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Dans votre home-studio, vous produisez de la musique enregistrée
Le studio de production musicale est né au début du XXème siècle avec la possibilité d'enregistrer des musiciens en train de jouer. Des tous débuts de l'enregistrement monophonique en gravure directe au multi-pistes digital sur ordinateur, chaque nouvelle technologie a fait évoluer les stratégies de production musicale en leur apportant toujours plus de moyens et de choix possibles au service de la création musicale, ce qui bien sûr influe directement sur la manière de produire votre musique aujourd'hui dans votre home studio.
Pour simplifier et donner des repères méthodologiques, on peut distinguer 3 grandes méthodes de production musicale :
Classique linéaire
Créative rhizomatique expérimentale
Combinée pour votre production musicale
Dans les studios multi-pistes analogiques des années 70, s’est forgée une méthode de travail qui tient à la fois des moyens techniques disponibles et de la commercialisation de la musique sur le disque vinyle.
Les deux supports d’enregistrement analogiques et physiques sont assez coûteux et contraignants : la bande magnétique au studio et le disque vinyle dans les magasins.
Le modèle de production musicale forgé à cette époque par l’industrie du disque comprend typiquement 5 étapes :
Composition :
Un compositeur et un auteur, souvent c’est une seule personne, un auteur/compositeur (en anglais songwriter) écrit une mélodie et des paroles, souvent harmonisée dans une grille d’accords, avec des couplets et un refrain. C’est le moment du piano-voix ou du guitare-voix qui est lui rarement enregistré à cette époque.
Arrangement :
Ici intervient un arrangeur, souvent c’est le producteur lui-même, celui qui dirige le label de disques. Il recrute les musiciens, les rassemble en studio et leur indique les parties à jouer. C’est un peu le même processus pour les petites et les grosses productions. Parfois aussi c’est un groupe, un orchestre constitué.
Prise de son :
L’ingénieur du son enregistre en multi-pistes les musiciens, le plus souvent ensemble dans la même session de studio. Entre ce qui a été composé, écrit au départ et ce qui ressort des séances d’enregistrement, il peut y avoir une grosse différence.
Car c’est là que la créativité musicale s’exprime le plus, lorsque les musiciens jouent ces arrangements en studio. N’oublions pas qu’à cette époque on enregistre sur la bande magnétique où les différentes pistes physiques sont gravées. Le support coûte assez cher, on ne peut pas facilement le découper. Le montage et les reprises sont compliqués.
Voilà pourquoi les très bons instrumentistes sont très recherchés dans ce contexte, ainsi que les producteurs talentueux qui doivent vraiment maitriser leur sujet et travailler très vite.
Mixage :
Bien souvent dans les grands studios, avant d’aller plus avant, on a besoin d’une décision commerciale. Car le centre de décision, la direction du label n’est pas dans le studio. Elle est dans les bureaux de la compagnie de disques et attend de pouvoir donner son feu vert, de se décider commercialement à poursuivre la production, puis la fabrication du disque.
Voilà pourquoi en studio, on va faire une mise à plat, un mixage très rapide et sommaire qui va simplement permettre de faire écouter un brouillon, une maquette aux décisionnaires qui vont engager les fonds nécessaires pour publier.
Dans le meilleur des cas, cette mise à plat étant validée avec des suggestions nouvelles, on va pouvoir retourner au studio apporter les retouches dans les arrangements, rejouer certaines parties, en rajouter de nouvelles et faire un mixage définitif qui va prendre beaucoup plus de temps.
Mastering
Cette dernière étape était très souvent confiée à un studio spécialisé, à un ingénieur de mastering renommé. A partir de la bande stéréo mixée, celui-ci va affiner les couleurs, les niveaux, l’équilibre général du mixage et préparer techniquement le document sonore dans les normes de la gravure.
L’objectif est là de finaliser le son du mixage et en même temps d’anticiper le son du disque pressé. Il n’est pas rare qu’on presse des tests en vinyle pour vérifier le rendu du mastering.
Toutes ces précautions, ces étapes successives, cette ligne de production sont rendues nécessaires par les coûts, les techniques physiques, analogiques, très lourdes et en même temps relativement imprécises, très difficiles à maitriser.
On est donc obligé d’avancer de la manière la plus rigoureuse, en vérifiant à chaque étape avant de poursuivre. On a quasiment pas le droit à l’erreur technique, musicale et commerciale.
On est bien loin de la souplesse du home studio (qui est encore très loin d’exister) pour produire votre musique.
Faisons maintenant un grand bond en avant en nous posant à notre époque, les années, comment peut-on dire : les années 2010 ?
En un peu plus de 30 ans, la technologie n’a pas cessé de changer : de l’analogique au digital, avec en fond l’évolution formidable des moyens informatiques. Réservés tout d’abord aux gros projets industriels, les ordinateurs ont envahi notre vie quotidienne en même temps que leur puissance augmentait de manière exponentielle.
Songez que votre smartphone dispose d’un processeur digital des dizaines de milliers de fois plus puissant que le Block II qui pesait 30 kilos et a permis il y a 50 ans à l’Homme de marcher sur la Lune.
La musique est-elle meilleure ?
