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Category Archives for "Au studio – prod. musicale"

Dans votre home-studio, vous produisez de la musique enregistrée

Eviter les clics : 6 précautions à prendre en montage audio

Eviter les clics - l'image montre une forme d'onde audio

Si vous êtes débutant·e en réalisation audio, vous ne les entendez peut-être même pas, ces clics qui peuvent parsemer votre montage-son. Mais si vous êtes déjà expérimenté, vous ne savez sans doute pas comment les éliminer.

Si vous êtes dans ce cas, cet article est fait pour vous, pour vous donner les 6 précautions à prendre pour éviter les clics en montage audio.

Vous pouvez aussi écouter cet article :

Il y a 2 grandes familles de clics, pourrait-on dire, qui peuvent provenir de mauvaises manips de différentes natures, que ce soit en réalisation de podcasts ou en production musicale.

Les clics de montage ou de mixage

1. Évitez les coupures à des niveaux non nuls :

Lorsque vous coupez une piste audio, faites-le toujours à des points où la forme d’onde passe par le point zéro. Les coupures brusques à des niveaux non nuls créent des clics audibles.

C’est la cause principale des clics au montage et voici la technique utile en détail pour les prévenir. Là où vous allez couper votre son, zoomez à fond sur la forme d’onde. Ceci vous permet de couper exactement à un point zéro de la courbe. Ca va vous prendre du temps, mais ca vaut le coup.

Une autre manière cette fois d’anticiper est d’activer la fonction Caler à un point zéro que vous allez trouver là dans Cubase :

Pour éviter les clics dans Cubase : caler sur un point zéro


Une fois activée, c’est le logiciel qui va placer votre point de coupe sur le point zéro le plus proche et ainsi éviter pour toujours la plupart des clics de montage.

Eviter les clics dans Logic Pro : menu édition, cohcer Caler les éditions sur les passages à zéro

sur Logic Pro :

La même fonction existe sur Logic Pro dans le menu général Edition , cochez Caler les éditions sur les passages à zéro

2. Utilisez des fondus enchaînés (Fade In/Fade Out) :

Les fondus enchaînés peuvent aussi vous aider à minimiser les clics en lissant les transitions entre différentes parties d’un enregistrement. Ils sont particulièrement utiles lorsque vous combinez plusieurs prises ou lorsque vous supprimez des sections d’un enregistrement.

Au début d’un son, placez un fade-in très court qui ne va pas modifier l’attaque du son, mais qui va éviter que le son commence par un clic.
A la fin d’un son ou de votre morceau, vous laissez un petit temps de silence. Placez-là un fade-out qui peut-être un peu plus long, de manière à ce que le son se termine toujours par un volume à zéro.

En plus les fades in et out auront l’avantage de mieux gérer l’éventuel bruit de fond avant ou après le son. C’est à dire de le masquer efficacement.
Personnellement, je fais toujours çà au début et à la fin d’un morceau avant de l’exporter.

Les clics parasites ou craquements

3. Nettoyage de la piste audio :

Utilisez des outils de nettoyage du son. Des outils tels que les filtres passe-haut et les plugins éliminateurs de clics (par exemple Izotope) peuvent aider à réduire ou à éliminer les clics indésirables.
Personnellement, je n’utilise ce genre d’outils qui détectent automatiquement ou bien filtrent carrément le son, qu’en cas de besoin absolu, quand tout a échoué ou en cas de restauration audio. En effet, à chaque fois qu’on filtre ou qu’on détecte automatiquement, on altère le son et des artefacts gênants peuvent apparaître.

4. Gestion des niveaux d’entrée :

Une trop grande amplitude du signal d’entrée peut provoquer une saturation et donc des clics ou plutôt des craquements. Assurez-vous que les niveaux d’entrée sont correctement réglés lors de l’enregistrement.

5. Assurez une alimentation stable :

Les fluctuations de courant peuvent également provoquer des clics. Utilisez un onduleur ou une source d’alimentation stable pour éviter ce problème.

NB : ce genre d’instabilités ne surviennent en principe que dans certaines zones rurales. En effet plus vous êtes en fin de réseau, moins le courant fourni par EDF est stable. Vous ne vous en apercevez pas au quotidien, mais cela peut affecter certains appareils, comme par exemple les ordinateurs et notamment dans des applications audio ou vidéo qui utilisent beaucoup de processeur.

Mais c’est une cause assez rare de clics ou de craquements.

6. Préparez correctement votre matériel :

Assurez-vous que vos équipements audio sont en bon état avant de commencer l’enregistrement. Un microphone défectueux, un câble abîmé ou une interface audio défectueuse peut causer des clics, des craquements, des buzzes ou d’autres problèmes audio indésirables.

Pour aller plus loin

Ce genre de petits désagréments (clics, craquements, parasites, etc…) peut vous faire perdre un temps considérable lorsque vous travaillez sur votre logiciel audio. J’en sais quelque chose, je l’ai vécu il y a 30 ans quand j’ai commencé à l’arrache à faire de la production musicale en home studio.

Evidemment, ce n’est surtout pas ce que vous recherchez. Quand vous êtes dans votre flux créatif, il ne faut pas que des incidents techniques viennent l’interrompre et casser votre inspiration.

Voilà pourquoi je vous conseille fortement de vous former afin de connaître et utiliser les bonnes méthodes, les bons outils et les bons usages. Car l’essentiel en studio de création c’est bien sûr la dimension artistique : vous ne pouvez pas créer sereinement et atteindre un résultat de qualité professionnelle, si vous ne maitrisez pas les outils et les techniques.

C’est cela entre autres que je tiens à vous transmettre dans les formations en ligne :

Maitriser votre production musicale en home-studio

Réaliser vos podcasts de A à Z

Bien débuter en réalisation vidéo
(Et oui le son est aussi très important en production vidéo)

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Le son binaural pour tous ?

une tête artificielle avec un casque stéréo pour un son binaural - Festival Entendez-Voir 2023

On entend beaucoup parler de son en 3D, de son binaural ou encore ambisonique. Nous allons essayer d’y voir plus clair et aussi d’expérimenter cette écoute binaurale, c’est à dire en 3 dimensions et de la comparer aux autres formats de diffusion audio.

Vous pouvez aussi écouter cet article :

Qu’est-ce que le son binaural ?

C’est une technique d’enregistrement qui tente de reproduire au mieux notre écoute humaine qui est si sophistiquée.

Elle est basée sur un couple de micros omnidirectionnels disposés chacun à la place de nos 2 oreilles. C’est ce qu’on appelle une tête binaurale. Elle permet de reproduire au plus près notre écoute humaine.

Effectivement nous sommes capables tout à fait naturellement d’entendre les sons autour de nous, à 360 degrés, donc en 3 dimensions : Gauche, droite, mais aussi avant arrière et même plus en haut et en bas.

le son binaural reproduit l'écoute en 3 dimensions tout autour de notre tête

L’écoute causale

C’est ce qui nous permet ce qu’on nomme l’écoute causale : nous entendons en permanence les sons tout autour de nous et notre cerveau peut ainsi détecter des sources sonores, notamment des causes de danger : comme une voiture qui s’approche de nous par derrière ou dans la nature un animal, par exemple un serpent qui siffle derrière nous ou un oiseau qui nous survole…

La stéréophonie

A la fin des années soixante, les industries du disque, de la radio, de la télévision ont adopté le standard sonore de la stéréophonie qui tente de reproduire au mieux cette écoute humaine sur 2 haut-parleurs. Depuis, toutes les musiques, les bandes-son de vidéo, la radio et même les plateformes numériques diffusent en stéréo.

Ça fait quand même plus de 50 ans

Et la stéréo nous permet de situer les sons dans un espace en 2 dimensions : latéral (gauche-droite) et en profondeur (du premier plan au lointain).

contrairement au son binaural, la stéréo reproduit le son en 2 dimensions seulement


C’est déjà bien, mais quid de l’arrière, du haut et du bas ? La stéréo ne nous permet pas d’entendre la direction d’un son qui serait situé par exemple derrière nous et en hauteur. Un avion qui nous survole ou toute autre source sonore.

La multi-phonie

La multi-phonie, c’est la diffusion sur plus de 2 haut-parleurs : 4, 5 ou 8, comme pour le home cinéma et dans les salles. Mais on peut aussi spatialiser la musique électro-acoustique sur des acousmoniums qui peuvent compter plusieurs dizaines de haut-parleurs.

Cette multi-phonie n’a guère existé pour les particuliers que dans le système du home cinéma. Ce phénomène est tombé en désuétude avec la généralisation des smartphones, des tablettes et des plateformes de diffusion qui nous conduisent beaucoup plus à visionner et écouter de manière solitaire sur des petits écrans.

Pour la musique, la quadriphonie ou le home cinéma n’ont pas réussi à détrôner la bonne vieille stéréo qui reste encore aujourd’hui le standard d’écoute de musique, de podcast et de vidéo.

La prise de son binaural

Lorsqu’on se penche sur l’histoire du son binaural, on s’aperçoit que le système est assez ancien, puisqu’il a été inventé quasiment en même temps que la stéréo dans les années 70. Mais tant qu’on écoutait la musique uniquement sur 2 haut-parleurs, le son binaural n’avait aucune utilité.

Maintenant qu’on écoute quasiment toute les musiques sur des écouteurs ou au casque, le son binaural semble revenir en force.

