Rénovez votre pédagogie musicale avec des outils ludiques et puissants


Bienvenue dans votre formation !

Introduction

Les objectifs de cette formation

  • Comprendre l’importance de l’écoute dans la rénovation de la pédagogie musicale
  • Découvrir des applications sur tablettes tactiles et smartphones pour l’éducation et l’éveil musical
  • S’informer sur les outils audio d’enregistrement et d’écoute
  • Apprendre à utiliser un logiciel de production audio basique

Méthode

Cette formation propose une première approche à la fois globale, mais aussi assez détaillée pour vous permettre de démarrer concrètement votre démarche de rénovation de votre pédagogie musicale.

Bien qu’elle soit présentée sur une seule page de formation, je vous conseille d’avancer pas à pas, de progresser chapitre par chapitre, de morceler votre lecture. Puis vous pourrez sans doute revenir à tel ou telle partie afin de mettre en application, d’expérimenter par vous même.

N’oubliez pas que le domaine que nous explorons là est tout nouveau. Nous y expérimentons tous. Voilà pourquoi aucun chemin précis ne vous est proposé. Au contraire il faudra vous créer votre approche personnelle à partir des éléments de réflexion, d’expérimentation et des outils qui vous sont proposés ici.

(Pour revenir au sommaire, utilisez la touche retour )

Un renouveau pédagogique

 

L’écoute au coeur de la pratique musicale

 

L’initiation à une écoute active est la base même du travail d’éveil musical pour les enfants mais aussi pour tous les musiciens-débutants. Différentes situations, parcours, protocoles d’écoute, permettent aux débutants d’entendre, de reconnaître et d’analyser les paramètres du son.

Mais en fin de compte qu’est ce que l’écoute musicale ?

On peut commencer par créer une situation d’écoute très simple : écouter les sons environnants dans la pièce pendant une minute. Dans un travail de groupe, la première tentative n’est généralement pas un franc succès : les débutants produisent un bruit de fond en bougeant, bavardant, jouant avec des objets et les premiers commentaires se bornent à décrire l’origine des sons entendus.

Mais il ne faut pas rejeter cette première expérience qui a le mérite de poser les problèmes fondamentaux liés à l’écoute. Au contraire, on la valorisera car elle va nous permettre de préciser les consignes d’écoute initiales et d’introduire une autre forme d’écoute et d’analyse des sons.

  • Qu’est ce que le silence ?

Si les participants produisent eux même des bruits, ils ne peuvent écouter les sons qui pourraient être cachés derrière. Ce constat permet de poser par l’expérience l’importance du silence et de sa qualité. Considérer certains bruits comme parasitant l’écoute des sons environnants amène à hiérarchiser les sons en fonction d’une intention d’écoute et à révéler déjà un des paramètres du son : l’intensité. Les sons sont plus ou moins forts et les plus forts peuvent cacher les plus faibles.

Le débutant pourra percevoir concrètement la relation entre les sons et le silence : une accumulation de sons même faibles en intensité produit un bruit de fond. Le silence qui n’est pas l’absence de sons, mais plutôt une faible présence de ce bruit de fond, crée une situation favorable à l’écoute.

Notre protocole d’écoute devient donc plus précis : faire le silence pour écouter les sons environnants pendant une minute.
Dans cette proposition pédagogique réside l’acte fondateur de toute pratique musicale, l’intention d’écoute : nous désirons écouter des sons. Pour combler ce désir et réaliser cette intention, il nous faut un silence de qualité qui n’existe pas en soi. Il nous faut donc le créer nous même (faire le silence).

  • Qu’est ce que l’écoute naturelle ?

Les premiers commentaires d’écoute des débutants consistent à décrire l’origine des sons: untel a toussé, une telle a fait grincer sa chaise, une voiture a klaxonné dans la rue, un avion est passé … Rien de vraiment surprenant. C’est la « tendance prioritaire et primitive à se servir du son pour se renseigner sur l’événement. » – Pierre Schaeffer, 1966

Cette écoute, qualifiée également par Pierre Schaeffer de causale ou encore de banale s’exprime dans les commentaires des participants qui sont des réponses aux questions sous-jacentes : Qu’est ce que c’est ? Qui est ce ? Que se passe-t-il ?
  • Qu’est ce que l’écoute sémantique ou culturelle ?

C’est une autre forme d’écoute pratiquée au quotidien par tout le monde sans le savoir (un peu comme Monsieur Jourdain avec la prose) et tout particulièrement à l’école ou en formation : elle se détourne de l’événement sonore … pour viser à travers lui un message, une signification, des valeurs.

Elle est à l’oeuvre quotidiennement, principalement dès lors qu’intervient le langage. Au téléphone, par exemple on écoute ce que notre correspondant nous raconte.

 Ces deux formes d’écoute nous sont très utiles et même nécessaires, mais elles ne répondent pas totalement à notre intention d’écoute, elles ne comblent pas vraiment notre désir d’écoute. Les écoutes causale et sémantique nous permettent seulement de situer, de reconnaître les sons entendus, de comprendre des messages: elles sont fonctionnelles.

Mais comment expliquer alors le plaisir qu’on peut ressentir à l’écoute de certains sons même très quotidiens ? Pourquoi désirons nous écouter la musique ?

Notre intention d’écoute est dans ce cas différente : nous désirons écouter les sons pour le plaisir sensuel qu’ils nous procurent et cette intention peut nous conduire à nous poser d’autres questions : comment ce son se présente-t-il ? Est-il fort ou faible, long ou court, grave ou aïgu, lisse ou granuleux, etc …. ?

  • Qu’est ce que l’écoute réduite ?