Non, certainement pas. Les disques enregistrés dans les années 70 font toujours référence et les grands chefs d’oeuvre de cette époque n’ont pas pris une ride, quel que soit le style de musique. Et ils sont tous réédités sur les nouveaux supports dématérialisés.
Produire votre musique est-il plus facile ?
– Oui et non. Certes les moyens audio sont à la disposition de tout le monde. On peut faire une maquette sur son smartphone, quasiment de la même qualité qu’une mise à plat dans les années 70.
Vous, musicien·ne vous pouvez enregistrer et produire votre musique chez vous sur votre ordinateur à très peu de frais.
La production musicale s’est donc considérablement démocratisée.
En revanche, l’outil N°1 de la production musicale et de la musique tout court lui n’a pas changé : c’est toujours l’oreille. L’oreille des musiciens, des ingénieurs, des producteurs et aussi à l’arrivée des auditeurs.
Et là où 10 à 30 paires d’oreilles entraient en jeu dans la chaine de production musicale, comme nous l’avons vu, aujourd’hui une seule paire d’oreilles, la vôtre, va gérer le processus pour produire votre musique.
La méthode rhizomatique est celle des jeunes musiciens-producteurs :
Rhizome : une structure évoluant en permanence, dans toutes les directions horizontales, et dénuée de niveaux. Elle vise notamment à s’opposer à la hiérarchie en pyramide (ou « arborescence ») et à la trajectoire linéaire. C’est aussi le cercle contre la ligne.
De plus en plus de musiciens composent au fur et à mesure leur musique dans leur home-studio en expérimentant directement avec les outils de production, en s’enregistrant, en traitant le son, en arrangeant, en mixant très tôt leur production, en masterisant eux-même, puis en retournant à la compo … Tout çà dans un désordre apparent, mais qui a le mérite de permettre de tout expérimenter, de chercher, de se tromper et finalement de trouver en libérant sa créativité.
C’est aussi la méthode expérimentale scientifique : on cherche sans savoir ce qu’on va trouver et c’est comme çà finalement qu’on avance le plus.
Vous la connaissez bien cette méthode, n’est ce pas ? C’est peut-être même celle-là que vous pratiquez en partie pour produire votre musique.
Les allers et retours incessants entre jouer, enregistrer, écouter, rejouer … etc, c’est aussi la méthode de composition en studio de musique électroacoustique dès les années 40. Mais c’est tellement plus facile techniquement aujourd’hui, chez vous, pour produire votre musique.
Maitriser votre outil technique
On pourrait croire que la grande liberté apportée par le home studio peut se passer d’une bonne connaissance des outils techniques. Mais il n’en est rien, bien au contraire …
Pour pouvoir être à l’aise et libérer votre créativité dans votre production musicale, il est essentiel de bien maitriser les outils. Sinon, votre élan créatif pour produire votre musique va être continuellement stoppé par votre méconnaissance technique. Et c’est bien sûr un handicap énorme, car on a besoin de fluidité dans le processus de création.
Tout ce qui vous bloque techniquement stoppe le flux de votre création et vous fait perdre le fil pour produire votre musique.
Se donner des règles
Je vais peut-être vous choquer …
Mais quand on a autant de possibilités offertes par le logiciel et ses plugins, qu’on peut à tout moment retourner aux prises son pour ajouter des pistes, des phrases, des sons … Vous avez sans doute intérêt aussi à vous poser des règles, des limites pour éviter de vous égarer.
Tout ce que vous aurez préparé, décidé, délimité à l’avance, composé, arrangé avant de tout jeter dans le chaudron de votre production musicale, tous ces éléments, ces principes, ces règles seront autant de garde-fous pour cadrer, avancer et ne pas vous perdre en chemin dans votre réalisation.
Inventer vos propres procédés de création
Si vous savez inventer votre propre manière de faire à partir d’une très bonne connaissance technique et de la maitrise des outils, cela va décupler le potentiel disponible pour produire votre musique.
Pour faire la différence ?
C’est là qu’on revient à l’essentiel : les qualités musicales, l’oreille, l’écoute sont là l’arme absolue pour réussir. Et plus que jamais !
L’intention musicale, le projet musical doit être fort. Les idées, l’inspiration seront bien propulsées par des techniques de création, de composition les plus ouvertes possibles. Et c’est ce qui est passionnant et grisant pour vous le musicien-compositeur-producteur, c’est d’avoir les moyens, les outils, les techniques pour aboutir vous-même votre réalisation musicale et produire votre musique de A à Z.
Dans cette vidéo, je vous propose un tutoriel, extrait de la formation Maîtriser votre Production Musicale at Home. Il va vous apporter immédiatement et de manière très simple une clé majeure pour améliorer votre son.
En home-studio, le mastering est un réel problème que doivent affronter tous les musiciens-producteurs.
Traditionnellement dans la production musicale discographique, lorsque l’ingénieur du son a mixé en stéréo les titres d’un album, il envoie les fichiers-son stéréo à un studio de mastering.
Là un autre ingé-son va retravailler ces fichiers-son stéréo pour les finaliser : mise à niveau des volumes, égalisations, compressions, mise en valeur des qualités musicales … Et parfois réinterpréter carrément le son déjà mixé.