Alors, je vous propose ce sketch magnifique enregistré en binaural. Attention, c’est très immersif : vous êtes chez le barbier, sur le fauteuil et le barbier s’occupe de vous …

Pour profiter de ce son binaural, donc en 3 dimensions, il y a 2 conditions : être au calme et écouter cet audio avec des écouteurs ou avec un casque audio. Un simple smartphone suffit, à condition de mettre des écouteurs.

Alors, c’est parti, écoutez ! Vous êtes chez Luigi, le barbier binaural …

Ingés-son, créateurs sonores : le son binaural c’est pour vous


Mis à part le talent fou des 2 comédiens, cet enregistrement aurait pu être effectué avec un simple Sennheiser Ambeo Smart Headset . Si vous voulez faire des prises de son binaural avec un iPhone ou un iPad , achetez cet excellent dispositif. On le trouve sur Amazon pour un prix ridicule de moins de 50€.

Profitez de cette erreur de marketing manifeste de Sennheiser. Peut-être même que vous n’en trouverez plus, car à l’heure où j’écris cet article, Sennheiser en a arrêté la fabrication.

Mais je vous préviens : autant les micros sont excellentissimes, autant n’espérez pas en faire aussi vos écouteurs de smartphone. C’est la raison pour laquelle le fabricant s’est planté : les écouteurs sont très mauvais.

Mais ils suffisent très largement à contrôler votre prise de son binaural qui sera d’excellente qualité car les micros sont top !

Pour l’extérieur, il vous faudra des petites bonnettes anti-vent, ce qui est assez facile à adapter avec un peu d’imagination et de bricole.

Attention : le dispositif n’est compatible que pour iPhone ou iPad seulement.

Si vous pensez à vous équiper en son binaural pour produire des paysages sonores, du field recording, des pièces de cinéma pour l’oreille, des hörspiels, si vous voyez ce que je veux dire, alors vous avez aussi la possibilité d’investir dans une tête binaurale plus conséquente :

le top du son binaural : la fameuse tête Neumann KU100

Neumann KU100 – 7.999 € :

Le must, mais forcément inaccessible !

Evidemment, on atteint là un sommet … Et franchement, je doute que vous puissiez amortir un tel investissement.

Alors, le système Sennheiser Ambeo Smart Headset est vraiment ce que je vous conseille vivement. Et vous le savez, je ne fais jamais de pub, je me contente de vous conseiller en connaissance de cause.

Pour comprendre de manière plus précise la prise de son binaural

NB : Cette vidéo du service technique de France Télévisions est à écouter au casque ou au minimum avec des écouteurs. On y explique aussi très simplement le principe acoustique du son binaural.

Mixer en son binaural

En production musicale, il est possible aussi de mixer en son binaural. Cette solution devient de plus en plus pertinente car comme nous l’avons dit plus tôt, 90% de la musique est aujourd’hui écoutée sur des smartphones, donc sur des écouteurs ou au casque.

Ce qui n’empêche pas votre mix binaural d’être écoutable également sur haut-parleurs. Néanmoins, je vous conseille fortement de vérifier votre mix et votre master sur des monitors de studio pour en vérifier la compatibilité.

En effet, Il peut arriver qu’on soit obligé de faire un compromis entre écoute binaurale au casque et écoute stéréo sur haut-parleurs.

La procédure à suivre est assez simple :

  1. Enregistrer vos pistes en multi-pistes comme d’hab dans votre logiciel préféré : Cubase, Logic ou encore Protools
  2. Puis je vous conseille de poser les bases de votre mix en une mise à plat stéréo pour régler les volumes, les pans, créer l’espace stéréo de votre mix (réverbs).
  3. Et d’aller jusqu’au mix final en stéréo sur vos monitors, comme vous faites d’habitude. Vous pouvez même aller jusqu’au mastering stéréo. C’est une bonne précaution.
  4. Puis vous allez faire une copie de votre mix finalisé pour travailler maintenant au casque une nouvelle version binaurale. Je vous conseille fortement d’utiliser le plugin Sennheiser Ambeo Orbit qui est gratuit et très simple à utiliser.
    Attention : il semblerait que le plugin ne fonctionne pas sur une simple piste mono. Votre son mono devra donc être placé sur une piste stéréo.
le plugin ambeo orbit de Sennheiser permet de mixer en son binaural


Evidemment, il ne s’agit pas de chercher à positionner les instruments dans tous les sens, mais plutôt de donner quelques nuances ou quelques mouvements sur certains sons.

Il faut aussi que le style de musique s’y prête, comme l’electro, l’ambient, les musiques expérimentales ou bien pour certains sons ponctuels qui peuvent venir ou aller, voyager dans l’espace, tourner, pour donner du mouvement, etc…

Bien sûr, ces effets ne seront pas lisibles sur haut-parleurs et il convient vraiment, je le répète, de vérifier si ça n’altère pas le mix stéréo sur haut-parleurs.

Mais si vous avez déjà enregistré une source en stéréo binaurale, il ne faut pas toucher à cette piste stéréo. Elle sera correctement entendue au casque, sans ajout d’un quelconque plugin.

Pour aller plus loin

Après avoir écrit cet article et expérimenté la prise de son binaural, j’ai compris tout l’intérêt de cette technique audio pour de nombreuses réalisations multimédia et j’ai décidé d’ajouter très bientôt un module binaural dans ma formation professionnelle destinée aux musiciens et aux producteurs :

Maitriser sa production musicale en home studio

Et il me semble aussi que cela pourrait intéresser certains podcasteurs·ses, ceux qui font des podcast de fiction, de création ou de voyages. Alors ce module se retrouvera également dans la formation :

Réaliser et diffuser ses podcasts de A à Z

Et pourquoi pas aussi pour tous ceux qui veulent réaliser des vidéos immersives :

Bien débuter en réalisation vidéo.

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Mixage et mastering : 3 solutions radicales pour vous améliorer at home

musique, audiorama, saxophone, guitare, micro devant l'écran de l'ordinateur, MAO et production musicale monitoring direct - mixage et mastering

Pour améliorer votre mixage et mastering, il y a plein de solutions. Mais si vous éprouvez des difficultés à atteindre le son pro chez vous « at home », voilà 3 solutions radicales et faciles à mettre en œuvre pour faire immédiatement un grand bond en avant.

Vous pouvez aussi écouter cet article :

Waves L1 Ultra Maximizer

Le mastering le plus simple et le plus efficace, celui dont vous ne pouvez absolument pas vous passer. Celui qui suffira pour 99% de vos productions musicales.

Vous écoutez vos mixages dans votre voiture ou sur votre chaine et vous constatez que vous n’avez pas le même son que les disques du commerce. En ligne ou sur CD, vos musiques n’ont pas la même pêche, vous êtes obligé de monter le volume d’écoute pour entrer dans le son.

Mais comment font-ils ? Vous avez essayé de compresser vos pistes et la plupart du temps ça bousille complètement votre son. Et oui, les compresseurs sont très difficiles à comprendre, donc à régler. Si vous avez plusieurs compresseurs dans votre projet, stop ! Ce n’est pas la solution en matière de mixage et mastering.

Supprimez tous ces compresseurs et quittez ces mauvaises habitudes.

Et essayez tout simplement de mettre sur votre bus master un seul plugin, un maximizer. Je vous conseille le Waves L1 Ultra Maximizer qui est utilisé pour le mixage et mastering par la plupart des ingés-son et des producteurs.

Waves L1 ultramaximizer pour le mixage et mastering

Il est ultra simple à régler, s’adapte à tous les styles de musique. En un clic, vous allez bonifier complètement la sensation d’écoute que provoque votre musique sans en altérer le son, que ce soit de la pop, du jazz, de la techno, du rap ou même de la musique classique.

Vous ne me croyez pas ?

Et bien écoutez la différence sur un extrait de cette maquette, en 2 versions : l’une sans et l’autre avec le Waves L1 Ultra Maximizer. Vous pouvez écouter cet exemple sur votre ordi, mieux sur vos haut-parleurs ou au casque, peu importe. Allez-y !

Open Wings SANS L1 Ultramaximizer
Open Wings AVEC L1 Ultramaximizer

Ok ? Vous avez entendu la différence ? Sur le son global, le son de la batterie, le son de la guitare… Incroyable, n’est-ce pas ?

La première fois que j’ai essayé ce plugin, je n’en croyais pas mes oreilles. Depuis, dans tous mes projets, dans tous mes mixes, le L1 se trouve automatiquement en fin de parcours sur mon master out. Et c’est ce qui a ouvert la porte à ce qui allait devenir plus tard ma méthode de production musicale en mixage et mastering Less is More. Elle pourrait se traduire par : Pourquoi faire compliqué alors qu’on peut faire simple. C’est celle-là même que j’enseigne depuis plus de 15 ans.

Je suis certain que vous allez l’essayer et adopter pour toujours ce plugin, pour toutes vos productions musicales en mixage et mastering.

Nx – Virtual Mix Room Over Headphones

Mais comment effectuer mixage et mastering correctement dans votre home studio ? Vous travaillez chez vous dans une pièce trop petite dont l’acoustique n’est pas idéale ? Vos haut-parleurs ne sont pas de qualité suffisante ?

Alors vous mixez au casque et ça vous permet aussi de ne pas gêner vos voisins. Vous avez un bon casque professionnel, mais le résultat n’est pas satisfaisant lorsque vous écoutez vos mixes en ligne ou sur des haut-parleurs.

Et oui, impossible de faire mixage et mastering au casque, c’est ce que vous diront tous les ingés-son. Et ils ont raison…

En tout cas c’est ce que je vous aurais dit, moi aussi, il y a encore quelques jours… avant que j’essaye un plugin Waves, le Nx – Virtual Mix Room Over Headphones.