Dans son Traité des Objets Musicaux, Pierre Schaeffer nomma ainsi cette autre forme d’écoute.  Elle est pour lui l’écoute musicale par excellence, celle qui vient d’une nouvelle intention d’écoute. L’écoute réduite est l’attitude d’écoute qui consiste à écouter le son pour lui même, comme objet sonore en faisant abstraction de sa provenance réelle ou supposée, et du sens dont il est porteur…

« L’écoute réduite est ainsi nommée … parce qu’elle consiste en quelque sorte à dépouiller la perception du son de tout ce qui n’est  » pas lui  » pour ne plus écouter que celui-ci, dans sa matérialité, sa substance, ses dimensions sensibles… » – Michel Chion, 1982

Cette expérience d’écoute réduite va permettre au musicien débutant d’accéder très simplement et progressivement par l’expérience aux notions déjà très musicales de durée, enveloppe, intensité, timbre, hauteur, distance, présence dans l’espace …

Si on enregistre un son à l’aide d’un bon enregistreur portable et si immédiatement après on le réécoute sur deux haut-parleurs de bonne qualité, on va pouvoir affiner son analyse.

Mais on va pouvoir aussi pratiquer l’écoute réduite d’autant plus facilement qu’on se trouve placé en situation acousmatique, face à deux haut-parleurs qui nous renvoient en temps différé une image sonore des sons entendus précédemment en temps réel.

  • Que signifie le terme acousmatique ?

C’est un adjectif qui se dit d’un son que l’on entend sans voir les causes dont il provient. Ce terme désignait aussi en grec une secte de disciples de Pythagore, les acousmates qui suivaient, dit-on, un enseignement où le Maître leur parlait en se cachant derrière une tenture. Ceci afin d’éviter de distraire leur attention par la vision de son apparence corporelle.

Lorsque nous écoutons de la musique enregistrée sur des haut-parleurs ou au casque, nous sommes en situation d’écoute acousmatique.

Bruno de Chénerilles – extrait d’une communication aux Journées Francophones de Recherche en Education Musicale – Ottawa, 2009

Comment partager le plaisir et le pouvoir des sons

 

 

Cette vidéo et cet article sont là pour vous permettre de commencer à répondre à une de ces 2 préoccupations, celle qui vous conviendra le mieux :

  • Comment vous pouvez produire facilement vos sons, vos documents audio
  • Comment vous pouvez apprendre (enseigner) facilement la musique en jouant


Vous allez me dire : «  Ce sont 2 choses qui n’ont rien à voir »

A priori vous avez raison, peut être qu’une seule des 2 vous correspond, mais vous allez voir très vite le lien entre les 2.

  • Si vous êtes formateur, infopreneur, musicien-intervenant ou professeur de musique, vous avez besoin dans votre métier de manipuler des SONS. Mais voilà ce n’est pas si facile de réaliser un montage audio de qualité ou même simplement d’enregistrer correctement sa voix.
  • Si vous voulez apprendre la musique ou si au contraire vous l’enseignez, la voie ordinaire vous réserve bien des souffrances : apprendre un instrument et le solfège demande beaucoup de sacrifices et vous savez que beaucoup renoncent très vite à cause de cette approche.

Alors vous allez me re-dire : «  Mais vraiment ce sont 2 choses qui n’ont rien à voir »

Et bien si , il y a un point commun, un rapport très important entre ces 2 activités :

  • Réaliser des documents audio
  • Pratiquer la musique

Ce point commun, c’est le SON !

(Lorsque vous)

  • Réalisez des documents audio : vous enregistrez des sons, puis vous les nettoyez, vous les montez, vous les organisez et ensuite vous les communiquez aux autres

(Lorsque vous)

  • Pratiquez la musique : vous produisez des sons, vous jouez avec eux, vous les organisez et ensuite vous les faites écouter aux autres

Dans les deux cas, c’est une affaire de SON !

Au fond c’est presque la même chose et dans les 2 cas il s’agit d’apprendre à

  • Communiquer avec votre audience par les sons
  • Partager le plaisir de jouer avec les sons et de les écouter

Dans les 2 cas, il faut avant tout savoir écouter les sons.
Et cette compétence initiale et fondamentale s’apprend. Mais rassurez-vous elle ne s’apprend pas forcément dans la souffrance, dans le labeur, dans le pénible … Pas du tout !

Ce que je pratique depuis 40 ans et que j’enseigne depuis 20 ans, c’est finalement :

le Plaisir des Sons
  • ECOUTER des sons est une activité naturelle, instinctive et qui peut nous procurer beaucoup de PLAISIR
  • FAIRE des sons quels qu’ils soient, les PRODUIRE c’est aussi une activité naturelle, quotidienne, même si nous n’en sommes pas conscients la plupart du temps et elle peut aussi nous procurer beaucoup de PLAISIR.

Par exemple : la CONVERSATION est une forme de COMMUNICATION qui repose sur le PLAISIR de

  • Parler et
  • Ecouter

Il s’agit donc bien du plaisir de PARTAGER des SONS et dans ce cas particulier, ils véhiculent du sens.

Lorsque je vous parle et que vous m’écoutez, comme dans cette vidéo, nous partageons en fait des sons. Personnellement, ca me procure beaucoup de plaisir et j’espère que vous aussi.

Alors Essayez de vous souvenir de votre petite enfance :

  • Est ce que vous avez appris à PARLER dans la douleur, dans la souffrance ?
    NON !
  • Est ce que vous avez appris à ECOUTER dans la douleur, dans la souffrance ?
    NON !

Pourquoi ?
Parce que le moteur véritable de l’apprentissage c’est le PLAISIR de

  • l’exploration
  • la découverte
  • l’expérimentation

C’est comme çà que nous avons tous appris à parler et à écouter dans notre toute petite enfance, en fait dès notre naissance, tout naturellement.