C’est ce fichier-son masterisé qui va être envoyé à la gravure pour un support physique ou directement diffusé sur le web (soundcloud, bandcamp, spotify …)
Cette étape du mastering peut très bien ruiner une production musicale, comme la magnifier. En général les ingénieurs de mastering sont spécialisés dans cette discipline, voire même dans un style de musique.
Les plus grands sont de véritables orfèvres. Comme dans tous les artisanats d’art, ils ont leurs secrets, leur coups de patte, pour lesquels ils sont connus et recherchés.
Ces trois solutions ne vous apporteront pas satisfaction, vous le savez maintenant. Alors je vais vous montrer une technique très simple qui va immédiatement faire faire un bond en avant à tous vos mixages passés, présents et à venir, quelque soit votre style de musique.
A titre d’exemple, nous allons appliquer cette technique de mastering sur un morceau de ma composition : The Last Line.
Regardez et écoutez bien ce tutoriel dans la vidéo et vous pourrez utiliser cette technique très simple dès maintenant dans toutes vos productions, sur tous vos titres, même ceux que vous avez produits précédemment.
Un véritable lifting !
Je vous conseille de voir cette vidéo avec un bon son, sur de bons haut-parleurs ou à la rigueur sur un bon casque audio pour vous rendre compte pleinement des améliorations apportées par le mastering.
Dans la vidéo suivante, la dernière de cette série de 6, je vous explique comment vous aurez la possibilité de passer à l’action, de faire un bond en avant considérable.
Pour acquérir le niveau pro dans votre production musicale dans votre home studio et réaliser toutes vos ambitions pour votre musique.
Ne la manquez surtout pas !
Je reste à votre disposition par email pour toutes vos questions, n’hésitez pas. Je suis là pour vous aider, c’est ma mission : > bruno@plansonore.fr
Dans les vidéos précédentes nous avons vu tout d’abord les problèmes que vous pouvez rencontrer en musique assistée par ordinateur dans votre production musicale à la maison. Puis nous avons vu aussi que trois facteurs risquent fort de vous retarder, voire de vous empêcher de les résoudre et de réussir dans vos productions musicales.
C’était le facteur temps. Aucun musicien n’a le temps de retourner faire des études de son dans une grande école, ni même de s’absenter de son métier et de ses contrats pendant quelques mois.
Le deuxième, c’était le facteur argent. Vous n’avez pas des moyens illimités, que ce soit pour acheter du matériel ou pour vous former. Je le sais bien, les musiciens n’ont pas tous la possibilité de se faire payer des formations en musique assistée par ordinateur, et bientôt les possibilités qui existaient pour les professionnels n’existeront quasiment plus.
Se payer une formation en musique assistée par ordinateur à plusieurs milliers d’euros est une barrière infranchissable pour la plupart.
Et le troisième facteur, c’est le facteur accompagnement. Je ne vous souhaite pas de faire ce chemin tout seul comme moi, ça vous prendrait beaucoup trop de temps sans accompagnement. vous pouvez bien errer pendant plusieurs années, voire une dizaine d’années.
Mais vous n’avez pas de temps à perdre pour réaliser votre parcours musical et maîtriser votre musique assistée par ordinateur. Alors pour surmonter tous ces problèmes je vous ai expliqué déjà que cela m’a pris un certain temps. Mais je peux vous confirmer, aujourd’hui, que j’ai enfin trouvé la solution construite pour vous les musiciens et musiciennes, pour vous faire économiser beaucoup d’argent, gagner beaucoup de temps et beaucoup de qualités dans ce domaine.
Mais avant ça je voudrais vous révéler un des paramètres les plus importants pour réussir vos productions musicales at home, et ce n’est pas un secret je partage ce concept avec tous mes élèves et avec tous ceux qui me posent la question:
“Quelle est la chose la plus importante pour réussir une production musicale en home studio ? Y a-t-il un remède miracle ?” Non, il n’y en a pas. “Y a-t-il un secret ?” Non plus. “Y a-t-il une combinaison technique ? Une botte secrète ?” Je ne crois pas non plus. “Faut-il dépenser beaucoup d’argent en équipement ?” Non, pas du tout.
C’est à la fois beaucoup plus simple que vous ne le croyez, et en même temps ce n’est pas évident du tout. le maître mot est: “Less is more”.
Vous voyez je n’ai rien inventé, et ça paraît tout bête à première vue, même contre-intuitif. Pourquoi faire compliqué ? Alors qu’on peut faire simple !
Ceux qui ont une certaine expérience dans la création musicale le savent bien, plus c’est simple, plus c’est efficace. Et nombre d’artistes dans toutes les disciplines, les arts plastiques, les arts visuels, le cinéma, la sculpture, la vidéo ont adopté cette méthode et travaillent selon ce crédo “less is more”.
Et bien techniquement, en musique assistée par ordinateur, contrairement à ce que beaucoup croient, c’est la même chose. Et oui, dans la méthode que j’applique avec succès, que j’enseigne, c’est le maître mot.