Nx – Virtual Mix Room Over Headphones pour le mixage et mastering

L’idée est simple, mais il fallait y penser. Les développeurs de ce plugin sont partis de 2 constatations :

  1. Tous les casques, même les meilleurs colorent toujours plus ou moins le son et ce n’est pas du tout ce qu’on attend en monitoring de studio. Au contraire, on a besoin de l’écoute la plus neutre possible.
  2. Contrairement à des haut-parleurs, un casque colle sur chacune de nos 2 oreilles les canaux gauche et droite de la stéréo en les séparant totalement. Notre oreille gauche n’entend que la canal de gauche et la droite que le canal de droite.
    Ceci n’est pas le cas du tout lorsqu’on écoute sur des haut-parleurs, ni même lorsqu’on écoute de la musique ou des sons en direct. Chacune de nos 2 oreilles entend un mélange différent des canaux gauche et droite et c’est cela qui nous permet de situer les sons dans l’espace. La stéréophonie (gauche + droite) reproduit cette écoute humaine le mieux qu’elle peut.

Et voilà : ce sont les 2 raisons pour lesquelles les mixage et mastering au casque sont systématiquement très trompeurs.

Alors les développeurs de Nx ont analysé très précisément la courbe de réponse de plusieurs centaines de modèles de casques audio afin de pouvoir la compenser et d’apporter l’écoute la plus linéaire possible.

Mais cela ne suffisait pas. Il s’agissait bien de reproduire l’écoute sur haut-parleurs, celle qu’on a en studio lorsqu’on mixe. Vous savez bien, on appelle çà le sweet spot. L’endroit précis à égale distance des 2 monitors, celui où se place l’ingé-son pour mixer en stéréo. Celui où la stéréophonie est parfaite.

Ils ont réussi à modéliser, comprenez simuler, cette écoute stéréo dans l’air pour votre casque. Oui pour chaque modèle de casque.

Actuellement plus de 270 modèles de casques ont été traités. Il y a fort à parier que le vôtre est dans la liste et vous n’avez plus qu’à le choisir. C’est ce que j’ai fait avec mon casque préféré le Sony MDR 7506, un grand classique en studio.

Et j’ai testé :

  1. Sans
    Tout d’abord l’écoute d’une même production musicale sur haut-parleurs et sur mon casque sans le plugin. La musique sonne très différemment en effet tant pour la retranscription des fréquences que pour la perception de l’espace stéréo. Mais çà je le savais déjà. C’est même précisément la raison pour laquelle je ne mixe jamais au casque.
  2. Avec
    Puis J’ai placé le plugin sur la sortie casque de mon master et j’ai écouté à nouveau mon mix, alternativement sur mon casque et sur mes haut-parleurs. L’effet est convaincant : la musique est moins entendue gauche-droite au niveau de ma tête, mais plus devant moi et je retrouve une sensation d’écoute qui approche celle mes moniteurs de studio. Et la répartition des fréquences et de l’espace stéréo est assez semblable. Je ressens beaucoup moins de différence en alternant casque et haut-parleurs.

C’est très agréable ! Et on pourrait pinailler en argumentant qu’il resterait à vérifier précisément une production entièrement réalisée (mixage et mastering) au casque pour l’écouter ensuite sur des moniteurs de studio. Pour vérifier la cohérence de ce mix.

Mais je suis certain qu’on s’y retrouve, tant cette modélisation est réussie.
Beaucoup de mes élèves travaillent chez eux dans une pièce trop petite dont l’acoustique est intraitable et avec des voisins peu conciliants. Dans ces conditions, même s’équiper de moniteurs de studio ne peut pas résoudre leur problème.

Mixage et mastering au NX Germano Studios

mixage et mastering, le plugin nx germaon studio

Il existe même des variantes de ce plugin qui vous permettent de simuler en plus la control room de très grands studios professionnels, comme par exemple le prestigieux Germano Studio à New York, que je vous recommande. Pour le même prix, vous aurez en plus cette possibilité de faire votre mixage et mastering dans cette control room prestigieuse sur votre casque. Comme dans tout grand studio, vous pourrez switcher entre les 3 types de monitors différents présents dans la cabine du studio..

Désormais, je vais leur recommander cette solution plus efficace et bien plus économique pour leur mixage et mastering at home. Bien évidemment, soyons réalistes, elle ne peut remplacer à 100% de bons moniteurs dans un studio bien traité acoustiquement. Mais cela apporte un bénéfice certain dans un petit home studio.

Profitez d’une remise de 10%

Si vous voulez acquérir tout de suite ces 2 plugins pour votre mixage et mastering ou même plus, je vous propose de bénéficier d’une remise de 10% à partir de 50€ d’achat sur le site web de Waves en utilisant ce lien :

https://www.waves.com/r/995435

Attention ! Ce lien n’est valable qu’une seule fois et pendant 7 jours après l’avoir cliqué.
Cette remise de 10% est valable une fois pour l’achat de n’importe quel plugins ou bundle Waves (à partir de 50€ d’achat). Profitez-en !

NB : Je tiens à préciser que je ne fais jamais de publicité sur ce blog Plan Sonore. Ces recommandations ont comme seul but de vous aider. Elles sont totalement honnêtes, efficaces, testées au studio et dans nos formations. Et c’est bien sûr le cas pour les deux que je viens de vous apporter.

La méthode Less is More pour votre mixage et mastering

Si vous débutez, si vous voulez aller plus loin et maitriser votre production musicale dans votre home studio, il y a évidemment beaucoup plus à savoir. Le travail de studio est tout un art, avec les bons outils, les bonnes méthodes et les meilleures théories.

  • Quel matériel et quels logiciels utiliser ?
  • Comprendre l’acoustique musicale
  • Comment enregistrer les instruments et la voix
  • Comment monter, traiter et mixer plusieurs projets de production musicale

J’enseigne depuis plus de 15 ans aux musiciens, musiciennes et producteurs qui souhaitent produire leur musique at home et atteindre un niveau et des résultats professionnels en mixage et mastering.

Ma méthode de production Less is More est fondée sur la pertinence, la simplicité et le respect des sons. Elle permet d’utiliser ces nouvelles technologies sans être submergé·e par la multiplicité des outils, la complexité des traitements et d’atteindre un son professionnel en mixage et mastering sans oublier l’objectif musical de vos productions.

Cette formation vous fera gagner beaucoup de temps en évitant les aléas et les fausses pistes de l’utilisation à l’arrache de votre logiciel et de votre équipement dans votre home studio. Cela se chiffre souvent en années perdues à errer tout seul dans la complexité de la production musicale en studio, sans avoir la bonne méthode de travail..

Si vous désirez en savoir plus, rendez-vous sur la page de présentation de la formation à distance Maitriser votre Production Musicale en Home Studio  :
https://plansonore.fr/maitriser-votre-production-musicale-en-home-studio/

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Le numérique accessible aux musiciens non-voyants ?

numérique accessible Arturia Keylab 61

Mettez-vous à la place d’un musicien ou d’une musicienne non-voyants. Il ou elle ne voit rien sur un écran et le tactile est pour lui ou pour elle un cauchemar. Alors les fabricants de synthés, de pianos numériques, de workstations pensent-ils à rendre leur matériel numérique accessible ? Nous avons rendez-vous avec 2 musiciens non-voyants qui témoignent.

Vous pouvez également écouter intégralement cet article en audio :

Le problème numéro 1 des non-voyants en informatique est qu’ils se heurtent quotidiennement à des applications, des sites web, des plateformes qui ne leur sont bien souvent pas accessibles. En effet, tous les éléments visuels doivent leur être accessibles par des raccourcis clavier combinés au lecteur audio d’écran qui leur décrit verbalement tout ce qui est à l’écran.

Si vous êtes voyant, vous n’avez certainement pas conscience que lorsque vous travaillez sur ordinateur ou tout simplement lorsque vous naviguez sur internet, vous utilisez constamment vos yeux afin de lire, contrôler les différentes fonctions que vous actionnez sur votre écran.

Alors maintenant, faites ce test : fermez les yeux ! Vous êtes dans la même situation qu’un non-voyant ou une non-voyante … C’est terminé : vous ne pouvez plus rien faire ou presque, pas même continuer à lire cet article. Alors imaginez un musicien ou une musicienne non-voyants sur sa station de travail numérique …

Fort heureusement, il existe des outils qui peuvent rendre le numérique accessible : les raccourcis clavier et les lecteurs d’écran. Les non-voyants les utilisent au quotidien sur leur ordinateur. Encore faut-il que les applications, les plateformes web ou les instruments numériques soient eux-même accessibles, c’est à dire compatibles avec les lecteurs d’écran et manoeuvrables avec des raccourcis clavier.

numérique accessible Arturia Keylab 61
une partie des boutons physiques du tableau de bord du Keylab 61

Or globalement, on en est loin, même si des lois obligent en théorie les développeurs à rendre le numérique accessible aux non-voyants. En France particulièrement, nous accusons un retard énorme en la matière. J’ai compris récemment que l’accessibilité numérique n’était pas enseignée aux futurs développeurs de sites web, d’applications numériques. Impensable !

Dans le monde entier, ce sont les premiers concernés, les non-voyants qui s’attaquent à ce vaste problème. En effet, les nouvelles générations de non-voyants sont hyper-connectées et les outils informatiques, numériques leur sont d’une utilité folle dans leur vie quotidienne, tout comme dans leurs activités professionnelles. Et ils ont bien compris qu’il leur fallait se démener, lutter pour que les voyants leur rendent le numérique accessible.