Alors depuis 20 ans, j’enseigne le son, le design sonore et la musique grâce aux nouvelles technologies, mais surtout en appliquant ce principe que j’appelle

le principe FEPS :

  • Faire
  • Ecouter

Et Le P dans cet acronyme est très important, car il est en fait un triple P, 3 P indissociables :

  • Prendre, Partager le Plaisir de Faire et Ecouter , quoi ?
  • des Sons

Mon principe FEPS c’est :

Faire, Ecouter, Prendre, Partager le Plaisir des Sons

Et nous allons rajouter à ces 3 P, un 4ème P qui je le sais va intéresser bon nombre d’entre vous :

le Pouvoir des Sons

En effet le son est un moyen très puissant de communication, sans doute même le plus puissant
que ce soit par la musique ou par la communication orale.

Le principe FEPS c’est donc :

Faire, Ecouter, Prendre, Partager le Plaisir et le Pouvoir des Sons

Tout est là et il y a beaucoup de choses à apprendre, à enseigner, à pratiquer et à partager, certes.
Mais on est déjà bien loin de :

  • la technique rébarbative, qu’elle soit instrumentale ou logicielle,
  • des exposés techniques inadaptés ou
  • du solfège mal enseigné.

Tous ces ennuis, ces empêchements, cette souffrance, cette pénibilité,
On n’en veut plus ! On n’en veut pas ! Fini ! On écarte !

C’est la mission de PLAN SONORE :

  • vous aider
  • vous conseiller,
  • vous informer
  • vous accompagner

dans l’usage des nouvelles technologies du son et de la musique.
Quelle que soit votre activité : formateur, infopreneur, musicien, prof de musique ou rien de tout çà
En douceur, avec du plaisir, de l’écoute et des sons !

Selon le principe FEPS ! Souvenez vous des 4 P : Faire, Ecouter, Prendre, Partager le Plaisir et le Pouvoir des Sons
Bien entendu, c’est aussi un principe que vous pouvez vous même répliquer dans votre enseignement et vos interventions musicales.

Pourquoi apprendre à écouter

 

Depuis plus de 10 ans, je suis persuadé que l’écoute est primordiale dans l’éveil et l’apprentissage musical. Au fond c’est la chose la plus importante que je puisse transmettre dans mon enseignement et mes interventions pédagogiques. Elle est aussi depuis toujours au coeur de ma pratique de musicien et de compositeur électroacoustique.

Dans mes ateliers d’éveil musical, je commence toujours par poser la même question aux enfants :

Quelle est selon vous la chose la plus importante à savoir faire pour un musicien ?

Et immanquablement, les réponses sont toutes liées au jeu instrumental, à la lecture et à l’écriture des notes, à faire de la musique, produire des sons. Et c’est bien normal.

Mais la réponse à cette question est bien sûr que la chose la plus importante à savoir faire pour un musicien, c’est savoir écouter.

Et pourtant c’est probablement la dernière chose qu’on enseigne dans les conservatoires et les écoles de musique. Dans ces institutions, les élèves finissent par développer leur faculté d’entendre et d’écouter à force de travailler le solfège, leur instrument et l’harmonie.

C’est donc bien la dernière roue du carrosse, puisque c’est à force de faire qu’on finit au bout du compte par savoir écouter. Mais jamais on ne leur apprend à écouter, alors que c’est par çà qu’il faudrait commencer !

On éviterait ainsi bien des souffrances, bien des échecs au plus grand nombre. Car la valeur de l’acte musical ne réside pas dans les prouesses techniques, mais dans l’écoute et le partage, dans l’émotion, le respect et l’amour des sons.

Quelle est selon vous la chose la plus importante à savoir faire pour tout un chacun ?

Car c’est bien là que je voulais arriver : la réponse à cette nouvelle question est exactement la même. Savoir écouter !
Les paroles des autres, les sons autour de nous, de la ville, de la nature, des animaux et bien sûr au bout du compte les sons offerts par les musiciens. Pour le plaisir d’entendre et de comprendre.

Car l’écoute au quotidien, c’est l’empathie avec les autres, avec le monde. Et quand on parle du plaisir et du pouvoir des sons, c’est de cela qu’il s’agit.

5 manières de mieux écouter

Et là je me dois de vous présenter quelqu’un d’important, de rare qui parle de l’écoute et du son avec limpidité et qui pointe remarquablement et simplement ces enjeux pour notre siècle : Julian Treasure.

Ce Master of Sound, ce gourou du son s’est donné pour mission de faire comprendre l’importance du son, de l’écoute dans la marche du monde. Voici une de ses interventions aux conférences TED à Edinburgh, Scotland – 2011

Pour en savoir plus sur Julian  http://www.juliantreasure.com

Pour finir et pour illustrer ces propos, je vous propose un petit bonus. J’ai réalisé ce paysage sonore il y a 2 ans lorsque j’étais en résidence à l’Atlantic Center for the Arts à New Smyrna Beach, Florida (voir la photo en tête de l’article).

Prenez le temps, vos meilleurs haut-parleurs ou écouteurs, posez vous confortablement au calme et déconnectez tout, les yeux fermés pour un voyage sonore subtropical de 15 mn.

Une journée à New Smyrna Beach

Le matin, les oiseaux et des voitures autour de la Harris House, puis l’air conditionné et un ventilateur. Dehors, clapotis au bord de la lagune de l’Indian River. Pour finir, la nuit, buzzes d’insectes et de lampe à sodium au campus de l’ACA près de l’aéroport.

Dans ce paysage sonore, je n’ai presque pas transformé les sons enregistrés mais je propose des points d’écoute subjectifs en inversant souvent la présence sonore des humains, des véhicules et de la nature. Les oiseaux et les insectes sont au devant de la scène, même trop forts pour être vrais.