J’y reviens constamment et c’est pour cela que ça marche. Alors pour vous le montrer très concrètement, prenons un petit temps pour mettre en forme une piste de guitare acoustique.
Ecoutez et regardez bien le tutoriel dans la vidéo.
Et pendant que nous y sommes, une autre question encore plus fondamentale car elle vous concerne très certainement: “Savez-vous pourquoi la plupart des musiciens n’arrivent pas à obtenir un son pro en home studio ? Pourquoi leur prod reste à l’état de maquette ?”
Et bien la plupart du temps, c’est parce que les musiciens ne comprennent pas vraiment les phénomènes sonores qu’ils manipulent, ni les outils pour le faire. Il leur manque simplement des connaissances théoriques de base en audio, en acoustique musicale, en musique assistée par ordinateur, en prise de son et en traitement du signal, égalisations, dynamiques, espaces. Tout ce que l’on travaille avec les effets, avec les plugins.
Car on n’enseigne pas ça aux musiciens dans les conservatoires, dans les universités, les écoles de musique. Il leur manque des éléments de compréhension, tout simplement. Comprendre les phénomènes sonores va vous donner des directions clairs et des solutions très simples dans votre production musicale.
Je vous dis ça parce que je suppose que vous êtes probablement déjà dans ce cas-là, ou bien vous n’allez pas tarder à y être. Mais rassurez-vous, pour surmonter ça et passer à la vitesse supérieure, il suffit de prendre le taureau par les cornes.
Facile ? Si vous vous attaquez seul à cette question il va vous falloir quelques années avant d’en tirer les bénéfices. Lire tout un tas de bouquin, en faire la synthèse ou faire un stage d’un an dans un grand studio, voir même retourner à la case départ et postuler dans une grande école de son. Attention, les concours y sont très sélectifs et ça peut coûter très cher.
En vérité ça peut être beaucoup plus simple et plus rapide que vous ne le pensez. Vous vous souvenez, dans la vidéo précédente, je vous ai raconté mon propre périple. Il a été long parce que j’ai fait mon apprentissage en autodidacte, tout seul, au fil des années.
Mais à partir du moment où j’ai dû recoller tous les morceaux, compléter mes lacunes pour passer le cap, ça a été finalement assez rapide.
Mais fermons la parenthèse, pour toutes ces raisons je vous propose aujourd’hui la solution pour avancer rapidement et en toute sécurité vers la réussite de vos productions musicales à la maison.
Un programme de formation par abonnement, dans lequel je vous accompagnerai au fil des mois. Vous serez chez vous, vous travaillerez à votre rythme, sans impact pour votre planning professionnel. Chaque mois vous franchirez une étape de plus.
Je vous envoie des modules en vidéo, des ressources complémentaires, des exercices pour appliquer. Et je reste constamment à votre écoute, dès que vous aurez besoin de moi.
Ce parcours en musique assistée par ordinateur est conçu, vraiment, pour vous accompagner vers la réussite de vos productions musicales et pour vous rendre autonome le plus rapidement possible. Vous vous doutez qu’il n’y a pas de magie là-dedans, c’est du travail, mais au bout du compte vous allez gagner beaucoup de temps.
Ma méthode va droit à l’essentiel, comme vous l’aurez compris elle efface beaucoup de malentendus, de préjugés et d’idées fausses. Il s’agit bien de réconcilier technique et création.
Aujourd’hui un musicien, une musicienne, ne peut se passer de la technologie. Mais elle doit être au service de sa création, non pas la ralentir, mais au contraire la servir et même la booster.
Dans la prochaine vidéo je vais vous donner un truc technique qui résoudra un gros problème que vous rencontrez ou allez rencontrer à coup sûr, et comme d’habitude je serai très heureux de répondre ci-dessous à toutes vos questions dans les commentaires et je vous dis à bientôt dans la prochaine vidéo.
Oui ? Non ? Expliquez-moi où vous en êtes en ce moment
et je vous répondrai individuellement par email :
Dans la vidéo précédente nous avons fait le tour des 5 freins rencontrés le plus fréquemment par les musiciens et les musiciennes dans leurs prods musicales chez eux. Vous m’avez posé des questions, j’y ai répondu, cela a éclairé encore une fois un peu plus ma lanterne.
Sachez que j’ai commencé comme vous à l’arrache sur mon logiciel de MAO, c’était génial au début, et puis très vite j’ai dû déchanter. Moi aussi j’ai perdu un temps fou et beaucoup d’argent pour trouver les outils, le matériel, le logiciel qu’il me fallait. Après beaucoup d’erreurs et dépenses inutiles, un budget home studio disproportionné, je pensais être prêt à démarrer et j’ai pris en main mon logiciel Cubase à l’arrache.
J’étais trop pressé de me lancer dans mes premières productions musicales, alors c’était très chaotique. Souvent, je perdais tout mon travail, je devais recommencer, je tâtonnais avec tous ces outils, cette usine à gaz qu’est un logiciel de MAO.
Et quand, par hasard, tout fonctionnait bien, je me rendais bien compte que je plafonnais dans la qualité de mon travail. Pendant tout un temps ça me suffisait de faire des maquettes et je devais aller ensuite en studio pour recommencer le tout et finaliser avec un son plus professionnel.