Plus fort encore, ce sont des développeurs non-voyants qui fabriquent le plus souvent les outils d’accessibilité pour leur communauté.

Mais intéressons-nous maintenant au cas plus particulier des musiciens, musiciennes non-voyants. Tout comme les voyants, ils doivent pouvoir avoir accès aux logiciels audio, aux claviers, synthés, aux interfaces audio-numériques pour pouvoir produire leur propre musique dans leur home-studio.

Dans ce domaine, rendre le numérique accessible est d’autant plus crucial que les logiciels, les interfaces sont très complexes, même pour les voyants. On ne peut les maitriser correctement qu’en suivant des formations techniques assez poussées.

Nous avons rendez-vous avec 1 musicien et 1 musicienne non-voyants qui pratiquent au quotidien et sont de fervents facilitateurs du numérique accessible.

Jason Dasent milite pour le numérique accessible

numérique accessible - Jason Dasent dans son studio
Jason Dasent au studio

Originaire de la Trinidad et basé à Londres, Jason Dasent est plus qu’un musicien. En tant que producteur, ingénieur, claviériste et tout le reste, il fusionne la soul avec la pop et le funk avec des saveurs de calypso de sa Trinité natale. Mais en tant que personne malvoyante, il est très engagé à combler le fossé entre l’accessibilité et la créativité.

Depuis plusieurs années, il a pris l’initiative de contacter les principaux fabricants d’équipement musical et de logiciels son afin de leur poser la question de l’accessibilité de leurs produits. Mais il n’a pas seulement alerté ces entreprises, il a aussi proposé ses services pour les aider à résoudre plus efficacement cette problématique.

Et ces efforts portent leurs fruits : les rencontres à distance avec les développeurs et les responsables de ces marques posent les jalons de nombreuses collaborations qui aboutissent régulièrement à rendre le matos numérique accessible aux musiciens non-voyants.

La collaboration avec le fabricant français Arturia est emblématique de son travail. L’équipe de Jason a travaillé avec les ingénieurs de la marque afin de rendre leur équipement numérique accessible aux musiciens et musiciennes non-voyants.

Arturia : le matos numérique accessible

Arturia est l’un des principaux développeurs mondiaux de logiciels de musique, de contrôleurs de studio, de synthétiseurs matériels et d’interfaces audio. En créant du matériel pour les musiciens professionnels et amateurs, le fabricant français leur propose des équipements à la fois faciles à utiliser, qui améliorent leur flux de travail et qui sonnent de manière très professionnelle.

Arturia est très concerné par l’accessibilité aux musiciens non-voyants de son matériel. En lien avec Jason, leur équipe a développé cette fonctionnalité sur KeyLab et Analog Lab V qui sont donc particulièrement recommandés aux musiciens et producteurs non-voyants qui désirent utiliser clavier et banques d’instruments virtuels.

Visitez le site web d’Arturia : https://www.arturia.com/

Jason Dasent – KeyLab et Analog Lab V

Dans cette vidéo en anglais, Jason Dasent nous montre comment il exploite les fonctionnalités d’accessibilité de KeyLab et Analog Lab V. Si vous êtes musicien, musicienne et non-voyant ou non voyante, vous n’aurez, je pense, aucun mal à comprendre ce qu’il se passe dans la démo de Jason, vous entendrez notamment le lecteur d’écran nommer les presets qu’il parcoure ou sélectionne.

Jason Dasent montre l’accessibilité de Keylab et Analog Lab V

Vous pouvez lire l’article complet sur Jason Dasent sur le site web d’Arturia. NB : le site est en anglais, si vous voulez y accéder en français, utilisez la fonction translate sur le navigateur Chrome.

https://www.arturia.com/stories/jasondasent

Amalia Abélard

numérique accessible - portrait Amalia Abélard
Amalia Abélard – portrait avec grand sourire

Elle vit dans l’ile de La Réunion et elle est non-voyante. Elle joue de pas mal d’instruments : piano, synthés, batterie, basse et elle enregistre ses propres musiques chez elle. Elle joue en live avec d’autres musiciens voyants ou non-voyants dans des styles variés : jazz, pop, musique traditionnelle réunionnaise.

Amalia réalise aussi ses propres podcasts autour de son activité musicale. Elle y propose ses musiques, des présentations d’instruments acoustiques, électroniques. Elle est donc particulièrement impliquée dans le numérique accessible au quotidien dans ses activités musicales.

Elle a pris en main tout récemment le Genos Yamaha, un clavier arrangeur numérique, une workstation de haute volée qui va sans nul doute devenir son instrument numérique principal. Elle nous fait part de ses premières impressions en ce qui concerne son accessibilité et l’utilisation du guide vocal fourni avec le clavier.

Amalia et le Genos Yamaha

audio – Amalia nous explique en quoi le Genos est directement accessible aux non-voyants grâce à son guide vocal

Vous pouvez retrouver Amalia sur son podcast La Fa Mi sur les principales plateformes de podcast comme Apple Podcasts, Google Podcasts, Spotify, Deezer etc …

Yamaha et l’accessibilité

Les pianos numériques Yamaha sont un standard tant pour les musiciens professionnels, qu’amateurs mais aussi pour toutes les écoles et les profs de musique. En soi, un piano numérique n’est pas un instrument numérique très complexe. On imagine bien qu’il suffit de pouvoir changer les sons de piano proposés.

Sur les plus chers des pianos Yamaha, les Clavinova hauts de gamme, un guide audio permet aux non-voyants d’avoir plus de repères dans leurs réglages et leur navigation dans les bibliothèques de sons.

Mais on remarque en général sur tous les pianos Yamaha que toutes les fonctions sont accessibles par des boutons physiques et que bien souvent même ils n’ont pas d’écran visuel ou tactile, ce qui les rend beaucoup plus accessibles que pas mal d’autres appareils des marques concurrentes.

Pour aller plus loin

Nous avons vu que le numérique accessible est nécessaire aux musiciens, musiciennes non-voyants pour pouvoir utiliser leurs instruments et leurs logiciels numériques. Mais les formations audio pour les non-voyants doivent leur être elles aussi accessibles. Or il n’en existe quasiment pas, que ce soit en ligne ou en présentiel.

Voilà pourquoi dès 2020, nous (Audio Formations) avons décidé de prendre cette question du numérique accessible à bras le corps. Nous proposons aux non-voyants des versions 100% accessibles de nos formations en ligne.

Les déficients visuels peuvent les suivre à domicile, ce qui est très important aussi pour eux. Elles sont en français et donc accessibles dans toute la francophonie.

Les formations accessibles :

Par les liens ci-dessous, vous pouvez accéder aux pages de présentation de ces formations. Bien évidemment ces 2 pages de présentation sont elles aussi accessibles à 100% aux déficients visuels.

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Quels formats pour vos fichiers media ?

fichiers media multimédia

.

Comment s’y retrouver dans tous ces fichiers media que nous sommes bien obligés de manipuler tous les jours ? C’est la jungle ? Et que signifient tous ces suffixes ? Pas si compliqué que çà, vous allez voir. Audio, vidéo, image, pour chaque usage choisissez le format de fichier le plus standard, celui que tout le monde pourra lire.

En effet, les fichiers media servent en premier lieu à communiquer. Vous les envoyez à vos correspondants, à votre imprimerie, vous les mettez en ligne sur votre site, sur vos réseaux numériques, vos réseaux sociaux.

Ils doivent être de bonne qualité et à une définition appropriée au mode de diffusion que vous envisagez. Aussi, dans la plupart des cas, on sera amené à utiliser plusieurs formats pour une même image, un même son, une même vidéo.

Vous pouvez écouter cet article :

Comment reconnaître le format d’un fichier ?

La première indication est le suffixe du fichier qui commence toujours pas un point : .aif, .mp3 … Il va nous permettre de reconnaître la nature du fichier : son, vidéo ou image fixe.

Dans un deuxième temps, on pourra faire clic droit sur le fichier (windows) ou cmd+i (mac) pour avoir plus de précisions, quant à son poids (sa taille) et à son format (sa définition ou leurs dimensions pour les images)

Plus le fichier media sera de bonne qualité, plus il sera lourd. Sur internet, les fichiers très lourds ont du mal à être lus correctement. Voilà pourquoi on utilise en général des formats compressés qui sont plus légers et donc plus faciles à lire à distance.

On fera donc toujours un compromis entre qualité et portabilité, pour ainsi dire. Seules les conditions professionnelles de diffusion ne souffrent guère la compression : cinéma, télévision, pressage cd ou vinyle, diffusion en salle, l’imprimerie …

Les fichiers Audio

fichier audio - forme d'onde

Les fichiers son sont utilisés – écoutés – par tout le monde, mais ce sont les musiciens, les producteurs, les podcasteurs qui les manipulent et les génèrent.

Mono ou stéréo ?

Une première distinction est à faire : un fichier mono ne comporte qu’une seule piste. Un fichier stéréo comprend 2 pistes (gauche et droite) qui sont en général entrelacées pour pouvoir être lues simultanément par tous les appareils ou logiciels.

Les fichiers mono ne sont utilisés qu’en studio : on enregistre une source avec un micro, cela génère un fichier mono. En diffusion, tous les fichiers son sont stéréo, c’est le standard absolu qui vous permet de les écouter partout, sur un téléphone, un ipad, un ordi, en ligne …

Un fichier stéréo pèse 2 fois plus lourd qu’un fichier mono de la même durée. De plus ce n’est pas la quantité ou le volume du son qui va changer le poids d’un fichier. Un fichier de silence pèse aussi lourd qu’un fichier de musique techno. On verra que ce n’est pas du tout la même chose pour les fichiers image.