La climatisation envahit l’écoute. Les voitures et les avions passent bruyamment en traversant l’espace stéréo. Mais les êtres humains ont quant à eux une présence très discrète, ils marchent et parlent très rarement et toujours au fond de la scène. A la fin une étrange mutation de bourdonnements a lieu entre les insectes, certains très bizarres, un lampadaire au sodium et le moteur d’un avion.

Paysage sonore de Bruno de Chénerilles – 15mn – Mars/Avril 2015
Production : Atlantic Center for the Arts / Audiorama – avec le soutien de l’Institut Français et de la Ville de Strasbourg

 

Des applis musicales riches en potentiel éducatif

 

Je vous présente ici 3 applications musicales sur ipads. Je les expérimente depuis plusieurs années dans mes ateliers d’éveil musical. Elles sont plébiscitées par les enfants et les jeunes.
Les présentations qui en sont faites ici s’adressent autant à l’enseignant, au musicien-intervenant qu’aux élèves ou non-musiciens.

 

Incredibox : Pour arranger facilement un groupe vocal

Pour commencer,  je vous propose cette superbe application d’une simplicité enfantine avec de très beaux sons vocaux et de beat-box. Tout vous est facilité, vous n’avez plus qu’à écouter attentivement les différentes boucles de sons, les choisir et les assembler comme bon vous semble pour composer et enregistrer votre premier morceau.

L’interface est très simple. Faites un petit tour de l’appli pour découvrir les différentes fonctions en cliquant sur les tags de 1 à 7.

Pour vous donner un avant-goût sonore, cette petite vidéo vous montre une esquisse très rapide sur un des 4 thèmes proposés : Brazil !

Incredibox est disponible pour iPad, iPhone et ne coûte que 3,99€ !
Sur le site incredibox.com, vous pouvez utiliser l’appli gratuitement en ligne sur Mac comme sur PC.

Alors à vous de jouer maintenant ! Commencez tout de suite, vous ne le regretterez pas. Tâtonnez, ouvrez grandes vos oreilles, entraînez-vous sur votre ordi, sur ipad ou iphone et AMUSEZ-VOUS !

Et voici un podcast audio : je vous y montre quelques subtilités musicales possibles sur Incredibox avec une démo qui vous permettra d’aller plus loin.

 J’espère que vous avez pris plaisir à découvrir Incredibox et que vous êtes passé à l’action en créant vous même très facilement des arrangements musicaux, en combinant ces boucles de voix de beat‐box.

 

Figure : Pour commencer à composer facilement


Pour continuer, je vous propose une autre application tout aussi ludique qui vous permettra de faire vos premiers pas et cette fois d’inventer et de construire très facilement des petits morceaux, des séquences rythmiques.

Avec Figure, vous allez pouvoir aller plus loin dans l’invention, mais toujours facilement et en y prenant beaucoup de plaisir. Pour commencer, regardez et écoutez ce petit morceau en train de se construire :

Comme vous avez pu le voir sur la vidéo, la fenêtre principale de Figure propose trois instruments que l’on peut enregistrer et combiner à souhait : une batterie (onglet bleu Drum), d’une Basse (onglet rouge Bass) et d’un synthétiseur avec lequel vous pourrez jouer les mélodies (Onglet orange Lead). Chaque instrument dispose de plusieurs types de sonorités. Une fois celles‐ci bien choisies selon votre goût, la musique peut commencer !Les touches bleues (Drum), rouges (Bass) ou jaunes (Lead) peuvent être jouées de trois manières :

  • en laissant appuyés vos doigts, le son joue en boucle
  • en tapant ponctuellement comme sur une batterie ou sur un clavier , ce qui déclenchera les sons ponctuellement.
  • en glissant horizontalement, mais aussi verticalement ou en traçant d’autres formes. Ce dernier mode de jeu permet des effets particulièrement créatifs et inattendus.

D’autre part, selon les sons choisis et l’endroit où vous appuyez la touche, les sonorités sont différentes.

Puis vous pouvez enregistrer chacune de vos parties avec le bouton REC situé en haut à gauche de la fenêtre et ainsi composer un morceau en direct.

Cliquez sur l’image interactive ci‐dessous pour mieux situer les différents paramètres ainsi que d’autres fonctionnalités plus avancées pour aller encore plus loin avec Figure :

  • Pour les débutants, cette approche musicale est facile, ludique, intuitive et très progressive.
  • les musiciens pourront eux aller tout de suite plus loin en modifiant tonalité, rythme, tempo et les sons de Figure sont vraiment top !

Figure est disponible pour iPad, iPhone, Windows tablettes et phones et c’est GRATUIT !

Alors n’hésitez pas, vous ne risquez rien à l’essayer. Lancez vous ! Bien sûr vous n’allez pas devenir un compositeur d’un coup de baguette magique, mais vous allez pouvoir goûter aux premiers plaisirs de construire vos premiers petits morceaux.
Commencez tout de suite, je vous le garantis, vous allez vous amuser !

Et voici le podcast audio dans lequel je vous fais une démonstration en sons plus précise pour vous permettre d’avancer.

 

Animoog, LE synthé pour iPad

 

Animoog est un magnifique synthé professionnel spécialement conçu pour l’iPad par Moog Music.

(R)éveillez votre invention musicale avec cet appli hors du commun, que vous soyez un parfait débutant ou un musicien électronique aguerri.