C’était aussi une époque où personne n’imaginait pouvoir aboutir chez soi une production musicale professionnel, ce qui a bien changé aujourd’hui. Mais plus j’avançais, plus je me rendais compte de ces limites et j’essayais de les repousser avec du meilleur matériel.
Mais ce n’était pas mon budget home studio qui était insuffisant. En fait, il me manquait une bonne méthode de travail et une compréhension des phénomènes sonores que je manipulais.
Et puis, hasard ou pas, j’ai eu l’occasion de côtoyer quelques-uns des meilleurs ingénieurs du son de Paris dans les studios de Radio France, de travailler avec eux et d’observer leur routine, leur technique, leur méthode.
Cette élite des ingés-son, on les appelait à Radio France les “grandes oreilles”, vous imaginez. Je ne comprenais pas encore tout, mais j’étais sur une bonne piste, et on m’a proposé petit à petit de faire des prises de son et des mixages pour des spectacles vivants et pour des documentaires.
Quand j’y pense maintenant, quel culot j’ai eu, car je n’y connaissais pas encore grand-chose. Et puis cerise sur le gâteau, on m’a proposé de remplacer un compositeur expert qui enseignait les techniques du son et de la création sonore à des musiciens à l’Université Strasbourg.
Ouf… j’étais à deux doigts, croyez-moi, de décliner cette offre alléchante. Comment je pouvais prétendre à ça ?
Mais j’ai décidé d’accepter, alors là j’ai dû me secouer les puces et très rapidement compléter mes vagues connaissances en acoustique musical, en prise de son et en techniques de montage et de mixage. Et puis trouver comment enseigner tout ça à mes étudiants, et très vite.
Je devais faire très vite alors je me suis lancé, ça a été le déclencheur pour moi. Forcé d’apprendre, je recollais toutes mes bribes d’expérience, je comprenais au fur à mesure où étaient mes limitations. Et je complétais mes plus grosses lacunes à vitesse grand V.
Cela a passé par la recherche d’une méthode de production musicale simple, mais efficace, que je n’ai pas trouvé tout de suite mais il m’a fallu plusieurs années pour la peaufiner. Cette méthode elle devait très vite donner des résultats pour des musiciens débutants en audio et sur un parcours d’apprentissage très rapide de quelques mois.
Et cette méthode je l’ai peaufiné sur des années d’enseignement et de formations professionnelles, au fur et à mesure des avancées technologiques de ce qu’on appelait alors la MAO. Je vous donne un exemple très pratique, qui concerne la prise de son.
Dans tous les cas de figure, le placement du ou des micro(s) est le facteur numéro 1 pour la réussite d’une prise de son. Pour simplifier, on peut avancer 5 règles de base pour bien réussir une prise de son.
La première règle, c’est la distance du micro à la source. Elle est déterminante, elle peut-être, selon les cas, de 20 cm à quelques mètres. Mais en règle générale on cherchera à s’approcher le mieux possible de la source.
En général plus l’acoustique d’un lieu est sale ou perturbante, plus on se rapprochera de la source pour limiter ces effets. Mais si la qualité acoustique de l’endroit est suffisante, on pourra prendre un peu plus de recul.
Ensuite il nous faut trouver l’axe de la prise de son, il s’agit de centrer le microphone par rapport à la source. Souvent ce n’est pas évident, par exemple en musique d’ensemble, plus l’ensemble est original, avec une orchestration inattendue, moins il sera facile de déterminer le centre de la source sonore.
La règle numéro 3, il faut diriger le micro vers la source. Attention cela peut paraître évident, mais surveillez bien la capsule de votre ou de vos micros, est-ce qu’elle pointe vraiment sur la source ? Et sur quel endroit de la source ?
La règle numéro 4, l’intensité est très importante, le niveau maximum des sons enregistrés, de ce qu’on appelle les crêtes doit être réglée à -5 db environ. Il nous faut vraiment ce niveau d’intensité pour réaliser un bon enregistrement, souvent les petits sons peuvent être plus difficiles à enregistrer que les gros.
Et si on règle le niveau d’enregistrement trop fort, les crêtes de nos sons risquent de dépasser le 0 db qui est le seuil maximum en enregistrement numérique au-delà duquel le système d’enregistrement va saturer et provoquer des craquements.
Et enfin la règle numéro 5, il faut surplomber la source. Quelle que soit la source sonore, vous devez toujours vous positionner en hauteur de manière à surplomber la source, plutôt que par en bas. C’est la bonne manière pour récupérer plus d’énergie sonore en provenance du sol qui va venir renforcer votre signal sonore.
Alors vous pouvez mémoriser ces 5 règles de base selon l’acronyme “dadis”, D.A.D.I.S pour : Distance, Axe, Direction, Intensité, Surplomb. Voilà, c’est souvent aussi simple que ça. Appliquer ces 5 règles de base permet déjà de franchir un cap important en matière de qualité de la prise de son.
Alors, petit à petit, je me suis rendu compte que cela me réussissait aussi dans mon travail de production musicale et sonore pour le cinéma, le spectacle vivant et pour mes propres compos. Ma méthode fonctionnait bien et j’étais capable de l’appliquer pour moi et de la transmettre aux autres.