.wav ou .aif ?

Les fichiers son professionnels sont en 2 formats possibles : .wav sous windows et .aif sur mac.

Il est un fait établi que les mac peuvent lire les 2 sans distinction, alors que sous windows on peut encore avoir des problèmes à lire des aif . Voilà pourquoi les fichiers wav sont très conseillés, puisqu’ils peuvent être lus partout.

16/44.1 ou 24/48 ?

Il est ensuite 2 dimensions très importantes pour la qualité d’un fichier son professionnel : la définition du message informatique en bits et le taux d’échantillonnage en KiloHertz.
Le CD audio a longtemps été un étalon en matière de fichier son numérique, son format est de 16 bits et 44.1 Khz. Mais c’est déjà un format un peu compressé, car ce format de fichier permet de stocker jusqu’à 80 minutes de son stéréo sur cette petite galette.

Une meilleure définition, celle qu’on utilise la plupart des cas en studio pro ou en home studio, c’est 24 bits et 48 Khz qui permet un meilleur rendu de l’image sonore. Mais il est plus lourd de 40% environ, car il comporte plus d’informations.

.mp3

Le mp3 est le format standard du son sur internet et sur les lecteurs numériques de poche (lecteurs mp3, smartphones). C’est un format de fichier très compressé qui permet de stocker et de lire très facilement de grandes quantités de musique.
Le format haute-qualité (HQ)en mp3 pèse environ 10 fois moins lourd que le wav 16/44.1 . Evidemment, c’est un format grand public, car la perte de qualité est sensible.

.flac

Ce nouveau format compressé est apparu qui est souvent utilisé sur les plateformes numériques de diffusion musicale. Il est de bien meilleure qualité que le mp3. On considère généralement qu’il n’y a pas de différence à l’écoute avec un wav.
Le fichier flac peut être en 16/44.1 ou bien en 24/48. Il est environ 2 fois moins lourd que le wav.

Tableau comparatif des formats et poids des fichiers son

.wav.flac.mp3
24/48100 Mo66 Mo6 Mo (HQ)
16/44.160 Mo30 Mo

Les fichiers Vidéo

Tous les fichiers vidéo utilisés actuellement en communication vidéo utilisent la norme mp4 et ont donc comme suffixe .mp4. Notons que sur mac on rencontrera souvent des fichiers avec .mov comme suffixe, mais ce sont toujours des mp4, d’ailleurs vous pouvez modifier ce suffixe et le changer en .mp4, sans autre manip.

Les dimensions des images vidéo et cinéma sont variables, des plus rectangulaires au plus carrées.

fichiers formats vidéo cinéma

16/9

Le média le plus répandu sur internet est bien entendu la vidéo. Il y a des vidéos partout : sur Youtube, Vimeo, sur tous les sites web, les blogs, les vlogs. Mais la vidéo numérique est aussi utilisée maintenant de manière universelle en télévision et au cinéma.

Le format d’image qui s’est imposé est le format 16/9ème ou format rectangulaire ou encore appelé format allongé.

En même temps que lui, s’est imposé également sur internet, mais aussi sur les caméras vidéo, les smartphones, les tablettes un format de fichier vidéo qui est le mp4. C’est le format universel au 21ème siècle qui a détrôné tous les autres.

On le trouve principalement en 3 définitions HD :

  • 1280/720 HD qui a tendance à ne plus trop être utilisé, sauf peut-être en formation à distance, où on a souvent affaire à des vidéos de cours qui ne demandent pas forcément une qualité optimale.
  • 1920/1080 HD qui est actuellement le standard sur les plateformes vidéo internet et les sites web, comme sur les téléviseurs.
  • 3840/2160 HD encore appelé 4K qui est en ce moment le format professionnel dit de ultra haute définition utilisé en télévision, au cinéma et sur les caméras ou appareils photo de dernière génération.

Alors, que signifie ces dimensions : ce ne sont pas des cm, mais des pixels : le premier chiffre désigne le nombre de pixels dans la largeur et le deuxième le nombre de pixels dans la hauteur de l’image.

Le pixel est l’unité de surface dans toutes les images numériques. L’image la plus petite qui soit serait une image 1/1 : un carré de 1 pixel de côté de couleur unie. C’est la version image de l’échantillonnage numérique que nous avons déjà vu dans les fichiers son.

fichiers vidéo 16/9

On comprendra bien que si on veut projeter une vidéo numérique sur grand écran, ce qui équivaut à l’agrandir, il nous faut le plus grand nombre de pixels dans le fichier. Voilà pourquoi on est aussi en train de passer au cinéma en 8K, ce qui double la définition du 4K.

Par conséquent le choix d’un format d’image vidéo dépend de son support de diffusion et de la performance de la plateforme ou de l’appareil qui la diffusera. Par exemple, les vidéos Youtube sont regardées très majoritairement sur des tout petits écrans de smartphone et jamais sur des grands écrans. Il serait donc très inadapté de vouloir les diffuser en 4K ou en 8K.

Par ailleurs le poids d’une image dépend énormément aussi de sa complexité. Un aplat de couleur pèse beaucoup moins qu’une image de paysage par exemple. Une image fixe également.

Pourquoi ? Et bien la raison en est que la vidéo numérique reconnaît les pixels semblables et permet de les représenter de manière virtuelle, pourrait-on dire… Plus il y a de changement et de diversité dans une image numérique, plus elle sera lourde.

Carré

Le format d’image carré est très récent. Il a été introduit par Instagram et contamine maintenant aussi Facebook et même Linkedin. C’est donc un format de fichier spécifique à internet et on le trouve dans plusieurs dimensions qui conviennent toutes très bien sur les réseaux sociaux : 600/600, 720/720, 1000/1000, 1080/1080

Mais il s’agit toujours d’un fichier mp4 : seules ses dimensions changent. Ce qui est intéressant, c’est que l’image va occuper plus de surface dans le fil des publications : elle attirera donc plus le regard.

Vertical 9/16

Autre avatar des réseaux sociaux : le format vertical. Il provient du fait que toutes les personnes qui possèdent des smartphones le tiennent vertical pour faire des selfies ou des vidéos. Ce qui m’a toujours paru très étrange en terme de vidéo, mais ça se justifie intuitivement : quasiment toutes ces images sont des portraits de personne (sa propre personne, en fait).

On pourrait appeler çà le format narcissique, non ? C’est en tout cas le format favori des stories sur Instagram et des vidéos sur TikTok. Et comme ce sont les mêmes personnes qui regardent les vidéos sur ces réseaux sociaux, exclusivement sur leurs smartphones, ils les regardent évidemment en vertical.

On voit que ce format inversé 9/16 correspond pile à l’écran du téléphone. il occupera donc toute la surface disponible. Et comme sur tous les réseaux sociaux et les sites web, le format de fichier le plus utilisé est le format HD 1920/1080 ou en vertical 1080/1920.

Le débit

Il faut rapidement aussi parler du débit de la vidéo, c’est à dire du nombre d’images par seconde. On utilise actuellement 2 débits : 25 images/seconde et 30 images /seconde. L’unité est souvent abrégée : fps pour frames per second.

Là encore, le 30 images /seconde s’impose maintenant un peu partout. L’image est un peu plus fluide et donc le mouvement est mieux retranscrit.

60 images /seconde est utilisé aussi pour les sports où le mouvement est le plus souvent très rapide. Evidemment, ça alourdit considérablement les fichiers et les appareils doivent être capables de les enregistrer et de les lire.

Les fichiers d’images fixes

fichier image fixe photo

Internet

Photos, illustrations, les images fixes sont aussi omniprésentes sur les sites, les blogs internet. Là aussi, la compression est de mise, car les grandes images peuvent ralentir considérablement le temps de chargement des pages internet et impacter très sérieusement le référencement des pages par les moteurs de recherche.

.png ou .jpg ?

Le standard très conseillé sur internet est le fichier .jpg qui permet une bonne compression.

Le seul avantage du .png semble être la possibilité d’avoir un fond transparent et donc de présenter des images détourées sur un fond de page coloré. C’est un avantage en terme de design. Toutefois, le fichier .png est moins bien récompensé par les moteurs de recherche.

La taille des fichiers images

60% des images sur internet sont vues sur des smartphones et non pas sur ordinateur. Les sites internet doivent donc s’adapter souplement à ces écrans de taille extrêmement différentes. Ce qu’on appelle responsive, c’est justement la faculté d’une page internet de s’adapter aux formats des mobiles.

C’est une contrainte depuis quelques années qui se rajoute au fait que le trafic internet ne cesse d’exploser. Donc les pages internet doivent être les plus légères possibles à charger.

Voilà pourquoi on doit prêter attention à la fois au poids des fichiers image (compression) , mais aussi à la taille de chaque image. Une image qui va être placée par exemple dans une colonne qui fait 250 pixels de large, ne doit pas excéder cette taille.

Autrement dit, la taille des images doivent être appropriées à la taille du conteneur qui la reçoit. Donc toutes les images qui peuvent être grandes et bien définies doivent être compressées en taille et en définition pour diminuer le temps de chargement de la page internet.

On estime qu’une bonne page internet doit avoir un temps de chargement moyen qui n’excède pas quelques secondes, un grand maximum de 5 secondes. Sinon on diminue grandement le pourcentage de visiteurs qui va voir la page, car les internautes zappent très vite.