Depuis plusieurs années, j’ai testé Animoog en situation pédagogique dans mes ateliers de musique sur iPad. C’est une porte ouverte sur l’invention musicale quelque soit l’âge et le niveau. Tactile, intuitif, facilitateur pour la tonalité et en prise directe avec l’imaginaire pour improviser, composer et jouer en live.C’est aussi un vrai Moog, un synthé très pro qui comblera tous les musiciens et ce pour le prix dérisoire de 30 euros environ. Disponible uniquement sur iOs donc sur iPad et accessoirement sur iPhone (mais l’écran est trop petit pour que l’instrument soit aussi maniable que sur un ipad).Un instrument très performant :

▪ le son Moog est légendaire. Il a été implémenté ici dans une bibliothèque de presets organisés comme il se doit en catégories.
▪ les musiciens électroniques pourront bien évidemment aussi fabriquer leurs propres sons en partant de zéro comme sur tout synthé analogique.mais aussi très innovant :

▪ La surface tactile y est particulièrement bien exploitée avec un clavier qui permet non seulement un jeu de clavier classique (notes piquées, accords, clusters), mais aussi des glissandi tout à fait inédits, et très expressifs dans les deux dimensions : horizontale et aussi verticale.
▪ un clavier totalement modulable : on peut le réorganiser, l’accorder en supprimant les touches qui ne sont pas dans la gamme, le mode que l’on veut jouer. Cette facilité tonale apporte beaucoup de possibilités expressives inattendues, même aux claviéristes aguerris.Cliquez sur les tags ci-dessous pour découvrir quelques unes de ses principales fonctionnalités :

Musique électronique et éveil musical

Lorsque j’ai fait l’acquisition de cette appli superbe, j’ai commencé par l’utiliser moi-même et j’ai été bluffé par ce nouvel instrument électronique. Je n’avais jamais ressenti un tel toucher, une telle proximité avec les sons. Pour moi qui suis un improvisateur multi-instrumentiste et un compositeur électronique, j’y ai trouvé une dimension tactile étonnante, une facilité de jeu exceptionnelle et chose très rare le lien parfait entre geste musical et son électronique.

Mais je n’avais pas envisagé de mettre l’instrument entre les mains de non-musiciens, d’enfants en situation d’éveil musical. Et puis un jour, je travaillais avec une classe particulièrement dissipée et perturbée par quelques éléments frondeurs (nous connaissons tous ce genre de groupe…). C’était une classe de niveau équivalent au CM1/CM2 dans une école américaine en Floride.

Pour casser cette ambiance désagréable, je cherchais une carotte afin de calmer les perturbateurs. Je n’arrivais pas à résoudre mon problème. En désespoir de cause, je mis un iPad au bout de la table avec un casque d’écoute. En début de séance, je pointai l’ipad et je désignai une élève particulièrement sage et impliquée.

Je lui ai montré simplement comment naviguer dans la bibliothèque de sons, lui proposai de choisir un son qui lui plaisait et de nous improviser ensuite une petite musique. Dix minutes après, elle nous joua à la surprise générale une impro électronique stupéfiante. Elle n’avait jamais fait de musique auparavant !

(r)Eveillez  votre invention musicale avec Animoog

Depuis je renouvelle constamment cette expérience incroyable dans tous mes ateliers d’éveil musical et régulièrement ce sont de merveilleuses pépites musicales et sonores qui émergent d’Animoog sous les doigts des enfants. Mon analyse de ce phénomène musical me porte à croire que cet instrument a le pouvoir exceptionnel de connecter directement, sans le filtre de l’apprentissage, l’imaginaire sonore des enfants ou des non-musiciens avec un geste tactile et intuitif.

Dans cette vidéo, vous avez vu la captation de deux de ces moments musicaux exceptionnels pris sur le vif lors de mes ateliers ouverts dans le quartier défavorisé de la Meinau à Strasbourg. Ces deux enfants ne sont pas musiciens et ils sont issus de familles éloignées de toute culture musicale. Dans les deux cas, je leur ai montré très rapidement Animoog, puis ils ont cherché le son qui leur plaisait au casque pendant quelques minutes pour ensuite jouer directement ces deux superbes improvisations.

Et voici pour terminer un podcast audio pour vous montrer la réalisation en direct et en son d’un mini-projet musical qui utilise quelques fonctions plus avancées pour vous permettre d’aller un peu plus loin avec Animoog.

Et maintenant à vous de jouer ! Si vous avez un ipad , n’hésitez pas , si vous ne l’avez pas encore fait, à acheter cet appli exceptionnelle. C’est un véritable instrument de musique, un synthé unique, appelé à devenir légendaire comme tous les Moog.

Animoog ne coûte qu’environ 30 €.
« C’est cher pour une appli ! » me direz-vous ? Certes, mais c’est une bouchée de pain pour un vrai Moog !

 

Les outils audio de base

 

Pour l’enregistrement

Micro et enregistreur

Le choix d’un microphone est toujours épineux en ce sens qu’il dépend vraiment du contexte, de votre budget et de la fréquence avec laquelle vous allez vous en servir.

Pour commencer, sachez qu’aujourd’hui on peut faire très facilement des prises de son avec son iphone ou un ipad. En le placant convenablement par rapport à la source sonore, le résultat sera tout à fait acceptable pour des enregistrements de cours, de répétitions et cela sans même ajouter un micro externe.

Pour enregistrer dans son ordinateur avec le même genre de qualité, on peut très bien utiliser un micro usb économique comme le Bird UM1 

Bird UM1
le favori des youtubeurs
59 €

  • Pour :
    qualité du son
    rapport qualité/prix très attractif
    compatible avec importe quel pied de micro ou bras articulé
    discret, il peut être présent dans un cadrage vidéo sans gêner
    pas de réglages superflus, rien que le nécessaire
    plug and play, pas besoin de drivers.
  • Contre :
    pas de support fourni avec le micro

Mais ce seul contre peut être vu comme un pour : en effet vous pourrez l’adapter à importe quel pied de micro, tripode, pied de table ou bras articulé.
Le bras articulé est d’ailleurs une excellente solution pour : ne pas encombrer votre bureau ou la table de votre studio et positionner le micro exactement là où vous voulez.