Au fil des années j’ai pu former ainsi plusieurs centaines de musiciens, débutants pour la plupart ou même beaucoup moins débutants en production musicale. Et j’ai pu constater où sont nos limitations nos a priori et les pièges que nous rencontrons.
Je vous l’ai dit, je suis passé par là et j’ai fait le chemin. Mais vous, vous aussi vous vous heurtez sans doute en ce moment même à un de ces trois facteurs qui vous limitent, qui vont vous empêcher de vous réaliser dans votre production musicale.
Le premier facteur, c’est le facteur temps. Aucun musicien n’a le temps de retourner faire des études de son dans une grande école, ni même de s’absenter de son métier, de ses contrats pendant quelques mois.
Et votre budget home studio se mesure non seulement en dépenses d’argent, mais aussi en temps passé à vous perfectionner, à atteindre un niveau de qualité suffisant pour porter ses fruits en termes de réputation.
Si vous mettez de longues années à rentabiliser votre investissement par des commandes musicales ou techniques ou encore par vos ventes de disques, votre budget home studio restera longtemps déficitaire.
Le deuxième facteur, c’est le facteur coût. Vous n’avez pas des moyens illimités pour votre budget home studio, que ce soit pour acheter du matériel ou pour vous former.
Je le sais bien, les musiciens n’ont pas tous la possibilité de se faire payer des formations. Pourtant, renseignez-vous car la plupart du temps, des prises en charge à 100% sont possibles pour alléger votre budget home studio. Sans quoi se payer une formation à plusieurs milliers d’euros est une barrière infranchissable pour la plupart d’entre nous. Au risque de faire exploser notre budget home studio !
Plutôt que de faire gonfler votre budget home studio en achetant toujours plus de matériel et de logiciels, réservez une part importante pour la formation. Ce sera un investissement durable pour la qualité de votre travail.
Vous l’avez compris, le troisième facteur, c’est le facteur accompagnement. Je ne vous souhaite vraiment pas de faire ce chemin tout seul comme moi, ça vous prendrait beaucoup trop de temps.
Sans accompagnement, vous pouvez bien errer pendant plusieurs années, voire plusieurs dizaines. Mais vous n’avez pas de temps à perdre pour réaliser votre parcours musical alors comment faire ? Comment allez-vous faire pour avancer maintenant ?
Nous l’avons vu : il ne vous sert à rien de gonfler votre budget home studio en équipement. La course à l’armement n’est pas une bonne solution.
Dans la prochaine vidéo, je vais pouvoir probablement vous apporter des solutions. Mais avant ça j’aimerais, si vous ne l’avez pas encore fait, que vous puissiez me dire si cette analyse vous correspond. Quels sont vos problèmes spécifiques ?
Vous ne cernez pas votre budget home studio ? Vous n’arrivez pas à atteindre un son de qualité ? Vérifiez encore sur quoi vous butez pour avancer, quel que soit votre niveau de progression. Merci d’avance, donnez-moi des détails, posez-moi encore vos questions, exprimez-vous dans les commentaires ci-dessous, et à bientôt pour la prochaine vidéo.
Donnez votre avis, posez vos questions ci-dessous
pour que je puisse vous répondre individuellement par email :
Alors quels sont les freins rencontrés le plus fréquemment par les musiciens, les musiciennes dans leurs productions musicales chez eux ? Certains d’entre vous ont répondu il y a peu de temps à mon enquête sur les besoins des musiciens et musiciennes dans leurs production musicales chez eux, sur leur station audio.
Vos réponses à ce sondage m’ont permis de comprendre que vous n’étiez pas forcément tous dans le même cas en ce qui concerne votre production musicale. Certains sont sur le point de commencer à s’équiper, d’autres ont préparé leur station audio, certains même ont déjà à leur actif quelques productions musicales effectuées sur leur ordinateur.
Mais la plupart d’entre vous musiciennes ou musiciens, vous rencontrez un enchaînement de problèmes successifs car ce n’est pas facile et cela ne va pas de soi. C’est vrai, produire sa musique en home-studio, sur sa propre station audio, n’est pas une mince affaire.
Mais commençons par le commencement, au tout début comment équiper votre station audio ? Beaucoup de choix sont possibles, les marques, les modèles, des prix en accordéon, des promos et beaucoup d’avis très différents autour de vous ou sur internet.
Et au fait, qu’est-ce qui est vraiment nécessaire, vraiment prioritaire dans tous ces achats ? C’est très difficile de répondre à ces questions multiples qui s’enchevêtrent n’est-ce pas ?
Et comment ! D’ailleurs beaucoup devant cette complexité abandonnent déjà à ce stade-là, avant même d’avoir pu commencer.
La question qui suis immédiatement c’est “combien ça va me coûter ?” Combien est-il raisonnable de dépenser ? Si je lésine sur la dépense, est-ce que cela va avoir des retombées sur la qualité future de mon travail ?