Donc il est évident qu’une photo prise sur un smartphone ou un appareil photo ne peut pas être publiée sur internet, sans être drastiquement compressée. Une telle image à son état brut peut peser facilement plusieurs Mo et il faudra sur un site internet la réduire en un fichier de quelques centaines de Ko, voire à quelques dizaines de Ko.

Pour cela, on va réduire la taille au strict nécessaire, mais aussi la définition sera réduite de 300 ou 600 dpi à 72 dpi (dots per inch, en français points par inch). C’est un peu l’équivalent de ce qu’on a vu précédemment avec les pixels en vidéo.

Imprimerie

Pour l’impression papier, affiches, flyers ou édition papier, les standards de fichier ne sont pas du tout les mêmes.

En général, en photo ce sont les fichiers .tif qui sont préférés pour des raisons de colorimétrie et à la meilleure définition possible. Là il n’est plus question de compression, ni de réduire la taille des images. Bien au contraire !

Ensuite une maquette graphique comprenant des photos, du texte, des titres, des illustrations sera la plupart fournie à l’imprimerie sous un format .pdf non compressé

Pour conclure

Bien évidemment, il existe beaucoup plus de formats de fichiers audio, vidéo ou image. Mais nous venons de voir les plus utilisés, les standards actuels sur le net et en production pro. Il est fortement déconseillé de publier des fichiers dans des formats plus exotiques ou plus anciens ou encore réservés aux professionnels.

Comment convertir un fichier média ? La plupart du temps, vous n’aurez pas besoin d’application spécifique : l’appli avec laquelle vous l’avez fabriqué ou dans laquelle vous l’avez ouvert sur votre ordinateur vous permettra le plus souvent de l’exporter à un de ces formats de base.

Ne prenez pas le risque que vos fichiers soient illisibles pour la plupart des usagers. N’oubliez jamais que vos fichiers media n’ont pas la plupart du temps comme objectif N°1 d’être les meilleurs possibles, mais au contraire de communiquer des images et des sons à un public, sur des réseaux ou dans des modes de diffusion différents.

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Home studio – Tout sur le direct monitoring

direct monitoring

Tout ce qu’il faut savoir sur le direct monitoring , qui est une notion souvent mal comprise en home-studio et qui peut vous poser de gros problèmes en prise de son sur votre logiciel de MAO si vous ne savez pas le gérer correctement.

Vous connaissez sans doute le problème, car il est récurrent et il ressemble à çà :

  • Lorsque vous voulez vous enregistrer, vous vous entendez dans votre casque avec un petit décalage très perturbant qui vous empêche de chanter ou de jouer sereinement, comme un écho très court…
  • Dans la notice de votre logiciel, de votre interface, vous ne trouvez pas d’explications claires pour résoudre facilement ce grave problème.

Et pourtant c’est très simple de supprimer cette latence à l’enregistrement !

https://vimeo.com/476567254

Direct monitoring : A quoi ca sert ?

Sur votre station de travail audio, lorsque vous enregistrez une piste d’instrument ou de voix avec un micro ou une ligne analogique, le son entre dans votre interface audio.

Vous avez besoin d’écouter au casque ce que vous êtes en train de jouer. Si vous écoutez la sortie master de votre logiciel, il est certain que vous allez entendre votre son avec un décalage de temps non-négligeable.

Cela est dû au temps que va mettre votre processeur pour enregistrer numériquement le son à l’entrée, par exemple 5,9 ms . C’est ce qu’on appelle la latence d’entrée.
A cette latence, s’en rajoute une deuxième, la latence de sortie. C’est le temps qu’il va mettre pour retransformer votre signal numérique en son analogique pour que vous puissiez l’écouter sur vos haut-parleurs ou votre casque. Par exemple 4,6 ms

Si vous additionnez ces 2 retards, vous avez un décalage qui peut être conséquent entre le son que vous jouez et le son que vous entendez dans votre casque, c’est ce qu’on appelle la latence globale ou totale . Ici 10,5 ms.

Vous le percevrez comme un petit écho, ce petit temps de quelques milli-secondes, mais ca perturbe votre écoute, le son n’est pas propre et sur des mises en place rythmiques, ca peut vous troubler énormément.

direct monitoring latence totale

Et bien, le direct monitoring est un réglage qui va vous permettre de supprimer radicalement ce petit décalage insupportable.

Comment régler le direct monitoring en 3 étapes ?

1. Couper le son sur la piste

La première chose à faire dans votre logiciel est de couper le monitoring sur la piste que vous voulez enregistrer. Vous ne voulez pas entendre du tout le son qui ressort de cette piste.

2. Activer le direct monitoring

Puis vous allez vous rendre dans le petit logiciel de contrôle qui s’est installé en même temps que les drivers de votre interface-audio.
Et vous allez activer le direct monitoring pour la ou les pistes que vous êtes en train d’enregistrer en ouvrant le volume de la piste entrante.

Sur les Focusrite de la série Saffire, dans le Saffire MixControl il suffit de lever le volume de la piste en question,

Chez Motu, le tableau de contrôle Cue mix-DSP permet comme sur la Saffire de monter le volume de votre piste et de l’envoyer directement vers la sortie 1-2 Scarlett Control 2nd ou 3rd Generation : on nous dit ici que le direct monitoring est configuré par défaut. Si vous avez un problème, allez vérifier dans la section Hardware inputs dans ce tableau de bord, le routing des inputs de vos pistes ou bien les créer, s’il le faut.

Scarlett 2i2 : certaines interfaces peuvent avoir un petit bouton en face avant qui va vous éviter tout çà : il vous permet d’activer tout simplement le direct monitoring.

Chez M-Audio, c’est aussi la solution choisie avec par exemple sur la Fast Track Pro un bouton Mix en face avant qui permet un très astucieux mélange de niveaux entre les pistes entrantes (direct monitoring) et les pistes déjà enregistrées (playback).

3. Coupez vos haut-parleurs

Et maintenant vous coupez vos haut-parleurs en mettant à zéro le volume de sortie sur votre interface, mais pas le volume du casque.

NB : sur les interfaces Motu, très souvent on ne trouve pas de bouton de volume de sortie, il faudra le faire dans le logiciel, ce qui est plus compliqué.

Et voilà votre direct monitoring est réglé ! Désormais vous n’entendez plus que dans votre casque. Et ce que vous entendez c’est votre instrument, sans décalage aucun, car il ressort directement à la sortie casque sans passer par votre logiciel.

Mais vous y entendez aussi les pistes déjà enregistrées si votre casque est bien réglé sur la même sortie master 1-2 que la sortie principale. Et le tout sans décalage gênant.

Pour aller plus loin

Si vous voulez gagner beaucoup de temps, résoudre tous vos problèmes techniques, progresser dans votre home-studio et atteindre rapidement le son pro, la meilleure solution c’est de vous faire accompagner, de vous faire coacher par un professionnel aguerri dans un cursus de formation d’excellence :

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3 méthodes pour produire votre musique aujourd’hui

production audio produire votre musique et votre home studio pro avec un budget limité

Le studio de production musicale est né au début du XXème siècle avec la possibilité d'enregistrer des musiciens en train de jouer. Des tous débuts de l'enregistrement monophonique en gravure directe au multi-pistes digital sur ordinateur, chaque nouvelle technologie a fait évoluer les stratégies de production musicale en leur apportant toujours plus de moyens et de choix possibles au service de la création musicale, ce qui bien sûr influe directement sur la manière de produire votre musique aujourd'hui dans votre home studio.

Pour simplifier et donner des repères méthodologiques, on peut distinguer 3 grandes méthodes de production musicale :

Classique linéaire
Créative rhizomatique expérimentale
Combinée pour votre production musicale

La méthode classique

produire votre musique

Dans les studios multi-pistes analogiques des années 70, s’est forgée une méthode de travail qui tient à la fois des moyens techniques disponibles et de la commercialisation de la musique sur le disque vinyle.
Les deux supports d’enregistrement analogiques et physiques sont assez coûteux et contraignants  : la bande magnétique au studio et le disque vinyle dans les magasins.

Le modèle de production musicale forgé à cette époque par l’industrie du disque comprend typiquement 5 étapes :

Composition :
Un compositeur et un auteur, souvent c’est une seule personne, un auteur/compositeur (en anglais songwriter) écrit une mélodie et des paroles, souvent harmonisée dans une grille d’accords, avec des couplets et un refrain. C’est le moment du piano-voix ou du guitare-voix qui est lui rarement enregistré à cette époque.

Arrangement :
Ici intervient un arrangeur, souvent c’est le producteur lui-même, celui qui dirige le label de disques. Il recrute les musiciens, les rassemble en studio et leur indique les parties à jouer. C’est un peu le même processus pour les petites et les grosses productions. Parfois aussi c’est un groupe, un orchestre constitué.

Prise de son :
L’ingénieur du son enregistre en multi-pistes les musiciens, le plus souvent ensemble dans la même session de studio. Entre ce qui a été composé, écrit au départ et ce qui ressort des séances d’enregistrement, il peut y avoir une grosse différence.

Car c’est là que la créativité musicale s’exprime le plus, lorsque les musiciens jouent ces arrangements en studio. N’oublions pas qu’à cette époque on enregistre sur la bande magnétique où les différentes pistes physiques sont gravées. Le support coûte assez cher, on ne peut pas facilement le découper. Le montage et les reprises sont compliqués.

Voilà pourquoi les très bons instrumentistes sont très recherchés dans ce contexte, ainsi que les producteurs talentueux qui doivent vraiment maitriser leur sujet et travailler très vite.