Si vous parlez ou vous chantez très près du micro, vous rajouterez un filtre anti-pop. Votre configuration micro complète vous coûtera alors entre 80 et 85 € , tout compris.

Plus de polyvalence, de qualité et de mobilité ?

ZOOM : l’enregistreur numérique de qualité.
3 modèles à 3 prix différents (environ 80 € à 250 €) avec les mêmes micros stéréo.

Un Zoom (H1, H2 ou H4) est sans aucun doute le compagnon idéal du musicien en général, mais tout particulièrement du prof de musique ou du musicien-intervenant. C’est l’équipement idéal pour enregistrer en stéréo et en haute qualité dans toutes les situations : répétition, concert, cours de musique, field recording, corps sonores, etc.

Les 3 modèles ont des micros stéréo d’excellente qualité et peuvent s’utiliser comme enregistreur autonome ou pour enregistrer dans l’ordinateur. Connecté en usb, le Zoom devient une interface usb d’excellente qualité. Si vous serrez votre budget équipement, le Zoom H1 peut très bien vous suffire.

4 règles de base de la prise de son

Le micro ne fait pas tout, il faut savoir le placer et c’est fondamental.

  • Rapprochez vous de la source sonore :
    placez votre micro à environ 20 cm de votre source sonore , pas plus près. Plus près vous risquez de saturer et de déformer le timbre de votre son et plus loin il ne sera pas assez présent.
  • Visez bien la source sonore :
    dirigez le micro vers la source . Cela peut paraitre évident, mais mon expérience de formateur m’a appris que cette consigne n’est pas superflue. En effet, les débutants ne sont pas forcément conscients que les micros sont en général directionnels. Par conséquent si vous ne les pointez pas en direction de votre source, le son sera faible et déformé.
  • Optimisez le niveau d’enregistrement :
    si vous pouvez régler le gain de votre micro, faites un essai pour ajuster au mieux ce niveau. Les sons les plus forts (les crêtes) doivent moduler entre – 5 et 0 db sans saturer. Si vous enregistrez en niveau automatique, votre appareil va chercher ce niveau le plus fort et s’ajuster dessus.
  • Réglez votre voix ou votre instrument :
    indépendamment du matériel utilisé, la qualité de votre voix, du son de votre instrument et du jeu musical en général sont un facteur très important. Les musiciens pros savent s’adapter au micro et si nécessaire corriger les trop grands écarts de dynamique.

Si vous observez ces 4 règles de base, vous allez déjà faire un bond en avant considérable pour améliorer la qualité de vos prises de son.

Pour aller plus loin, consultez attentivement la liste des Règles d’Or de la Prise de Son que je vous ai préparée en annexe de cette page de formation (pdf à télécharger).

 

Pour écouter vos sons

Les haut-parleurs

Les haut-parleurs retransmettent les sons enregistrés dans l’air. Ce sont des éléments très importants de la chaine acoustique.
Mais comment choisir ses haut-parleurs : pour quel usage ? domestique, nomade, studio ? Pour quelle activité : écoute musicale, monitoring de studio, ateliers ou cours de musique ? Et combien çà coûte ?

  • Non à la pollution sonore !
    Dans toute situation où vous êtes amené à écouter des sons, les haut-parleurs sont l’élément le plus déterminant et le plus souvent on les néglige.
    Par exemple, nous passons tous la plupart de notre temps au travail ou dans nos loisirs devant un écran d’ordinateur. Nous regardons des vidéos, nous écoutons de la musique et la plupart du temps les sons sortent de notre ordinateur par des petits haut-parleurs incorporés dans l’ordinateur.
    Ces petits haut-parleurs sont de piètre qualité, ils ne retranscrivent pas toute la gamma des fréquences sonores. Notamment, ils manquent totalement de basses fréquences. D’où ce son nasillard, désagréable et très fatiguant pour nos oreilles qui massacre en permanence les musiques ou des bandes-son écoutées.
  • Un choix difficile ?
    Que dire alors de situations d’écoute musicale plus importantes : le dernier album des Rolling Stones, votre préféré de Michael Jackson où une symphonie de Beethoven … C’est encore pire ! Vous montez des vidéos, vous voulez réaliser vos documents et vos messages audio ?
    Pour toutes ces situations diverses et variées, il existe des haut-parleurs adaptés, à des prix très différents. Vous avez déjà fait une recherche sur internet : le nombre de marques, de modèles et les écarts de taille, de prix sont hallucinants !
  • Des conseils :
    pour vous aider à choisir les haut-parleurs qu’il vous faut, je vais simplement vous proposer deux solutions testées dans mon travail comme dans mes loisirs et qui correspondent à 2 usages différents et complémentaires. Et je ne vous parlerai pas d’un test effectué en magasin, mais d’une utilisation réelle de plusieurs mois voire plusieurs années.
    Encore une fois, il ne s’agit pas de publicité déguisée : tous mes conseils techniques sont strictement indépendants de tout lien avec une marque ou un fabricant. Je souhaite de manière éthique vous transmettre mon expérience de professionnel de la musique et du son et vous aider dans vos choix.

Une écoute compacte, de qualité suffisante pour la vie courante et les situations professionnelles nomades

Une solution très originale pour toutes les écoutes au quotidien et une prouesse technologique : iLoud. Ce haut-parleur stéréo très compact est bien construit, très solide. Il est très puissant, restitue remarquablement les basses fréquences, malgré sa petite taille grâce à un excellent système bass reflex.