La question du budget c’est une véritable question. Je ne souhaite à personne de s’endetter inconsidérément, et j’en ai vu, vous en avez vu peut-être autour de vous, des musiciens qui ont gaspillé des sommes folles avec des achats impulsifs à répétition. Et ils ont souvent même jeté l’éponge avant d’arriver au bout.
Prenons un exemple concret, vous avez probablement déjà été impressionné par la vue d’une grosse console de mixage dans les cabines de studios d’enregistrement. Dans certains studios cet investissement très lourd aide surtout à construire l’image du studio et à justifier les tarifs élevés facturés au client.
D’une manière générale et pour simplifier le problème, disons que cette image mythique est largement surévaluée, et toujours assez subjective. Elle impressionne visuellement, mais aussi subjectivement l’oreille du client.
Alors est-il vraiment nécessaire d’utiliser une console de mixage pour vous, pour votre station audio dans votre home studio ? C’est ça qui nous intéresse ici.
Dans une écrasante majorité, les vrais professionnels n’utilisent pas la console de mixage dans les tables de la prise de son. Mais tous accordent une importance primordiale au choix et au placement des micros.
Le son prélevé par le micro doit être naturel, respectueux de la source. Et le chemin du signal audio doit être le plus direct possible, du micro à la piste d’enregistrement.
Traduisons pour notre home studio, le micro doit absolument être patché directement sur l’entrée micro de l’interface audio où il va être tout de suite numérisé en un fichier qui sera lu sur la piste de notre logiciel.
Et alors l’usage de la console pour mixer, réaliser le produit final ? Mais on a la possibilité de nos jours de mixer le produit final directement dans le logiciel sans ressortir de l’ordinateur, en programmant les niveaux, les traitements, pas à pas, de manière très précise dans le logiciel.
Ce mode de mixage devient virtuel, beaucoup plus souple et intuitif, il permet d’essayer très facilement des options différentes et gagner du temps technique qu’on pourra consacrer à la création.
Par conséquent, utiliser une console de mixage dans un studio est tout à fait contre-productif. Cela entraîne une baisse certaine de la qualité audio, un point mort dans la production, un encombrement de votre local et une perte financière évidente.
Au contraire, les outils les plus importants dans la production musicale et sonore restent sans aucun doute les microphones et les haut-parleurs. En effet ils nous permettent de capter les sons et d’écouter le résultat.
En conclusion, faites des économies, pas de table de mixage, et gardez vos sous pour un bon micro et de bons haut-parleurs.
Troisièmement, pour ceux qui ont eu la chance de franchir les deux premières étapes, même si ils y ont mis du temps et de l’argent, est venue ensuite l’étape de leur première production. Sans doute très laborieuse, hésitante.
Ils ont passé beaucoup de temps et d’énergie à prendre en main leur logiciel, à connecter correctement tous les éléments de la station audio : le matériel, les micros, les interfaces, les haut-parleurs. Ils ont tâtonné, ils ont été à la pêche aux informations à droite et à gauche, essayé beaucoup de choses.
Cela leur a pris un temps fou. Et bien souvent vous avez résolu provisoirement vos petits problèmes de station audio, mais vous ne savez pas trop comment, ni pourquoi.
Votre travail de production n’est pas très agréable, c’est souvent très chaotique. Un petit coup à droite, un petit coup à gauche, vos sons ne sont pas au top. Vous ne comprenez pas trop comment régler vos plugins, lesquels utiliser et pour faire quoi.
Et enfin au bout du compte, quel est le résultat obtenu ? Très souvent, trop souvent, le son n’est pas à la hauteur, pas professionnel. On a beau reprendre les mixages, on tourne en rond.
Plus on refait, plus l’insatisfaction et le doute vous gagnent. Ca ne sonne pas, le son est pauvre, mou, ou confus. Ca sonne comme une maquette, pas comme une production pro aboutie.
C’est irritant, c’est très décourageant, mais qu’est-ce qui cloche ? Alors je sais, ce tableau n’est pas très rassurant pour ceux ou celles qui veulent débuter, je le sais très bien.
Vous aimeriez tous avancer très rapidement car vous en avez besoin dans votre métier, et même si ce n’est pas encore votre métier ça fait partie des compétences qui pourraient accélérer les choses pour vous. Si vous êtes dans un de ces cas-là, rassurez-vous, c’est tout à fait normal et vous n’êtes pas tout seul, vous n’êtes pas toute seule.
Loin de là, vous êtes même nombreux dans ce cas-là. Peut-être même que vous connaissez un peu toutes ces galères, jusqu’à quel point ? Mon plus grand désir c’est de vous aider, c’est mon métier, et je le peux très certainement.
Alors voulez-vous bien me dire où en sont vos difficultés, si vous vous reconnaissez dans ce tableau, ou bien peut-être avez-vous d’autres difficultés ?
Vous pouvez vous exprimer à ce sujet, me poser des questions dans les commentaires ci-dessous. Et dans la prochaine vidéo nous essaierons d’y voir un peu plus clair, de comprendre comment résoudre toutes ces difficultés pour votre station audio et la qualité de vos sons. Alors posez-moi vos questions ci-dessous et à très bientôt dans la prochaine vidéo qui nous emmènera un peu plus loin.