Mixage :
Bien souvent dans les grands studios, avant d’aller plus avant, on a besoin d’une décision commerciale. Car le centre de décision, la direction du label n’est pas dans le studio. Elle est dans les bureaux de la compagnie de disques et attend de pouvoir donner son feu vert, de se décider commercialement à poursuivre la production, puis la fabrication du disque.

Voilà pourquoi en studio, on va faire une mise à plat, un mixage très rapide et sommaire qui va simplement permettre de faire écouter un brouillon, une maquette aux décisionnaires qui vont engager les fonds nécessaires pour publier.

Dans le meilleur des cas, cette mise à plat étant validée avec des suggestions nouvelles, on va pouvoir retourner au studio apporter les retouches dans les arrangements, rejouer certaines parties, en rajouter de nouvelles et faire un mixage définitif qui va prendre beaucoup plus de temps.

Mastering
Cette dernière étape était très souvent confiée à un studio spécialisé, à un ingénieur de mastering renommé. A partir de la bande stéréo mixée, celui-ci va affiner les couleurs, les niveaux, l’équilibre général du mixage et préparer techniquement le document sonore dans les normes de la gravure.

L’objectif est là de finaliser le son du mixage et en même temps d’anticiper le son du disque pressé. Il n’est pas rare qu’on presse des tests en vinyle pour vérifier le rendu du mastering.

Toutes ces précautions, ces étapes successives, cette ligne de production sont rendues nécessaires par les coûts, les techniques physiques, analogiques, très lourdes et en même temps relativement imprécises, très difficiles à maitriser.

On est donc obligé d’avancer de la manière la plus rigoureuse, en vérifiant à chaque étape avant de poursuivre. On a quasiment pas le droit à l’erreur technique, musicale et commerciale.

On est bien loin de la souplesse du home studio (qui est encore très loin d’exister) pour produire votre musique.

La méthode créative rhizomatique

Faisons maintenant un grand bond en avant en nous posant à notre époque, les années, comment peut-on dire : les années 2010 ?

En un peu plus de 30 ans, la technologie n’a pas cessé de changer : de l’analogique au digital, avec en fond l’évolution formidable des moyens informatiques. Réservés tout d’abord aux gros projets industriels, les ordinateurs ont envahi notre vie quotidienne en même temps que leur puissance augmentait de manière exponentielle.

Songez que votre smartphone dispose d’un processeur digital des dizaines de milliers de fois plus puissant que le Block II qui pesait 30 kilos et a permis il y a 50 ans à l’Homme de marcher sur la Lune.

Ca change quoi pour produire votre production musicale ?

produire sa musique

 

La musique est-elle meilleure ?
Non, certainement pas. Les disques enregistrés dans les années 70 font toujours référence et les grands chefs d’oeuvre de cette époque n’ont pas pris une ride, quel que soit le style de musique. Et ils sont tous réédités sur les nouveaux supports dématérialisés.

Produire votre musique est-il plus facile ?
– Oui et non. Certes les moyens audio sont à la disposition de tout le monde. On peut faire une maquette sur son smartphone, quasiment de la même qualité qu’une mise à plat dans les années 70.

Vous, musicien·ne vous pouvez enregistrer et produire votre musique chez vous sur votre ordinateur à très peu de frais.
La production musicale s’est donc considérablement démocratisée.

En revanche, l’outil N°1 de la production musicale et de la musique tout court lui n’a pas changé : c’est toujours l’oreille. L’oreille des musiciens, des ingénieurs, des producteurs et aussi à l’arrivée des auditeurs.

Et là où 10 à 30 paires d’oreilles entraient en jeu dans la chaine de production musicale, comme nous l’avons vu, aujourd’hui une seule paire d’oreilles, la vôtre, va gérer le processus pour produire votre musique.

Oui, tout a changé : en positif comme en négatif…

La méthode rhizomatique est celle des jeunes musiciens-producteurs :
Rhizome : une structure évoluant en permanence, dans toutes les directions horizontales, et dénuée de niveaux. Elle vise notamment à s’opposer à la hiérarchie en pyramide (ou « arborescence ») et à la trajectoire linéaire. C’est aussi le cercle contre la ligne.

De plus en plus de musiciens composent au fur et à mesure leur musique dans leur home-studio en expérimentant directement avec les outils de production, en s’enregistrant, en traitant le son, en arrangeant, en mixant très tôt leur production, en masterisant eux-même, puis en retournant à la compo … Tout çà dans un désordre apparent, mais qui a le mérite de permettre de tout expérimenter, de chercher, de se tromper et finalement de trouver en libérant sa créativité.

C’est aussi la méthode expérimentale scientifique : on cherche sans savoir ce qu’on va trouver et c’est comme çà finalement qu’on avance le plus.
Vous la connaissez bien cette méthode, n’est ce pas ? C’est peut-être même celle-là que vous pratiquez en partie pour produire votre musique.

Les allers et retours incessants entre jouer, enregistrer, écouter, rejouer … etc, c’est aussi la méthode de composition en studio de musique électroacoustique dès les années 40. Mais c’est tellement plus facile techniquement aujourd’hui, chez vous, pour produire votre musique.

La méthode combinée pour produire votre musique

produire votre musique Ableton Live, Lemur, GRM Tools, Max4Live et votre instrument

Maitriser votre outil technique
On pourrait croire que la grande liberté apportée par le home studio peut se passer d’une bonne connaissance des outils techniques. Mais il n’en est rien, bien au contraire …

Pour pouvoir être à l’aise et libérer votre créativité dans votre production musicale, il est essentiel de bien maitriser les outils. Sinon, votre élan créatif pour produire votre musique va être continuellement stoppé par votre méconnaissance technique. Et c’est bien sûr un handicap énorme, car on a besoin de fluidité dans le processus de création.
Tout ce qui vous bloque techniquement stoppe le flux de votre création et vous fait perdre le fil pour produire votre musique.

Se donner des règles
Je vais peut-être vous choquer …
Mais quand on a autant de possibilités offertes par le logiciel et ses plugins, qu’on peut à tout moment retourner aux prises son pour ajouter des pistes, des phrases, des sons … Vous avez sans doute intérêt aussi à vous poser des règles, des limites pour éviter de vous égarer.

Tout ce que vous aurez préparé, décidé, délimité à l’avance, composé, arrangé avant de tout jeter dans le chaudron de votre production musicale, tous ces éléments, ces principes, ces règles seront autant de garde-fous pour cadrer, avancer et ne pas vous perdre en chemin dans votre réalisation.

Inventer vos propres procédés de création
Si vous savez inventer votre propre manière de faire à partir d’une très bonne connaissance technique et de la maitrise des outils, cela va décupler le potentiel disponible pour produire votre musique.

Pour faire la différence ?

C’est là qu’on revient à l’essentiel : les qualités musicales, l’oreille, l’écoute sont là l’arme absolue pour réussir. Et plus que jamais !

L’intention musicale, le projet musical doit être fort. Les idées, l’inspiration seront bien propulsées par des techniques de création, de composition les plus ouvertes possibles. Et c’est ce qui est passionnant et grisant pour vous le musicien-compositeur-producteur, c’est d’avoir les moyens, les outils, les techniques pour aboutir vous-même votre réalisation musicale et produire votre musique de A à Z.

Pour aller plus loin

ableton live produire votre musique

Maitriser votre Production Musicale en Home Studio


1 clé pour le mastering

Musiciens, musiciennes, professionnels ou en voie de professionnalisation

1 clé majeure pour votre mastering

Dans cette vidéo, je vous propose un tutoriel, extrait de la formation Maîtriser votre Production Musicale at Home. Il va vous apporter immédiatement et de manière très simple une clé majeure pour améliorer votre son.

En home-studio, le mastering est un réel problème que doivent affronter tous les musiciens-producteurs.

Le mastering, qu’est ce que c’est ?

Traditionnellement dans la production musicale discographique, lorsque l’ingénieur du son a mixé en stéréo les titres d’un album, il envoie les fichiers-son stéréo à un studio de mastering.

Là un autre ingé-son va retravailler ces fichiers-son stéréo pour les finaliser : mise à niveau des volumes, égalisations, compressions, mise en valeur des qualités musicales … Et parfois réinterpréter carrément le son déjà mixé.

C’est ce fichier-son masterisé qui va être envoyé à la gravure pour un support physique ou directement diffusé sur le web (soundcloud, bandcamp, spotify …)

Cette étape du mastering peut très bien ruiner une production musicale, comme la magnifier. En général les ingénieurs de mastering sont spécialisés dans cette discipline, voire même dans un style de musique. 

Les plus grands sont de véritables orfèvres.  Comme dans tous les artisanats d’art, ils ont leurs secrets, leur coups de patte, pour lesquels ils sont connus et recherchés.

Comment faire chez vous, dans votre home studio ?

  • Tenter de reproduire le travail complexe d’un studio de mastering ?
    Evidemment, vous ne pouvez pas rivaliser avec ces maîtres en mastering, vous n’avez pas le matériel suffisant, car il est extrêmement coûteux et vous n’avez pas cette science, ni cette oreille entraînée. Et vous n’avez ni leur recul, ni leur expérience.
  • Faire appel à un studio de mastering ?
    Attention, ce genre de prestation a un coût certain. Ne croyez pas ceux qui vont vous proposer un mastering pas cher. Ils ne vont pas en faire plus que ce que vous seriez capable de faire chez vous, dans votre home-studio avec seulement quelques connaissances en plus.
  • Ne rien faire, simplement mixer ?
    C’est sans doute ce que vous faites déjà ou ce que vous allez faire la plupart du temps si vous débutez. Et c’est ou ce sera une des causes de votre insatisfaction.

