant d’arriver au bout.

Une table de mixage ?

Prenons un exemple concret, vous avez probablement déjà été impressionné par la vue d’une grosse console de mixage dans les cabines de studios d’enregistrement. Dans certains studios cet investissement très lourd aide surtout à construire l’image du studio et à justifier les tarifs élevés facturés au client. 

D’une manière générale et pour simplifier le problème, disons que cette image mythique est largement surévaluée, et toujours assez subjective. Elle impressionne visuellement, mais aussi subjectivement l’oreille du client.

Alors est-il vraiment nécessaire d’utiliser une console de mixage pour vous, pour votre station audio dans votre home studio ? C’est ça qui nous intéresse ici.

Dans une écrasante majorité, les vrais professionnels n’utilisent pas la console de mixage dans les tables de la prise de son. Mais tous accordent une importance primordiale au choix et au placement des micros.

Le choix des micros

Le son prélevé par le micro doit être naturel, respectueux de la source. Et le chemin du signal audio doit être le plus direct possible, du micro à la piste d’enregistrement.

station audio

Traduisons pour notre home studio, le micro doit absolument être patché directement sur l’entrée micro de l’interface audio où il va être tout de suite numérisé en un fichier qui sera lu sur la piste de notre logiciel. 

Et alors l’usage de la console pour mixer, réaliser le produit final ? Mais on a la possibilité de nos jours de mixer le produit final directement dans le logiciel sans ressortir de l’ordinateur, en programmant les niveaux, les traitements, pas à pas, de manière très précise dans le logiciel. 

Ce mode de mixage devient virtuel, beaucoup plus souple et intuitif, il permet d’essayer très facilement des options différentes et gagner du temps technique qu’on pourra consacrer à la création.

Par conséquent, utiliser une console de mixage dans un studio est tout à fait contre-productif. Cela entraîne une baisse certaine de la qualité audio, un point mort dans la production, un encombrement de votre local et une perte financière évidente.

station audio

Au contraire, les outils les plus importants dans la production musicale et sonore restent sans aucun doute les microphones et les haut-parleurs. En effet ils nous permettent de capter les sons et d’écouter le résultat.

En conclusion, faites des économies, pas de table de mixage, et gardez vos sous pour un bon micro et de bons haut-parleurs. 

Il va me falloir beaucoup de temps

Troisièmement, pour ceux qui ont eu la chance de franchir les deux premières étapes, même si ils y ont mis du temps et de l’argent, est venue ensuite l’étape de leur première production. Sans doute très laborieuse, hésitante.

Ils ont passé beaucoup de temps et d’énergie à prendre en main leur logiciel, à connecter correctement tous les éléments de la station audio : le matériel, les micros, les interfaces, les haut-parleurs. Ils ont tâtonné, ils ont été à la pêche aux informations à droite et à gauche, essayé beaucoup de choses.

Cela leur a pris un temps fou. Et bien souvent vous avez résolu provisoirement vos petits problèmes de station audio, mais vous ne savez pas trop comment, ni pourquoi.

Mes sons ne sont pas au top

Votre travail de production n’est pas très agréable, c’est souvent très chaotique. Un petit coup à droite, un petit coup à gauche, vos sons ne sont pas au top. Vous ne comprenez pas trop comment régler vos plugins, lesquels utiliser et pour faire quoi.

Le résultat obtenu ne sonne pas pro

Et enfin au bout du compte, quel est le résultat obtenu ? Très souvent, trop souvent, le son n’est pas à la hauteur, pas professionnel. On a beau reprendre les mixages, on tourne en rond. 

Plus on refait, plus l’insatisfaction et le doute vous gagnent. Ca ne sonne pas, le son est pauvre, mou, ou confus. Ca sonne comme une maquette, pas comme une production pro aboutie. 

Qu’est-ce qui cloche ?

C’est irritant, c’est très décourageant, mais qu’est-ce qui cloche ? Alors je sais, ce tableau n’est pas très rassurant pour ceux ou celles qui veulent débuter, je le sais très bien.

Vous aimeriez tous avancer très rapidement car vous en avez besoin dans votre métier, et même si ce n’est pas encore votre métier ça fait partie des compétences qui pourraient accélérer les choses pour vous. Si vous êtes dans un de ces cas-là, rassurez-vous, c’est tout à fait normal et vous n’êtes pas tout seul, vous n’êtes pas toute seule.

Loin de là, vous êtes même nombreux dans ce cas-là. Peut-être même que vous connaissez un peu toutes ces galères, jusqu’à quel point ? Mon plus grand désir c’est de vous aider, c’est mon métier, et je le peux très certainement.

Alors voulez-vous bien me dire où en sont vos difficultés, si vous vous reconnaissez dans ce tableau, ou bien peut-être avez-vous d’autres difficultés ?

Vous pouvez vous exprimer à ce sujet, me poser des questions dans les commentaires ci-dessous. Et dans la prochaine vidéo nous essaierons d’y voir un peu plus clair, de comprendre comment résoudre toutes ces difficultés pour votre station audio et la qualité de vos sons. Alors posez-moi vos questions ci-dessous et à très bientôt dans la prochaine vidéo qui nous emmènera un peu plus loin.


Vous sentez-vous concerné·e par cette problématique ?

Lesquels de ces freins ressentez-vous particulièrement ?
Donnez votre avis, posez-moi vos questions ci-dessous
et je vous répondrai par email :

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Egaliseur – maitriser avec la Technique des Voyelles

egalliseur multibandes cubase

L’égaliseur ou equalizer est l’outil principal de l’ingé-son qui lui permet de sculpter le son pour retirer les fréquences gênantes ou désagréables et booster celles qui vont mettre en valeur le timbre de tel ou tel instrument. Ainsi chaque instrument prend sa place dans le mix, c’est-à-dire dans l’ensemble du spectre des fréquences.