  • Ecoutes nomades :
    il en est le partenaire idéal au salon, à la cuisine, en vacances. Il fonctionne 5 à 7 heures en autonomie sur sa batterie rechargeable. Avec son cable mini-jack, vous connectez la sortie audio de votre ordi ou même votre smartphone et c’est parti pour plusieurs heures de teuf dans votre salon ou même dans une plus grande salle.
    Attention à prévenir vos voisins, car cette petite bête en a sous le capot ! C’est aussi un excellent système d’écoute pour votre ordi, surtout si vous écoutez beaucoup de musique.
  • Professionnellement :
    j’utilise ce haut-parleur depuis 2 ans pour tous mes ateliers, cours de musique électronique sur ipads et de rap, stages de formation en présentiel, répétitions et présentations publiques. Génial ! ca assure et ca ne prend pas plus de place dans mon gros sac à dos que 3 ipads. Sa qualité de son, sa robustesse et son autonomie sont de véritables plus.
    Je le recommande à toutes les institutions partenaires avec lesquelles je travaille : écoles, centres socio-culturels, organismes de formation … Incontestablement ce haut-parleur n’a pas de concurrent réel et sérieux dans cette gamme de prix très modéré.
  • Fonctions supplémentaires :
    intelligentes et fort appréciables pour tous les usages. Il peut se connecter sans fil en blue tooth avec votre smartphone ou votre tablette. Une entrée micro ou même guitare (du coup emmenez votre guitare électrique en vacances, les amis !).
  • Une bande passante très honorable : 50 à 20 000 Hz – Dimensions LHP : 25 x 16 x 6 cm – Poids: 1,33 kg – Puissance : 40w (il les fait réellement)
  • Le prix : 249 euros seulement ! Le rapport qualité/prix est époustouflant. Fabricant : IK Multimedia.
Une solution plus économique

Si vous estimez que votre budget ne vous permet pas d’investir dans ce haut-parleur, je vous conseille alors de vous diriger plutôt vers une paire de petits haut-parleurs pour ordinateur.

  • Privilégiez les bonnes marques comme JBL, Altec Lansing, Logitech
  • Ces marques proposent des modèles corrects qui peuvent suffire pour de petits travaux audio courants. La gamme de prix se situe entre 80 et 120 € .

Pour conclure, je vous rappelle que mes conseils vous sont toujours donnés dans un esprit d’économie mais sans jamais sacrifier la qualité sonore.

Et n’oubliez surtout pas mon conseil plus général en matière d’équipement : ne vous décidez pas trop vite, prenez votre temps. Pesez le pour et le contre, faites vous un plan d’investissement avec des priorités.
Combien de temps consacrez vous à votre passion du son ou à vos séances, à vos productions plus professionnelles ?

Réfléchissez, consultez et sachez démêler le vrai du faux : les avis dans ce milieu sont souvent très tranchés, mais aussi contradictoires et très souvent non-autorisés.

Dans tous les cas, souvenez vous aussi d’un autre de mes conseils : investissez plutôt dans le hardware audio durable (micros et haut-parleurs) que dans l’informatique (sujette à l’obsolescence programmée). Vous achetez micros et haut-parleurs pour la vie, un ordi pour 4 ou 5 ans en général.

Comment choisir votre casque ou vos écouteurs

Sur le marché vous pouvez trouver quantité de casques, d’écouteurs et à tous les prix. Alors vous êtes perdu(e) ?
Que vous soyez musicien, mélomane, formateur, web-entrepreneur, animateur radio, il existe des modèles pour vous.
Mais comment bien choisir ? Comment ne pas gaspiller votre argent ?

Commençons par nous poser une première question qui peut être va vous surprendre, mais que vous devriez vous poser à chaque fois que vous envisagez un équipement audio :

Avez-vous vraiment besoin d’un casque ou d’écouteurs ?
Comme d’habitude, j’aime bien poser cette question de la nécessité de l’outil technologique. Car vous devez tout d’abord cerner l’usage que vous allez en avoir. C’est cela qui va vous permettre de vous fixer une gamme de prix acceptable pour votre budget, voire même de reconsidérer totalement la nécessité d’un achat.
En effet, il serait idiot par exemple de dépenser 150 € dans un très bon casque, si vous n’en avez pas vraiment une utilité professionnelle fréquente et avérée.
Quelles sont les bonnes raisons de s’équiper d’un casque ou d’écouteurs ?
  • vous voulez pouvoir écouter des sons ou de la musique dans un environnement où vous n’êtes pas seul(e), notamment en mobilité ou à votre domicile, donc vous ne voulez pas gêner les autres.
  • vous avez un home-studio et vous avez besoin d’écouter des pistes enregistrées en jouant, car vous faites de l’enregistrement multipistes.

Je ne vois que ces 2 raisons là. Si vous n’êtes pas dans cette situation, vous n’avez certainement pas besoin de vous équiper d’un casque. Gardez plutôt ce budget pour du matériel plus utile.

Jamais un casque ne remplacera des haut-parleurs
  • L’écoute sur HPs est toujours (à qualité égale) plus confortable, moins fatigante et vous permet de mieux contrôler votre travail sonore.
  • Jamais, au grand jamais, dans les studios pro un ingénieur du son ne mixe une production en écoutant au casque, car l’écoute au casque (même un super casque) est toujours trompeuse.
  • Mais on peut très bien faire du montage au casque et même mixer entièrement un podcast audio avec des petits écouteurs, car dans ce cas le message sonore est très simple : un jingle, une voix qui parle sur un fond sonore et c’est tout le plus souvent.
  • Et tout travail au casque supposera impérativement de le réécouter sur des haut-parleurs pour vérifier qu’on n’a pas été trompé par l’effet casque.
Les Ecouteurs pour smartphones
Si vous en utilisez déjà, ils peuvent vous suffire pour un petit usage podcast avec Audacity, écouter de la musique sur le web … Sinon, ne dépensez que 15 € environ , ça ne vaut pas la peine de dépenser beaucoup plus. Je vous conseille par exemple ces deux modèles :
 