    Votre son est pauvre, manque de présence, d’intensité surtout si vous l’écoutez dans une playlist de titres du commerce.
    Vous êtes carrément en dessous, il faut remonter le volume de votre lecteur pour vous rapprocher un peu du niveau des productions professionnelles.
    Mais comment font-ils pour avoir cette pêche et cette présence sonore ?

Le mastering Less is More

Ces trois solutions ne vous apporteront pas satisfaction, vous le savez maintenant. Alors je vais vous montrer une technique très simple qui va immédiatement faire faire un bond en avant à tous vos mixages passés, présents et à venir, quelque soit votre style de musique.

A titre d’exemple, nous allons appliquer cette technique de mastering sur un morceau de ma composition : The Last Line.

Regardez et écoutez bien ce tutoriel dans la vidéo et vous pourrez utiliser cette technique très simple dès maintenant dans toutes vos productions, sur tous vos titres, même ceux que vous avez produits précédemment.
Un véritable lifting !

Je vous conseille de voir cette vidéo avec un bon son, sur de bons haut-parleurs ou à la rigueur sur un bon casque audio pour vous rendre compte pleinement des améliorations apportées par le mastering.

mastering the last line
Pour plus d’info sur le groupe, allez sur son blog : alesiacosmos.com

Pour aller plus loin

Dans la vidéo suivante, la dernière de cette série de 6, je vous explique comment vous aurez la possibilité de passer à l’action, de faire un bond en avant considérable.

Pour acquérir le niveau pro dans votre production musicale dans votre home studio et réaliser toutes vos ambitions pour votre musique.
Ne la manquez surtout pas !


Je reste à votre disposition par email pour toutes vos questions, n’hésitez pas. Je suis là pour vous aider, c’est ma mission : bruno@plansonore.fr


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Musique assistée par ordinateur – Un son pro ?

Musiciens, musiciennes, professionnels ou en voie de professionnalisation

Vidéo 3/6 : Pourquoi la plupart des musiciens n’arrivent pas à obtenir un son pro en home-studio ?

Dans les vidéos précédentes nous avons vu tout d’abord les problèmes que vous pouvez rencontrer en musique assistée par ordinateur dans votre production musicale à la maison. Puis nous avons vu aussi que trois facteurs risquent fort de vous retarder, voire de vous empêcher de les résoudre et de réussir dans vos productions musicales. 

C’était le facteur temps. Aucun musicien n’a le temps de retourner faire des études de son dans une grande école, ni même de s’absenter de son métier et de ses contrats pendant quelques mois.

Le deuxième, c’était le facteur argent. Vous n’avez pas des moyens illimités, que ce soit pour acheter du matériel ou pour vous former. Je le sais bien, les musiciens n’ont pas tous la possibilité de se faire payer des formations en musique assistée par ordinateur, et bientôt les possibilités qui existaient pour les professionnels n’existeront quasiment plus. 

Se payer une formation en musique assistée par ordinateur à plusieurs milliers d’euros est une barrière infranchissable pour la plupart.

Et le troisième facteur, c’est le facteur accompagnement. Je ne vous souhaite pas de faire ce chemin tout seul comme moi, ça vous prendrait beaucoup trop de temps sans accompagnement. vous pouvez bien errer pendant plusieurs années, voire une dizaine d’années.

Mais vous n’avez pas de temps à perdre pour réaliser votre parcours musical et maîtriser votre musique assistée par ordinateur. Alors pour surmonter tous ces problèmes je vous ai expliqué déjà que cela m’a pris un certain temps. Mais je peux vous confirmer, aujourd’hui, que j’ai enfin trouvé la solution construite pour vous les musiciens et musiciennes, pour vous faire économiser beaucoup d’argent, gagner beaucoup de temps et beaucoup de qualités dans ce domaine.

Quel est le paramètre le plus important en musique assistée par ordinateur ?

Mais avant ça je voudrais vous révéler un des paramètres les plus importants pour réussir vos productions musicales at home, et ce n’est pas un secret je partage ce concept avec tous mes élèves et avec tous ceux qui me posent la question:

“Quelle est la chose la plus importante pour réussir une production musicale en home studio ? Y a-t-il un remède miracle ?” Non, il n’y en a pas. “Y a-t-il un secret ?” Non plus. “Y a-t-il une combinaison technique ? Une botte secrète ?” Je ne crois pas non plus. “Faut-il dépenser beaucoup d’argent en équipement ?” Non, pas du tout.

C’est à la fois beaucoup plus simple que vous ne le croyez, et en même temps ce n’est pas évident du tout. le maître mot est: “Less is more”.

Less is more

Vous voyez je n’ai rien inventé, et ça paraît tout bête à première vue, même contre-intuitif. Pourquoi faire compliqué ? Alors qu’on peut faire simple !

musique assistée par ordinateur

Ceux qui ont une certaine expérience dans la création musicale le savent bien, plus c’est simple, plus c’est efficace. Et nombre d’artistes dans toutes les disciplines, les arts plastiques, les arts visuels, le cinéma, la sculpture, la vidéo ont adopté cette méthode et travaillent selon ce crédo “less is more”.

Et bien techniquement, en musique assistée par ordinateur, contrairement à ce que beaucoup croient, c’est la même chose. Et oui, dans la méthode que j’applique avec succès, que j’enseigne, c’est le maître mot.

J’y reviens constamment et c’est pour cela que ça marche. Alors pour vous le montrer très concrètement, prenons un petit temps pour mettre en forme une piste de guitare acoustique.

Ecoutez et regardez bien le tutoriel dans la vidéo.

Et pendant que nous y sommes, une autre question encore plus fondamentale car elle vous concerne très certainement: “Savez-vous pourquoi la plupart des musiciens n’arrivent pas à obtenir un son pro en home studio ? Pourquoi leur prod reste à l’état de maquette ?” 

Pourquoi vous n’obtenez pas un son pro ?

Et bien la plupart du temps, c’est parce que les musiciens ne comprennent pas vraiment les phénomènes sonores qu’ils manipulent, ni les outils pour le faire. Il leur manque simplement des connaissances théoriques de base en audio, en acoustique musicale, en musique assistée par ordinateur, en prise de son et en traitement du signal, égalisations, dynamiques, espaces. Tout ce que l’on travaille avec les effets, avec les plugins.

Car on n’enseigne pas ça aux musiciens dans les conservatoires, dans les universités, les écoles de musique. Il leur manque des éléments de compréhension, tout simplement. Comprendre les phénomènes sonores va vous donner des directions clairs et des solutions très simples dans votre production musicale.

Je vous dis ça parce que je suppose que vous êtes probablement déjà dans ce cas-là, ou bien vous n’allez pas tarder à y être. Mais rassurez-vous, pour surmonter ça et passer à la vitesse supérieure, il suffit de prendre le taureau par les cornes.

Vous êtes seul.e ?

Facile ? Si vous vous attaquez seul à cette question il va vous falloir quelques années avant d’en tirer les bénéfices. Lire tout un tas de bouquin, en faire la synthèse ou faire un stage d’un an dans un grand studio, voir même retourner à la case départ et postuler dans une grande école de son. Attention, les concours y sont très sélectifs et ça peut coûter très cher.

En vérité ça peut être beaucoup plus simple et plus rapide que vous ne le pensez. Vous vous souvenez, dans la vidéo précédente, je vous ai raconté mon propre périple. Il a été long parce que j’ai fait mon apprentissage en autodidacte, tout seul, au fil des années.

Mais à partir du moment où j’ai dû recoller tous les morceaux, compléter mes lacunes pour passer le cap, ça a été finalement assez rapide.

Ou vous voulez être accompagné.e ?

Mais fermons la parenthèse, pour toutes ces raisons je vous propose aujourd’hui la solution pour avancer rapidement et en toute sécurité vers la réussite de vos productions musicales à la maison. 

Un programme de formation par abonnement, dans lequel je vous accompagnerai au fil des mois. Vous serez chez vous, vous travaillerez à votre rythme, sans impact pour votre planning professionnel. Chaque mois vous franchirez une étape de plus.

Je vous envoie des modules en vidéo, des ressources complémentaires, des exercices pour appliquer. Et je reste constamment à votre écoute, dès que vous aurez besoin de moi.

Ce parcours en musique assistée par ordinateur est conçu, vraiment, pour vous accompagner vers la réussite de vos productions musicales et pour vous rendre autonome le plus rapidement possible. Vous vous doutez qu’il n’y a pas de magie là-dedans, c’est du travail, mais au bout du compte vous allez gagner beaucoup de temps.

Ma méthode va droit à l’essentiel, comme vous l’aurez compris elle efface beaucoup de malentendus, de préjugés et d’idées fausses. Il s’agit bien de réconcilier technique et création.

Aujourd’hui un musicien, une musicienne, ne peut se passer de la technologie. Mais elle doit être au service de sa création, non pas la ralentir, mais au contraire la servir et même la booster.

Dans la prochaine vidéo je vais vous donner un truc technique qui résoudra un gros problème que vous rencontrez ou allez rencontrer à coup sûr, et comme d’habitude je serai très heureux de répondre ci-dessous à toutes vos questions dans les commentaires et je vous dis à bientôt dans la prochaine vidéo. 


Etes-vous dans ce cas-là ?

Oui ? Non ? Expliquez-moi où vous en êtes en ce moment
et je vous répondrai individuellement par email :


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