Lesquels de ces freins ressentez-vous particulièrement ?
Donnez votre avis, posez-moi vos questions ci-dessous
et je vous répondrai par email :
L’égaliseur ou equalizer est l’outil principal de l’ingé-son qui lui permet de sculpter le son pour retirer les fréquences gênantes ou désagréables et booster celles qui vont mettre en valeur le timbre de tel ou tel instrument. Ainsi chaque instrument prend sa place dans le mix, c’est-à-dire dans l’ensemble du spectre des fréquences.
Notre ami Olivier Bessaignet est ingénieur du son, formateur-expert en techniques de studio et il anime le blog Monter son Home Studio.
Il répond à votre questionnement dans un excellent article sur l'egaliseur que je vous conseille fortement :
Ce dicton anglo-saxon très connu est apparu à la fin du XIXème siècle. Il n’a plus cessé depuis d’inspirer artistes novateurs, penseurs et savants créatifs, jusqu’aux businessmen et aux as du marketing.
Mais comment ce dicton en 3 lettres Less is More impacte-t-il la production musicale, la création sonore et même l’éducation ?
Retour Dossier Production Musicale – Comment atteindre un son pro
Les mots sont simples et le sens facilement compréhensible, mais il est très difficile à traduire dans notre langue. En français, nous avons plutôt le dicton inverse :
Derrière cette boutade familière destinée en général à moquer les procédures administratives et à rejeter les discours obscurs de certains experts, se cache une lassitude et une grande fatigue générale engendrée par la profusion, le trop, la quantité, l’inutile …
« Le minimalisme (ou art minimal) est un courant de l’art contemporain, apparu au début des années 1960 aux États-Unis, en réaction au lyrisme pictural de l’expressionnisme abstrait et en opposition à la tendance figurative et ironique du pop art. Le minimalisme est l’héritier du modernisme, et plus particulièrement du Bauhaus. Il fait sienne la maxime d’un des grands représentants du Bauhaus, Ludwig Mies van der Rohe : « less is more », l’amélioration d’une œuvre se faisant selon les minimalistes par soustraction. »
https://fr.wikipedia.org/wiki/Minimalisme_(art)
Pour redevenir positif, on pourrait citer aussi un grand poète et penseur français du XXème siècle, adepte lui aussi du Less is More :
La perfection est atteinte, non pas lorsqu’il n’y a plus rien à ajouter, mais lorsqu’il n’y a plus rien à retirer.
Antoine de Saint-Exupéry
Les grands artistes, les designers, comme les professionnels du son ont le plus souvent une manière extrêmement simple de travailler qui va droit à l’essentiel et à l’épure.
Car il s’agit ici de tordre le cou à pas mal d’idées reçues et malheureusement très répandues qui pourraient nous entraîner et nous perdre dans des opérations complexes et souvent très coûteuses en temps et en argent. Elles ne vont pas dans le bon sens qui est au contraire et très certainement celui de la simplicité, de la qualité plutôt que de la quantité.
Après bien des années passées dans les studios à chercher à comprendre les mystères de la création sonore et de la production musicale, à expérimenter, à créer, à se tromper, à regarder les autres travailler, à enregistrer, monter, mixer et à écouter toutes sortes de musique et de styles de production, on en vient à se poser la question :
Des trucs techniques, des situations types, faire des tutos pour faire le tour complet d’un logiciel ? La théorie ? La pratique ? Tout comprendre pour résoudre la complexité ? …
Bien sûr tout cela est utile, mais à condition de ne pas oublier d’aller au fond des choses, à l’essentiel et à donner du sens. Plus les outils, qui ne sont après tout que des moyens, sont sophistiqués, plus ils nous rapprochent paradoxalement d’une forme de simplicité, des vrais enjeux et des objectifs de la création artistique qui ont plus à voir avec le plaisir et avec l’émotion qu’avec la technicité.
Et en ces temps modernes de nouvelles technologies, force est de constater que leur plus grand mérite est sans doute de nous simplifier la vie, que ce soit dans nos loisirs ou dans notre travail.
Ce n’est pas un hasard si les concepts de fluidité, d’agilité, de mobilité, de ludique et intuitif reviennent en force en ce début de XXIème siècle numérique. On retrouve là le concept Less is More.
Mais revenons au plus près de notre sujet sur ce blog, restons pragmatiques. Ma réponse dans mes formations porte toujours sur l’essentiel, sur les fondamentaux pour vous apporter :
Et guider vos pas en restant toujours à votre écoute, c’est à dire avant tout aiguiser vos oreilles et vous permettre de progresser rapidement, de gagner en autonomie et de trouver votre propre voie pour vous développer dans la production musicale et la création sonore.
Si vous ne l’avez pas encore fait, je vous conseille de vous inscrire gratuitement pour suivre mes articles et je vous offre en cadeau de bienvenue ce guide gratuit qui vous permettra d’améliorer immédiatement et à peu de frais l’acoustique de votre local, l’ergonomie de votre station de travail audio et votre méthode de production musicale et sonore.
Et n’oubliez pas le mot d’ordre le plus important : Less is More !
Egaliseur – maitriser avec la Technique des Voyelles