Sony MDRex 110 : 20 €

Logitech Ultimate 200vi : 20 €

NB : sur ces écouteurs, vous avez généralement un petit micro incorporé pour parler au téléphone. Cela aussi pourrait suffire éventuellement pour faire des podcasts, des vidéos : à tester, car cela dépend du résultat obtenu avec votre smartphone.
Attention ! ils sont loin de se valoir, commencez par tester ceux qui vous ont été vendus avec votre smartphone.
Les Casques bon marché
Si vous n’avez pas un besoin très pro et constant d’un casque, si vous n’aimez pas mettre des écouteurs dans les oreilles (je vous comprends : c’est fatigant et parfois pas adapté à la forme du pavillon de notre oreille), vous pouvez choisir un casque à petit prix aux alentours de 15 €.
Je vous recommande les modèles suivants :

 

Sony ZX310
20 €

Sennheiser HD201
22 €

 

Tbone hd200
19 €

Tbone hp66
6 €

Et ce petit casque Tbone à 6 € a une qualité étonnante pour son prix très très bas. C’est un peu une exception.
Les fabricants
Nous allons nous limiter volontairement à 3 marques. Pourquoi ?

Comme pour tout matériel audio, nous évitons les marques exotiques. Au contraire concentrons nous sur les fabricants expérimentés, reconnus pour leur qualité de fabrication. Votre équipement doit vous satisfaire et durer.

  • Sony est un fabricant renommé pour ces excellents casques de studio. Le standard dans tous les studios pro du monde.
  • Sennheiser s’est fait une solide réputation dans le domaine des casques audio, mais pas seulement … Ils sont très réputés aussi pour leurs très bons micros.
  • Audiotechnica est un fabricant qui a moins de bouteille, mais qui est spécialisé dans le matériel audio pro et qui fait de l’excellent matériel avec un rapport qualité/prix très avantageux.
Les Casques à usage plus professionnel ou pour amateur exigeant
Pour les 3 fabricants, j’ai choisi pour vous à chaque fois 3 ou 4 modèles dans 3 gammes de prix :
  • 40-50 € : bon casque, suffisant pour la plupart des travaux
  • 80-100 € : on va gagner là un peu plus de qualité
  • 120-150 € : professionnel, qualité studio
Sennheiser :
 

HD-205 ou 206
40 à 50 €

HD-280 Pro New
98 €

 

HD-380 Pro
130 à 150 €

HD-25
148 €

Sony :
 

MDR-10C
50 à 60 €

MDR-7506
100 à 130 €

 

MDR-7510
120 à 150 €

Audiotechnica :
 

ATH-M20 X
55 €

ATH-M30 X
75 €

 

ATH-M40 X
109 €

ATH-M50 X
150 €

  • Vous pouvez me faire confiance pour tous ces produits, je les ai testé en situation professionnelle. Et comme toujours je n’ai aucun intérêt à vous prescrire tel ou tel appareil ou marque, ce n’est pas du tout mon propos.
  • Mais si vous avez l’occasion de tester et de comparer vous même plusieurs de ces casques en magasin, chez un ami, c’est encore mieux : après tout un casque ou des écouteurs, vous les aurez fréquemment sur vos propres oreilles et il vaut mieux vérifier, lorsque c’est possible, que ça vous convient bien.
  • Et si vous pouvez en tester plusieurs, faites le avec une musique que vous connaissez bien, ou avec un podcast que vous avez réalisé : l’essai n’en sera que plus probant.

Pour aller plus loin

Si vous avez besoin de préparer, nettoyer vos enregistrements, faire un peu de montage, de mixage pour élaborer un peu plus du matériau sonore pour vos cours, et vos interventions, il vous faut au moins un logiciel audio basique et le maitriser un minimum. Audacity est sans conteste cet outil universel et gratuit, déjà présent sur les ordinateurs de presque toutes les institutions : écoles de musique, conservatoires, éducation nationale. Il fonctionne aussi bien sur Mac que sur PC.

Prenez en mains Audacity

le logiciel libre d’enregistrement et édition audio, en 30 mn environ (8 vidéos) :

    1. Installez Audacity
    2. Créez votre projet
    3. Enregistrez votre voix
    4. Nettoyez et montez votre prise de son
    5. Ajoutez une musique
    6. Mixez votre document
    7. Exportez votre fichier son
    8. Archivez votre projet

Pour accéder gratuitement à cette formation de base, cliquez ci-dessous :

Oui, je veux y accéder
Et vos bonus :

une ressource complémentaire pour vous aider à mieux enregistrer votre voix et vos sons :
Les 7 Règles d’Or de la Prise de Son  –  Vous la trouverez en pdf dans le programme de formation Audacity , au chapitre enregistrement.

+ un bonus : le guide à télécharger en pdf  9 Conseils pour améliorer immédiatement et à peu de frais l’acoustique de votre local, l’ergonomie de votre station de travail audio et votre méthode de production musicale et sonore

 

En conclusion

Cette formation était destinée à vous apporter des éléments pédagogiques, créatifs et techniques pour vous permettre d’avancer dans la rénovation de votre pédagogie musicale avec les outils puissants de l’écoute et ludiques des tablettes tactiles, des smartphones.

Cette formation en ligne est directement issue de ma pratique sur le terrain, de mon enseignement de 20 ans au CFMI de Sélestat, ainsi que de stages de formation professionnelle continue en présentiel que j’ai pu effectuer pour des professeurs de musique et des musiciens-intervenants.

Une formation en ligne plus complète et plus détaillée viendra la prolonger et la développer bientôt. Vous serez aussitôt averti de sa disponibilité.

N’hésitez pas à me faire part de vos questions et réactions ci-dessous dans les commentaires. J’y répondrai bien volontiers et j’en tiendrai compte pour améliorer cette formation.

A bientôt,

Bruno de Chénerilles