Un egaliseur, à quoi ca sert ?

réglage egaliseur en home-studio

Notre ami Olivier Bessaignet est ingénieur du son, formateur-expert en techniques de studio et il anime le blog Monter son Home Studio.

Il répond à votre questionnement dans un excellent article sur l'egaliseur que je vous conseille fortement :

  • Comment repérer les bonnes fréquences pour chaque instrument ?
  • Comment maitriser les equalizers pour améliorer vos mixes ?
  • Et il vous offre un Ebook en téléchargement gratuit : les Presets d'E​galiseurs 

    Pour lire l'article ​

A lire aussi


Less is More

less is more

Ce dicton anglo-saxon très connu est apparu à la fin du XIXème siècle. Il n’a plus cessé depuis d’inspirer artistes novateurs, penseurs et savants créatifs, jusqu’aux businessmen et aux as du marketing.
Mais comment ce dicton en 3 lettres Less is More impacte-t-il la production musicale, la création sonore et même l’éducation ?

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Less is More

Les mots sont simples et le sens facilement compréhensible, mais il est très difficile à traduire dans notre langue. En français, nous avons plutôt le dicton inverse :

Pourquoi faire simple alors qu’on peut faire compliqué

Derrière cette boutade familière destinée en général à moquer les procédures administratives et à rejeter les discours obscurs de certains experts, se cache une lassitude et une grande fatigue générale engendrée par la profusion, le trop, la quantité, l’inutile …

D’où vient Less is More ?

« Le minimalisme (ou art minimal) est un courant de l’art contemporain, apparu au début des années 1960 aux États-Unis, en réaction au lyrisme pictural de l’expressionnisme abstrait et en opposition à la tendance figurative et ironique du pop art. Le minimalisme est l’héritier du modernisme, et plus particulièrement du Bauhaus. Il fait sienne la maxime d’un des grands représentants du Bauhaus, Ludwig Mies van der Rohe : « less is more », l’amélioration d’une œuvre se faisant selon les minimalistes par soustraction. »

https://fr.wikipedia.org/wiki/Minimalisme_(art)

Pour redevenir positif, on pourrait citer aussi un grand poète et penseur français du XXème siècle, adepte lui aussi du Less is More :

La perfection est atteinte, non pas lorsqu’il n’y a plus rien à ajouter, mais lorsqu’il n’y a plus rien à retirer.

Antoine de Saint-Exupéry
Less is More

Les grands artistes, les designers, comme les professionnels du son ont le plus souvent une manière extrêmement simple de travailler qui va droit à l’essentiel et à l’épure.

Car il s’agit ici de tordre le cou à pas mal d’idées reçues et malheureusement très répandues qui pourraient nous entraîner et nous perdre dans des opérations complexes et souvent très coûteuses en temps et en argent. Elles ne vont pas dans le bon sens qui est au contraire et très certainement celui de la simplicité, de la qualité plutôt que de la quantité.

Après bien des années passées dans les studios à chercher à comprendre les mystères de la création sonore et de la production musicale, à expérimenter, à créer, à se tromper, à regarder les autres travailler, à enregistrer, monter, mixer et à écouter toutes sortes de musique et de styles de production, on en vient à se poser la question :

Que peut on transmettre ? Que doit on enseigner ? De quoi avez vous besoin ?

Des trucs techniques, des situations types, faire des tutos pour faire le tour complet d’un logiciel ? La théorie ? La pratique ? Tout comprendre pour résoudre la complexité ? …

Bien sûr tout cela est utile, mais à condition de ne pas oublier d’aller au fond des choses, à l’essentiel et à donner du sens. Plus les outils, qui ne sont après tout que des moyens, sont sophistiqués, plus ils nous rapprochent paradoxalement d’une forme de simplicité, des vrais enjeux et des objectifs de la création artistique qui ont plus à voir avec le plaisir et avec l’émotion qu’avec la technicité.

Et en ces temps modernes de nouvelles technologies, force est de constater que leur plus grand mérite est sans doute de nous simplifier la vie, que ce soit dans nos loisirs ou dans notre travail.
Ce n’est pas un  hasard si les concepts de fluidité, d’agilité, de mobilité, de ludique et intuitif  reviennent en force en ce début de XXIème siècle numérique. On retrouve là le concept Less is More.

Mais revenons au plus près de notre sujet sur ce blog, restons pragmatiques. Ma réponse dans mes formations porte toujours sur l’essentiel, sur les fondamentaux pour vous apporter :

Les fondamentaux

  • des bases solides en acoustique pour comprendre le son
  • des méthodes simples et cohérentes pour maitriser la technique (less is more)
  • une veille permanente sur les nouveaux outils
  • une approche créative et pédagogique dans les arts du son

Et guider vos pas en restant toujours à votre écoute, c’est à dire avant tout aiguiser vos oreilles et vous permettre de progresser rapidement,  de gagner en autonomie et de trouver votre propre voie pour vous développer dans la production musicale et la création sonore.

Si vous ne l’avez pas encore fait, je vous conseille de vous inscrire gratuitement pour suivre mes articles  et je vous offre en cadeau de bienvenue ce guide gratuit qui vous permettra d’améliorer immédiatement et à peu de frais l’acoustique de votre local, l’ergonomie de votre station de travail audio et votre méthode de production musicale et sonore.

Et n’oubliez pas le mot d’ordre le plus important : Less is More !


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